La vitesse de synchronisme est une vitesse théorique. On la calcule en divisant la fréquence (f) par le nombre de paires de pôles du moteur électrique. On obtient alors une vitesse en tour par seconde (tr/s), que l'on multiple par 60 pour obtenir le résultat en tour par minute (tr/min).
Ns = 60 f/p
f: fréquence en Hz, p: nombre de paires de pôles.
Vitesse d'utilisation pour laquelle une machine, un appareil ou un moteur a été construit et à laquelle un fonctionnement normal et optimal est garanti par le fournisseur.
La vitesse de synchronisme est fonction de la fréquence du réseau d'alimentation (50 Hz en Europe) et du nombre de paire de pôles. Vu que la fréquence est fixe, la vitesse du moteur peut varier en fonction du nombre de paires de pôles.
La vitesse d'un moteur asynchrone est égale à la vitesse de synchronisme moins le glissement. La vitesse du synchronisme et égale à la fréquence divisée par le nombre de paires de pôles. On parle généralement de vitesse « théorique », ou de vitesse de synchronisme. Elle dépend de la fréquence du courant alternatif.
Cosφ est l'angle de phase entre la tension et l'intensité. Cosφ est aussi appelé facteur de puissance (PF). La consommation électrique P1 peut être calculée à l'aide des formules suivantes, selon que le moteur est monophasé ou triphasé.
La vitesse de ce champ tournant est appelée vitesse de synchronisme. L'enroulement au rotor est donc soumis à des variations de flux (du champ magnétique). Une force électromotrice induite apparaît et crée des courants rotoriques.
Il existe 3 techniques pour faire varier la vitesse d'un moteur électrique asynchrone : Augmenter ou réduire le nombre de paire de pôles (à la construction) ; Faire varier la fréquence de l'alimentation ; Jouer sur le glissement du moteur (pour les moteurs à bagues).
Un moteur synchrone ne démarre pas tout seul sur réseau : Il n'a de couple qu'à la fréquence du réseau. A l'arrêt, fréquence de rotation nulle, donc pas de couple. Cordialement.
Pourquoi faire varier la vitesse d'un moteur ? Modifier la vitesse de rotation d'un moteur permet, dans la majorité des cas, d'accroître ou de réduire sa puissance. Les industriels utilisent en général cette manœuvre pour modifier le régime des appareils afin de les adapter à un autre système.
La différence entre moteurs synchrones et asynchrones vient du rotor : le rotor des moteurs synchrones se compose d'un aimant ou électroaimant alors que celui des moteurs asynchrones est constitué d'anneaux (qui forment ce que l'on appelle la cage à écureuil).
Dans un démarreur étoile triangle, le démarrage est réalisé en deux temps : une première phase permet de démarrer le moteur avec un couplage étoile. Cette phase dure quelques secondes. Lorsque le moteur a démarré, le dispositif de commande déclenche la seconde phase : le couplage en triangle.
En usinage, la fréquence de rotation n est une vitesse angulaire en tour par minute (tr/min). Elle dépend de la vitesse de coupe, du diamètre de la pièce / de l'outil…
La vitesse d'un moteur asynchrone = fréquence (en Hz)/nombre de paires de pôles – glissement*
Le temps de démarrage dépend de l'inertie de la masse en mouvement, de la vitesse de rotation finale et du couple d'accélération du moteur. Les valeurs du courant crête sont encore plus élevées, et peuvent atteindre 10 fois la valeur du courant efficace nominal.
Une des courbes la plus caractéristique des moteurs asynchrones est celle du couple en fonction du glissement : Couple en fonction du rapport : vitesse de rotation/vitesse de synchronisme.
Pour entraîner le rotor à vitesse variable, on crée à l'aide des courants au stator un champ statorique qui doit exercer sur le rotor un couple optimal; cela veut dire que le flux statorique doit rester orienté entre 0 et 90° (de préférence voisin de 90°) en avance sur le rotor.
Les moteurs asynchrones triphasés cumulent de multiples avantages : ils sont simples, robustes et faciles d'entretien. Toutes ces raisons expliquent leur popularité en milieu industriel. Surtout depuis l'apparition des variateurs de fréquences permettant de faire varier leur vitesse de rotation.
Une machine synchrone est une machine électrique tournante dans laquelle le rotor tourne de façon synchrone avec le champ tournant du stator.
La plus grande différence entre le variateur de fréquence monophasé et le variateur de fréquence triphasé est que l'alimentation du variateur de fréquence monophasé est composée d'un fil sous tension et d'un fil neutre avec une tension de 220V.
Regardez la plaque signalétique du moteur, il y a peut-être la possibilité d'augmenter cette vitesse en le branchant en 380V. Si vous n'avez pas le 380V, la seule solution est de changer le moteur, en mettre un plus puissant, avec un variateur de vitesse pour arriver au travail souhaité.
En pratique, il faut choisir un puissance de variateur de fréquence supérieure ou égale à celle du moteur. Par exemple, dans la gamme LS Electric, pour un moteur 0.25kW on choisira un variateur de fréquence de 0.4kw (la vitesse du moteur n'a pas d'importance).
Le rotor ne peut jamais atteindre la vitesse synchrone (vitesse de rotation du champs tournant) car il n'y aurait plus de variation de flux dans les conducteurs rotoriques.
Une cage à écureuil, ou roue à hamster, est un dispositif destiné principalement aux rongeurs (notamment les hamsters et souris), utilisé pour qu'ils jouent et se maintiennent en forme.
Démarrage étoile triangle
Pour diminuer la brutalité au démarrage et réduite le courant d'appel, le moteur démarre avec une connexion en étoile pour ensuite revenir vers le couplage en triangle. Les enroulements sont alimentés avec une tension 3 fois plus faible.