L'épistémologie est la « conscience critique des méthodes actuelles d'un savoir ». Elle interroge l'adéquation entre les méthodes employées et leur objet théorique. Il n'existe pas de méthode générale permettant la découverte, ni de transfert simple de méthodes d'un champ à un autre.
1) les grands principes que dégagent les épistémologues à propos de la croyance et de sa révision ainsi qu'à propos de la connaissance, de ses conditions et de son progrès ; 2) les fondements de nos connaissances ; 3) les fondements ou principes de la réflexion épistémologique.
La réflexion épistémologique peut nous aider à mieux comprendre cette œuvre magnifique que sont les sciences, tout en nous rendant plus lucide face à leurs limites et leurs ambiguïtés. Les sciences sont, en effet, une production historique construite par des humains et pour des humains.
C'est dans la mesure où il engendre des illusions de savoir qu'il doit être tenu pour suspect. L'idée que le fait « se conquiert » va à l'encontre de celle de faits donnés de manière immédiate, et souligne dès lors la nécessité d'une construction rigoureuse de l'objet de recherche.
L'obstacle épistémologique est un concept inventé par le philosophe Gaston Bachelard dans La Formation de l'esprit scientifique en 1938, désignant ce qui vient se placer entre le désir de connaître du scientifique et l'objet qu'il étudie.
En sociologie, comme dans toutes les sciences, la méthode comprend deux phases : l'observation : elle consiste à recueillir des données factuelles. l'explication : elle consiste à mettre de l'ordre dans ces observations de telle sorte qu'au bout du compte, certaines observations comme la cause d'autres observations.
Domaine philosophique qui analyse, étudie et critique toutes les disciplines de la science, ainsi que leurs méthodes et leurs découvertes. Exemple : L'épistémologie est une manière d'engager une profonde réflexion sur la connaissance et le besoin insatiable de l'homme à assouvir sa curiosité.
étude de l'évolution des structures successives des connaissances au cours du développement cognitif de l'individu.
- La philosophie des sciences regroupe épistémologie ( qui a trait davantage en général aux notions (la matière, le temps, la démonstration...) relatives aux utilisations faites en sciences) et histoire des sciences (dans son versant conceptuel et sa logique de développement historique).
Étymologie. Le mot « épistémologie » remplace celui de « philosophie des sciences » au début du XX e siècle. Il s'agit d'un emprunt au néologisme epistemology construit en 1856 par le fichtéen James Frederick Ferrier, dans son ouvrage Institutes of metaphysics (1854).
L'épistémologie est la condition même de l'accès de la science à l'ensemble des problèmes humains. Si l'épistémologie peut avoir une dimension critique (concept d'épistémè de Michel Foucault par exemple), elle peut également intégrer la politique et l'histoire dans la réflexion sur les sciences.
Les relations entre les exemples et les « principes » résument souvent les jeux réciproques de la théorie et de l'expérience, ou du fondamental et du technologique, compris alors comme simples contraires. Intuitivité et recouvrement sont les génératrices des limites qui font le domaine de l'épistémologie.
L'épistémologie sociale s'intéresse à la connaissance en tant qu'ensemble socialement partagé de valeurs, de croyances et de savoirs. Elle cherche à jauger de la fiabilité de ces connaissances, elle veut porter des jugements normatifs.
L'épistémologie se développe selon deux axes principaux: - l'étude des conditions de validation des savoirs et concepts véhiculés par la théorie, - l'analyse historique critique de l'évolution des savoirs spécifiques du champ (épistémologie historique).
C'est le cas d'Aristote, de Francis Bacon, de René Descartes, de Gaston Bachelard, du cercle de Vienne, puis de Popper, Quine, Lakatos enfin, parmi les plus importants.
Les sciences de gestion apparaissent alors comme une discipline qui emprunte de façon plus ou moins réussie des connaissances produites par ailleurs. En ce sens, on l'a souvent qualifiée de « discipline appliquée ». Cela rend la réflexion épistémologique d'autant plus nécessaire !
Qu'est-ce qu'une étude causale et quelle est sa finalité ? L'étude causale appartient à la catégorie des études conclusives, car elle vise à mettre en évidence une relation de cause à effet entre deux variables.
La formation de l'esprit scientifique a été progressive.
Gaston Bachelard montre ainsi dans La formation de l'esprit scientifique que c'est la construction de la fonction de l'expérience – qui ne se résume pas à l'observation empirique – qui a permis le passage de l'esprit « préscientifique » à l'esprit scientifique.
Le premier obstacle épistémologique à surmonter, selon Bachelard, est l'observation elle-même, s'opposant, dès lors à la « perception immédiate » comme instrument de connaissance et notamment au principe de l'induction, propre aux empiristes. Pour lui, la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible.
Bachelard pense que la science ne provient pas du raffinement de l'intuition sensible. La vérité scientifique n'est pas à chercher dans l'expérience ; c'est l'expérience qui doit être corrigée par l'abstraction des concepts. Mais ces obstacles épistémologiques ne sont pas de simples erreurs contingentes.
Parmi eux, l'épistémologie classique se concentre sur l'objet, qu'elle considère comme le centre d'intérêt de la recherche. C'est avant tout à l'objet que se voit « attaché » le contenu positif de la connaissance.