L'analyse logique consiste non seulement à dénombrer les différentes composantes d'une phrase mais aussi à comprendre quelles sont les relations qui les relient entre elles. Dans une phrase, il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Analyser logiquement une phrase revient à découper la phrase en propositions, à donner la nature de chacune d'entre elles et la fonction des subordonnées. Faire l'analyse logique de la phrase suivante : Je suis déçu, j'ai perdu mes billes alors que la récréation n'était pas terminée.
L'analyse grammaticale définit la nature et la fonction des mots isolés, l'analyse logique définit la nature et la fonction des propositions.
Analyser une phrase, c'est identifier, à l'intérieur d'une phrase, tous les groupes de mots (parfois un mot tout seul) qui ont le même rôle : Verbe (conjugué), sujet, compléments circonstanciels, compléments d'objet, attribut du sujet, complément du nom... Le verbe (conjugué) : Il a soif !
Analyser un mot, c'est trouver quelle est sa nature, c'est-à-dire sa classe grammaticale (nom, adjectif, verbe, etc.) et quelle est sa fonction (sujet, complément, etc.) dans une phrase. On n'ana- lyse pas un mot en dehors d'une phrase.
« Mais », « ou », « et », « donc », « or », « ni », « car » : voilà quelles sont, en langue française, les conjonctions de coordination.
Pour distinguer la nature et la fonction d'un mot, il suffit de se souvenir du train de la phrase. Les passagers qui montent à bord du train représentent la nature des mots et les wagons qui composent le train représentent la fonction des mots. C'est ce que l'on appelle l'analyse grammaticale.
L'analyse grammaticale consiste à décomposer et à rechercher la nature et la fonction des mots. On va rechercher la catégorie à laquelle appartiennent les éléments (les mots) d'une phrase (nature). Ensuite définir les rapports qui affectent ces éléments entre eux au sein de la proposition (fonction).
Pour repérer le nombre de propositions dans une phrase, il faut donc repérer le nombre de verbes conjugués. Exemple : [Lou a commencé la danse] [quand elle avait six ans]. Cette phrase comporte deux propositions car elle a deux verbes conjugués. Quand le verbe est le même, il n'est pas toujours répété.
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif simple : qui, que, quoi, dont, où, ou composé : lequel, auquel, duquel… Le chat [que l'on m'a donné] est un bon chasseur de souris. Elle complète un nom ou un pronom appelé antécédent et dont elle est une expansion.
Cela signifie qu'elle ne reprend aucun élément de la phrase (contrairement au pronom relatif). Par exemple, dans la phrase « J'aimerais vraiment que tu viennes », « que » est bien une conjonction de subordination, car « que » ne reprend aucun élément de la phrase en question.
Une proposition subordonnée circonstancielle est une proposition qui joue le rôle d'un complément circonstanciel. Elle constitue donc un groupe facultatif et peut être supprimée de la phrase. Je travaillerai [ pendant que tu dormiras ]. La subordonnée pendant que tu dormiras est c.
Pour donner la nature d'une proposition subordonnée, on analyse la classe grammaticale du mot introducteur ou, s'il n'y en a pas, le mode du verbe noyau. La proposition subordonnée conjonctive est introduite par une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, etc.)
L'analyse grammaticale sert à définir la nature et la fonction des mots contenus dans une phrase, alors que l'analyse logique s'intéresse à la nature et à la fonction des propositions qui constituent la phrase.
Définition. La proposition conjonctive est une subordonnée introduite par une conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand) ou par une locution conjonctive (parce que, bien que…). Nous avons exigé qu'il soit présent à notre prochaine rencontre.
Reconnaître un attribut du sujet
- Il est écrivain. - Jacques a l'air joyeux. L'attribut du sujet peut être un nom, un pronom, un adjectif, un verbe à l'infinitif ou une proposition. Pour reconnaître un attribut du sujet, on peut se poser la même question que pour le complément d'objet direct (COD) : qui ou quoi ?
La lecture est un bon moyen non seulement d'enrichir son vocabulaire en français mais également d'améliorer sa grammaire en français. En effet, le fait d'être confronté visuellement aux différentes structures grammaticales aide à les assimiler de manière moins scolaire et plus ludique.
Pour analyser une phrase complexe comprenant une ou plusieurs subordonnées, il faut repérer les mots subordonnants et couper la phrases en propositions : la principale et la subordonnée (ou les subordonnées).
On peut trouver la nature d'un mot en consultant un dictionnaire. La classe grammaticale (nature) d'un mot est fixe (un mot a toujours la même nature). Un mot peut posséder plusieurs classes grammaticales selon le contexte dans lequel on l'utilise. Ex : Le diner - Je vais diner -› diner peut être un nom ou un verbe.
Six, adjectif numéral, se prononce selon les cas [si], [sis] ou [siz].
Un nom propre est un nom qui s'écrit avec une majuscule. Pour le reconnaitre, il faut savoir si ce nom est attribué à une seule personne. Exemple : Sarah, Philippe, Clémentine, Jeanne et Alicia jouent à la marelle (ici, Sarah est un nom propre car il n'y a pas une autre Sarah qui est attribué dans la phrase.
Exemple : Christine est en vacances mais son mari est resté à la maison. Il y a un moyen mnémotechnique pour retenir les conjonctions de coordination plus facilement : la phrase Mais où est donc Ornicar ? pour mais, ou, et, donc, or, ni, car.
Voici une sélection des principales prépositions classées par ordre alphabétique : à, après, avant, avec, chez, dans, de, depuis, derrière, dès, dessus, devant, en, entre, envers, hors, jusque, malgré, outre, par, parmi, pour, sans, sauf, selon, sous, sur, vers.