Le mot « théorie » vient du grec théôria, qui signifie « contemplation » ou « spéculation », c'est-à-dire une réflexion sur des objets abstraits, comme les concepts en philosophie ou les chiffres en mathématique. On dira alors d'un raisonnement sur l'infini ou d'un calcul de probabilité qu'il est théorique.
Ensemble de propositions cohérentes et hiérarchisées représentant un domaine déterminé de phénomènes, et visant à comprendre, expliquer, interpréter, ou prédire des phénomènes.
Une théorie n'est pas un simple compte rendu d'observation
Contrairement à un simple compte rendu d'observation (aussi précis et exhaustif soit-il), une théorie ne se contente pas de décrire les phénomènes : elle doit permettre de les prédire et de les expliquer.
La Caverne de Platon, le Pari de Pascal, le Surhomme de Nietzsche, le Néant de Heidegger, la théorie du langage, la déconstruction...
Le but d'une théorie est de découvrir, de comprendre et de prédire les événements. Dans les études en communication, les théories sont générales ou contextuelles.
Charles Darwin: de l'origine d'une théorie.
Contraire : appliqué, empirique, expérimental, pratique.
Cela nous permet de préciser notre définition : pratique raisonnable et discursive, la philosophie est aussi une pratique théorique, c'est-à-dire indissolublement abstraite, quant à ses objets, et générale, sinon universelle, quant à ses résultats.
C'est le siècle des philosophes (Montesquieu, Voltaire, Jean-Jacques Rousseau, Denis Diderot, d'Alembert), qui se concentrent tous sur un même sujet : la remise en question des structures politiques et des systèmes de valeurs traditionnelles (religion, monarchie absolue, éducation, sciences...).
Aristote considère la matière et la forme comme fondues ensemble, ce qui permet de produire la substance composée (σύνολον, sunolon). La matière est le pondérable, le sensible, le corps d'un animal ou d'une œuvre. La matière est associée à la puissance, car la matière est à l'objet ce que la puissance est à l'acte.
Une théorie scientifique n'est pas seulement une hypothèse (même si elle peut en intégrer) mais un modèle explicatif plus général : la description d'un ensemble de mécanismes qui permettent de comprendre une partie de la réalité du monde. Une théorie s'appuie sur des observations, des mesures et des expériences.
La théorie observe ce qui est explicite et interprète ce qui est implicite. Elle analyse les éléments et explique les interrelations. De son côté, la pratique transforme la réalité : choses, hommes ou informations, détermine un but, qui est de satisfaire un besoin ou désir ou résoudre un problème de production.
Une théorie scientifique est une idée ou une hypothèse qui est créée pour expliquer certains phénomènes. Les théories sont basées sur l'observation et elles sont confirmées ou pas par des expériences scientifiques.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Aristote distingue alors trois sciences théoriques (ou théorétiques) : la physique, la mathématique, et la métaphysique (ou théologie). La physique est la science d'un genre déterminé, celle de la substance qui possède en elle-même le principe de son mouvement et de son repos.
Platon nomme forme (traduction contemporaine de εἶδος et quelquefois aussi utilisée pour ἰδέα, souvent espèce pour les œuvres d'Aristote par les scolastiques ; plus souvent idée pour Platon) l'hypothèse de réalités intelligibles, archétypes ou modèles de toutes choses.
« Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “père de la philosophie”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Les philosophes français qui ont sérieusement animé l'actualité pendant les temps modernes sont entre autres : René Descartes, Blaise Pascal et Montaigne.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Ensemble de conceptions portant sur les principes des êtres et des choses, sur le rôle de l'homme dans l'univers, sur Dieu, sur l'histoire et, de façon générale, sur tous les grands problèmes de la métaphysique. 2.
C'est une recherche de la vérité qui est guidée par un questionnement sur le monde, la connaissance et l'existence humaine. Elle existe depuis l'Antiquité en Occident et en Orient, à travers la figure du philosophe, non seulement en tant qu'activité rationnelle mais aussi comme mode de vie.
Kant nous dit que « la législation universelle de la conduite, c'est la volonté de l'être raisonnable qui doit en être la législatrice ». Autrement dit, cela signifie que l'homme, en tant qu'être raisonnable, se donne à lui-même sa propre loi, bien que celle-ci ait valeur universelle.
(1) Il doit y avoir correspondance entre les principes théoriques et les phénomènes observés; (2) Une théorie doit permettre de réaliser des prédictions; (3) La théorie doit résister à l'expérience et être compatible avec les nouveaux faits qui peuvent s'ajouter au cours du temps.
Tout d'abord, il vous faudra faire des prédictions tangibles pouvant expliquer pourquoi ou comment quelque chose peut fonctionner. Ensuite, vous aurez à tester ces prédictions avec une expérience contrôlée et conclure objectivement si oui ou non vos résultats confirment vos hypothèses.
De façon simplificatrice, elle se déroule en plusieurs étapes : à partir de l'observation d'un phénomène et de la formulation d'une problématique, différentes hypothèses vont être émises, testées puis infirmées ou confirmées ; à partir de cette confirmation se construit un modèle ou théorie.