Dans le cadre d'une assurance vétusté récupérable, l'assuré est indemnisé en deux temps. Tout d'abord l'indemnisation du coût de reconstruction de votre bien, vétusté déduite. Cette somme est ensuite complétée par une indemnisation de la vétusté de votre bien.
La vétusté récupérable de l'assurance selon le type d'indemnisation. L'assurance vétusté récupérable permet à l'assuré d'obtenir une indemnisation en deux parties : le coût de reconstruction de son bien, d'une part, une indemnisation selon la vétusté d'origine, d'autre part.
La définition de la vétusté est relativement simple : ce terme désigne la dépréciation, ou perte de valeur, d'un objet due à son usage, à son ancienneté ou au progrès technique. Une fois acheté, un bien est d'emblée déprécié : il perd sa valeur d'achat pour avoir ce qu'on appelle une « valeur résiduelle ».
On considère que la vétusté théorique est de 1 % par an et ce à partir de la 10ème année. La vétusté s'exprime comme une fraction de la valeur à neuf représentée par le rapport entre l'âge et la durée de vie théorique du bâti.
Les dommages causés par la vétusté : État d'usure ou de détérioration résultant du temps ou de l'usage normal des matériaux et éléments d'équipement dont est constitué le logement restent à la charge du propriétaire.
Si un vice de construction est établi et que vous pouvez faire jouer la garantie Décennale, comme expliqué ci-dessus, alors vous pourrez prétendre à un remboursement de vos travaux de toiture. En revanche, si la date de construction de votre logement dépasse les 10 ans, les travaux du toit seront à votre charge.
Dans le cas de la peinture et de l'usure des murs, si cela n'est pas lié à votre occupation, c'est bien au propriétaire d'effectuer les travaux. Cependant, si l'usure de la peinture est liée à un incident, fuite d'eau, ou d'une dégradation de votre fait, alors ce sera à vous de prendre en charge de refaire la peinture.
La définition de la vétusté
En droit, « la vétusté est définie comme l'état d'usure ou de détérioration résultant du temps ou de l'usage normal des matériaux et éléments d'équipement dont est constitué le logement. ».
Le coefficient de vétusté ne doit pas dépasser les 20 % à 30 %. Ainsi, si le taux de vétusté annoncé est de 40 %, la valeur de reconstruction sera de 400 000 x (100 % – 40 %), soit 240 000 euros. Votre seconde indemnisation sera ensuite plafonnée à 30 % de la valeur du bien, soit 120 000 euros.
Quelle grille de vétusté choisir ? Il n'existe aucune loi obligeant à choisir une grille de vétusté plutôt qu'une autre : il n'y a pas de grille de référence. Il n'est même pas obligatoire d'annexer une grille au contrat de location.
Si le dégât des eaux trouve sa cause chez votre voisin et que votre logement subit des dommages, la garantie et la responsabilité civile du votre voisin interviendra (s'il est assuré) : la franchise ne s'appliquera pas, vous ne devrez pas la payer.
Pour évaluer son capital mobilier, il vaut mieux faire l'inventaire de tous les biens afin de les déclarer à l'administration fiscale en direct ou par l'intermédiaire d'un notaire. Listez les objets en indiquant leur valeur d'achat approximative. Regroupez les factures dans un même dossier pourra s'avérer très utile.
Selon la nature du pépin que vous avez subi, il est souvent possible de se faire indemniser sans présenter la facture à votre compagnie d'assurance. En effet, dans le cas où vous apportez la preuve de la valeur du bien et la preuve qu'il vous appartenait, votre assureur pourra alors accepter de vous indemniser.
Un quotient de vétusté s'applique également. Concrètement, l'expert calculera le montant de l'indemnisation sur la base d'un prix d'achat neuf d'un appareil répondant aux mêmes caractéristiques techniques que le vôtre. A ce prix d'achat, il déduira alors un quotient de vétusté.
Quel montant pour que l'expert se déplace ? En principe, les assureurs mandatent un expert si les dommages excèdent 1600 euros.
Les dégradations liées à l'usure normale du temps ne sont pas de la responsabilité du locataire. Les travaux de peinture seront donc à la charge du propriétaire bailleur.
Un locataire qui resterait 5 ans dans le logement apporterait donc une usure normale totale de 70 %. Si le propriétaire évalue le montant des travaux à 2 000 € (qu'il doit justifier par un devis), le locataire aura donc à sa charge 2 000 – 70 % = 600 €.
Plafonds, murs, cloisons (intérieurs)
Le locataire assure le maintien en l'état de propreté des plafonds, murs et cloisons de son logement. Il doit par ailleurs assurer : Menus raccords de peintures et tapisseries. Remise en place ou le remplacement des matériaux de revêtement (faïence, mosaïque, matière plastique...)
Le locataire doit payer la taille et l'élagage des arbres
Concernant les extérieurs et jardins privatifs, il est rappelé que le locataire doit prendre à sa charge l'entretien courant, notamment des allées, pelouses, massifs, bassins et piscines ainsi que la taille, l'élagage, l'échenillage des arbres et arbustes.
Quelles sommes le bailleur peut-il retenir sur le dépôt de garantie ? Le propriétaire est en droit de déduire du dépôt de garantie toutes les sommes que le locataire reste à lui devoir, à condition qu'elles soient dûment justifiées.
Le propriétaire a l'obligation de délivrer un logement décent et ne portant pas atteinte à la sécurité ou à la santé du locataire. Il est tenu de remettre au locataire un certain nombre de documents lors de la signature du contrat de location et en cours de bail.
Le responsable du dégât des eaux est, tout simplement, celui qui est à l'origine du sinistre. Plusieurs cas de figure sont donc possibles. Dans tous les cas, en tant qu'assuré, vous bénéficiez de la garantie dommages Dégât des eaux, qui interviendra que vous soyez responsable ou non.
Dans le cadre de la garantie dégât des eaux, la majeure partie des contrats d'assurance multirisque habitation garantissent les dommages causés par des infiltrations d'eau via la toiture du logement ou via l'une de ses terrasses (incluant les toits-terrasses et balcons formant toiture).
Propriétaire. L'assurance contre les dégâts des eaux est facultative pour le propriétaire occupant son logement. Elle fait partie des risques couverts par l'assurance multirisques habitation.