– L'âme qui connaît les Idées est de la même famille que celles-ci, car le semblable est connu par le semblable. Comme l'Idée, l'âme est donc simple, de nature divine, et la simplicité de son essence comme l'immatérialité de son opération impliquent l'impossibilité de sa dissolution et la certitude de son immortalité.
Siège de l'activité psychique et des états de conscience de quelqu'un, ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond ; esprit, intellect, cœur, conscience : Connaître l'âme humaine. Avoir l'âme d'un poète.
L'âme n'est donc que la pure présence de la vie en tant qu'elle se réalise dans un corps ; parce qu'elle est pure possibilité d'action, elle n'est ni mouvement ni action ; parce qu'elle est réalité de cette possibilité en tant que possibilité, elle est acte.
Dans l'Alcibiade, Socrate arrive à la conclusion que le lieu du soi est l'âme et que l'homme est l'âme 14 (130d-131a). Ainsi, prendre soin de soi, c'est prendre soin de son âme et non pas de son corps puisque « celui qui s'occupe de son corps s'occupe de ce qui lui est propre, mais non de lui-même » (131b).
L'âme passe en jugement. L'injonction orphique à l'égard de l'âme est une injonction de purification et non pas une brutale séparation du corps, telle que nous la rencontrons chez Platon. Dans la théorie idéaliste platonicienne, l'âme tend vers son unité initiale (79d, 80a).
Le dictionnaire philosophique Lalande a proposé la définition suivante de l'âme : "Principe de la vie, de la pensée ou de toutes deux à la fois, en tant qu'il est considéré comme une réalité distincte du corps par lequel il manifeste son activité." Et il cite Aristote: " L'âme est ce par quoi nous vivons, nous sentons ...
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
Le corps n'est qu'une sorte d'« outil » que l'homme utilise à sa guise. Donc, c'est l'âme qui commande. Socrate peut alors conclure que la partie maîtresse en l'homme, c'est bien l'âme. Dans le même dialogue, Socrate explique ce que signifie « se connaître soi-même » : c'est connaître son âme.
Sous l'influence de la religion chrétienne, l'âme devient une substance individuelle créée par Dieu et qui peut connaître l'immortalité. C'est ainsi qu'aux Temps modernes, une âme est un être humain créée par Dieu (c'est-à-dire un habitant).
À chacun de ces groupes doit correspondre une des trois parties de l'âme : la raison ou l'intellect (nous), partie immortelle de l'âme, pour les chefs ; l'ardeur ou la partie irascible de l'âme (thumos) pour les gardiens ; enfi n l'appétit ou la partie dési- rante (epithumia) pour les travailleurs.
L'âme est une substance simple, immatérielle et séparée, qui, en vertu de son essence, ne forme pas avec le corps une unité en acte ; elle s'attache à lui en vue de réaliser la perfection dont le principe est contenu dans sa nature.
L'esprit absolu, encore désigné comme l'Acte pur ou le Tout, possède l'universalité concrète. L'âme est une activité qui reste inscrite en lui. On ne parlera pas de substance, mais d'un pouvoir-être, d'une relation du moi avec l'absolu. Dès que les âmes se rencontrent, elles s'unissent.
Le cerveau est le siège de l'âme, qui agit par l'intermédiaire des nerfs ; la poitrine est le siège des parties vitales et le ventre celui des parties naturelles.
Synonyme : cœur, conscience, esprit, for intérieur, moi, pensée. Contraire : corps.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
Socrate est sage de cette sagesse humaine qui consiste à reconnaître son ignorance, alors qu'il appartient aux dieux, et aux dieux seuls, de posséder le véritable savoir. Socrate va ensuite trouver d'autres hommes politiques réputés pour leur sagesse, mais chaque fois cette prétendue sagesse se révèle pure apparence.
Le test des trois passoires revisitées donnerait alors ceci : Est-ce que ce que je veux dire est vrai ? ou Est-ce que ce que je n'ose pas dire est vrai ? Est-ce que ce que je veux dire est bon ?
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords.” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.” “Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.” “Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge.”
- AP1 : Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n'en a pas de meilleurs, et non les circonstances. + AP2 : Il ne faut pas suivre l'opinion de la multitude mais celle du juste (même si la multitude a le pouvoir de nous faire mourir).
► Quelle est la citation la plus célèbre de Socrate ? La citation la plus célèbre de Socrate est : « Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. À notre époque, les enfants sont des tyrans. » .
Nulle part dans l'Apologie il ne déclare qu'il croit en effet aux dieux auxquels croit la cité. 16Il démontre à son accusateur Mélétos que s'il croit en des daimonia (divinités), il croit en des dieux, puisque les daimones sont des theoi (dieux) (27 ab).
Selon Socrate, repris par Platon, la vertu est la capacité de vivre au quotidien selon un certain nombre de principes et de valeurs dont la pratique permet de mener une vie morale, c'est-à-dire d'agir en conformité avec ce qu'on pense.