punition négative : procédure par laquelle la probabilité de fréquence d'apparition d'un comportement tend à diminuer à la suite du retrait d'un stimulus appétitif ; ex. : retrait d'un privilège, d'un droit…
En psychologie comportementale, l'objectif de la punition est de réduire un comportement indésirable. Dans le cas de la punition négative, il s'agit de retirer quelque chose de bon ou de désirable pour réduire l'occurrence d'un comportement particulier.
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Le renforcement négatif, quant à lui, se produit lorsqu'un stimulus aversif est supprimé après qu'une personne a fait preuve d'un bon comportement. L'objectif est d'encourager la personne à répéter celui-ci afin d'éviter la conséquence négative.
Le renforcement positif correspond à tout évènement qui suit un comportement et qui accroît la probabilité que ce comportement soit répété. Le renforcement positif motive les élèves à faire ce qu'ils sont capables de faire.
Donner de l'attention négative quand notre enfant ne nous écoute pas est un automatisme pour plusieurs parents. Pourquoi? Lorsqu'un enfant rencontre des difficultés, il peut lui arriver de manquer de moyens ou de ne pas savoir quoi faire et cela peut mener à la production de comportements négatifs non désirés.
Par exemple, les adultes peuvent hocher la tête, sourire, rire, faire un signe de félicitations ou donner la main, prendre part à une simple conversation ou offrir leur aide.
Un stimulus aversif est un stimulus dont l'animal veut s'éloigner ou qui provoque des sensations et des réponses de mal-être, de douleur ou de peur. Le stimulus aversif est l'opposé du stimulus appétitif. Le stimulus appétitif sert également dans le renforcement négatif.
- Le stimulus inconditionnel : C'est l'événement du milieu qui déclanche la réaction inconditionnelle (ex : La nourriture). C'est indispensable pour établir un conditionnement, on appelle cela un renforcement.
accentuation, affermissement, consolidation, durcissement, élargissement, extension, intensification, raffermissement, recrudescence, redoublement, regain, resserrement.
La bonne punition est celle que le parent peut soutenir car il la sent juste, adaptée à l'âge de l'enfant et à l'importance de sa transgression. L'enfant, même s'il proteste, la ressent toujours justifiée. Les parents se reprochent souvent leur énervement. Ce n'est pas grave.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
Pourquoi punir les adolescents ? Souvent, la première raison pour punir un adolescent est qu'il apprenne de son erreur pour qu'il modifie son comportement à l'avenir. Ainsi, utiliser la conséquence plutôt que la punition permet de mettre en place des mesures disciplinaires orientées vers le futur et la vie en société.
Punir le fautif vise donc à préserver le groupe. Il s'agit à la fois de prévenir la récidive et de réaffirmer les valeurs du groupe ou encore de neutraliser des éléments néfastes. L'intérêt de la collectivité prévaut sur le sort du criminel.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Le réflexe de Pavlov peut s'apparenter à une réaction involontaire, non innée, provoquée par un stimulus extérieur. Pavlov a développé la théorie selon laquelle les réactions acquises par apprentissage et habitude deviennent des réflexes lorsque le cerveau fait les liens entre le stimulus et l'action qui suit.
Définition(s)
Forme d'apprentissage se réalisant sans renforcement, de manière « invisible », et ne se manifestant explicitement qu'avec l'introduction d'un renforcement.
1On parle de conditionnement lorsqu'on observe l'apparition d'un comportement nouveau, déclenché de manière involontaire sous l'influence d'un signal provenant généralement de l'environnement.
« Une science du comportement adéquate doit prendre en considération les événements qui ont lieu à l'intérieur de la peau de l'organisme, non au titre de médiateurs physiologiques du comportement, mais comme une partie du comportement lui-même...
Pavlov parlait de réflexe absolu. La procédure du conditionnement (Figure 4.2) consiste à présenter le stimulus neutre (SN), par exemple le son d'un métronome, et de le faire suivre très rapidement par le stimulus inconditionnel (viande dans la bouche) : ▮ ce couplage constitue un essai.
Le conditionnement opérant (appelé aussi conditionnement instrumental, apprentissage skinnerien ou conditionnement de type II) est l'apprentissage dont résulte une action et tient compte de conséquences de celle-ci rendant plus ou moins probable la reproduction dudit comportement.
Le bon comportement est le fait d'être généreux, de dompter sa méchanceté et de supporter le tort commis par autrui. Cela consiste également à délaisser les vices et d'adopter les bonnes valeurs.
Cette théorie catégorise les types de personnalité, répartis en 4 humeurs principales : le type de personnalité sanguin, le type de personnalité flegmatique, le type de personnalité colérique et le type de personnalité mélancolique.
Miser sur le positif
Il est tout à fait humain de réagir rapidement face aux comportements indésirables. On a tendance à repérer ce qui ne va pas plutôt que ce qui va bien et à réprimander les mauvais comportements plutôt qu'à encourager et valoriser les bons comportements.