L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
La conception asymétrique de l'amour exposée par Platon oppose deux personnes dont les rôles sont codifiés. L'amant (l'éraste), le plus âgé, doit prendre l'initiative de la poursuite et montrer sa passion, tandis que l'aimé (l'éromène), le plus jeune, doit être discret et décent, et ne pas céder facilement.
Ce que Platon dit sur l'amour est assez précis : il dit qu'il y a dans l'élan amoureux un germe d'universel. L'expérience amoureuse est un élan vers quelque chose qu'il va appeler l'Idée.
Ensuite, il nous faut préciser ce qu'est l'amour et Spinoza en donne une définition on ne peut plus claire : « L'Amour est une Joie qu'accompagne l'idée d'une cause extérieure », mais qui nécessite pour être comprise que l'on se réfère également à la définition qu'il donne de la joie : « La Joie est le passage de l' ...
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
Il part de la définition d'Aristote, pour qui l'amour est joie. La philia caractérise non seulement l'affection réciproque entre enfants et parents, mais également celle entre époux. L'amour selon Spinoza est également joie, et plus précisément l'amour est puissance, puissance de jouir et donc jouissance en puissance.
– L'amour est l'amour d'un objet. – L'amour est désir de l'objet. – On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l'on a déjà). – Celui qui aime ne détient pas l'objet de son désir.
L'amour est attachement affectif, et il tient à conserver ce lien, fût-ce aux dépends de l'autre. L'éthique veut le bien de l'autre, fût-ce aux dépens du soi. Le désir, quant à lui, ne cherche pas à conserver un lien, il cherche à l'établir, il court après ce dont il manque.
L'amour authentique et véritable n'est pas signe de dépendance émotionnelle, c'est au contraire, une réelle liberté que de se confier, d'être réellement qui on est et d'accepter l'autre avec ses qualités et ses défauts. La jalousie malsaine n'a pas de place dans l'amour véritable.
L'amour au sens moderne est né en Aquitaine à la fin du XIe siècle. Il est l'invention de Guillaume IX, comte de Poitiers, duc d'Aquitaine et grand-père d'Aliénor, aventurier et rimailleur.
Le respect est un pilier fondamental pour qu'une relation fonctionne, qu'elle soit amoureuse ou non. Au fil du temps, il est essentiel de rester vigilant quant au respect mutuel entre les partenaires. Chaque communication, conflit ou interaction doit être empreinte de respect.
3) L'amour est l'instinct sexuel individualisé en vue de la perpétuation optimale de l'espèce. Ceci étant précisé, nous pouvons présenter la thèse fondamentale de Schopenhauer, dont nous ferons ensuite une étude détaillée : l'amour-passion se fonde dans l'instinct sexuel.
L'amour se construit sur la durée et la profondeur de l'engagement. Le désir correspond à une envie primaire et débouche souvent sur des histoires d'un soir frustrantes. L'amour est un repère réconfortant; lorsqu'il est correctement entretenu, il peut durer toute une vie.
Sentiment très intense, attachement englobant la tendresse et l'attirance physique entre deux personnes. Le mot « amour » (du latin amor) a une particularité en français, celle de devenir féminin au pluriel.
« L'amour, au sens général, est un élan du cœur qui nous porte vers un être. » Le mot amour vient du latin amor qui signifie désir, affection. Les philosophes ont donné chacun leur propre définition de l'amour : Platon : Toute aspiration en général vers les choses bonnes et vers le bonheur, voilà l' Amour.
L'origine. Le mot amour vient du latin amor. Ce mot a longtemps été du genre féminin et est devenu par la suite masculin, un amour, conformément au genre du mot latin.
Le Banquet est un texte de Platon écrit aux environs de 380 avant J. -C., principalement constitué d'une suite de sept discours portant sur la nature et les vertus de l'amour. Le terme de grec ancien traduit par « banquet » est Συμπόσιον, qui a donné « symposium » en français.
L'amour est une impulsion
Cette impulsion que nous appelons amour surgit lorsque le cerveau est inondé de phényléthylamine (l'amphétamine sécrétée par le corps), à quoi il répond en libérant des neurotransmetteurs comme la dopamine, la norepinephrine et l'oxytocine.
Attirance, affective ou physique, qu'en raison d'une certaine affinité, un être éprouve pour un autre être, auquel il est uni ou qu'il cherche à s'unir par un lien généralement étroit. L'amour, c'est beaucoup plus que l'amour (titre d'un roman de Jacques Chardonne, 1937) : 1.
Définition biblique de Amour : L'amour est une particularité de Dieu c'est à dire un côté essentiel de son caractère, de sa personne. Cet amour ne va pas à l'encontre de sa sainteté, sa droiture, sa justice ou même de sa colère. Toutes ses caractéristiques ont une harmonie parfaite.
Il s'agit non pas de faire les choses, mais de les faire bien, c'est-à-dire par et pour ce qu'on estime être le bien. Socrate, et tous les grands hommes et femmes dont la vie fut dédiée à combattre au prix de leur vie pour ce qu'ils estimaient juste (Gandhi, Mandela,…).
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.