Un épanchement pleural de faible abondance peut ne pas nécessiter de traitement ; toutefois, le trouble sous-jacent doit être traité. Parfois, la personne reçoit des antalgiques jusqu'à ce que le liquide soit drainé ou jusqu'à ce qu'il se draine de lui-même.
S'il s'agit d'un épanchement pleural métastatique, le traitement pourra être une chimiothérapie pour traiter la tumeur responsable. L'autre possibilité est de faire un geste pour «coller» le poumon à la paroi thoracique (pleurodèse) afin d'oblitérer l'espace pleural et empêcher ainsi la réaccumulation de l'épanchement.
Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Le plus souvent, le symptôme révélateur est un épanchement pleural, un essoufflement, une toux persistante, une voix enrouée, une perte de poids inexpliquée, une perte d'appétit, une difficulté à avaler ou des vomissements, voire une douleur thoracique et une enflure du visage, cou, bras…
Il s'agit d'une complication cardiovasculaire qui touche particulièrement les personnes âgées. Un œdème pulmonaire peut conduire à une insuffisance respiratoire et mettre en jeu le pronostic vital. Une prise en charge adaptée et rapide est indispensable.
Les causes les plus fréquentes des épanchements transudatifs sont l'insuffisance cardiaque, la cirrhose avec ascite, et l'hypoalbuminémie (généralement due à un syndrome néphrotique). Les causes les plus fréquentes des épanchements exsudatifs sont la pneumonie, le cancer, l'embolie pulmonaire et la tuberculose.
Un œdème pulmonaire se produit lorsque du liquide s'accumule dans les poumons. La cause la plus fréquente est une insuffisance ventriculaire gauche. L'insuffisance cardiaque provoque un reflux de sang dans les poumons.
la complication de la ponction pleurale la plus fréquente est le pneumothorax. Une radiographie de thorax de contrôle post ponction est pour cette raison souvent demandé
Le traitement de référence pour le cancer de la plèvre est la chimiothérapie, c'est-à-dire l'usage de médicaments par voie orale ou par injection pour éliminer les cellules cancéreuses.
En cas d'infection communautaire, l'association amoxicilline-acide clavulanique est le traitement de première intention.
Le geste médical consiste soit à introduire temporairement une aiguille dans la cavité pleurale pour prélever son contenu (ponction), soit à introduire et placer dans l'espace pleural un tuyau en plastique (drain) dans le but d'évacuer le liquide, le sang ou l'air accumulés (drainage thoracique).
Causes. Un épanchement pleural peut se former : en cas d'inflammation, qu'elle soit d'origine infectieuse (principalement bactérienne, rarement viral), néoplasie (de la plèvre ou du poumon) ou systémique : lupus, polyarthrite rhumatoïde…
L'épanchement se résulte d'un effort sportif important, d'un traumatisme ou encore de l'arthrose. La prise en charge de l'épanchement de synovie consiste à lutter contre sa cause et à agir sur la douleur.
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En fonction de la cause de l'épanchement de synovie, des médicaments peuvent être indiqués : un traitement antibiotique est mené en cas d'infection; la prise d'anti-inflammatoires et d'antalgiques est proposée pour soulager les douleurs inflammatoires, de manière ponctuelle.
La ponction pleurale est indiquée lorsqu'il existe un épanchement anormal de liquide dans la cavité pleurale. Elle permet d'établir un diagnostic ou encore d'évacuer le liquide en excès pour soulager le patient en cas de difficultés à respirer (ponction thérapeutique).
Pendant ou après une ponction du thorax, de l'air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l'épaule, et une gêne à la respiration.
A partir de 1000 ml, clamper ou retirer le dispositif pour éviter tout risque d'œdème de réexpansion (cf. complications). La procédure doit être interrompue en cas d'aspiration d'air, de toux ou de nouvelle dyspnée pouvant faire suspecter un pneumothorax.
La forme la plus fréquente de mésothéliome est le mésothéliome pleural malin, forme dite primitive de cancer de la plèvre. 80 à 85% des mésothéliomes sont dus à une exposition à l'amiante ayant pu survenir plusieurs dizaines d'années avant le développement de la maladie.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
D'autres manifestations sont liées à une extension locorégionale de la tumeur : douleurs au niveau de la paroi thoracique ou de l'épaule, maux de tête, œdème (gonflement) du visage, du cou et des creux au-dessus des clavicules, turgescence des veines jugulaires, gêne ou blocage à la déglutition, altération de la parole ...