Être nerveux avant un examen, c'est normal. Ce qui l'est moins, cependant, c'est quand ce stress se transforme en préoccupations incontrôlables et envahissantes. On parle alors d'anxiété de performance.
Bien qu'il ne s'agisse pas d'un trouble mental spécifique, l'anxiété « de performance » est une inquiétude excessive reliée à la performance et à la peur de l'échec. Elle se caractérise principalement par une forte appréhension face aux évaluations ou à toute autre situation où l'on peut se sentir jugé.
Finalement, du côté comportemental, l'anxiété de performance peut se traduire par de l'opposition, une demande d'attention, de l'hyperactivité, de l'agitation, une difficulté de concentration, de la fuite ou de l'évitement, des tics, des manies et un surinvestissement, soit la tendance à en faire trop.
Des causes multiples
une faible estime de soi, soit la perception qu'une personne a de sa propre valeur; les croyances erronées, soit des pensées irrationnelles que l'individu possède sur lui-même, le monde et l'avenir, et qui génèrent de l'anxiété.
Réduire l'anxiété de performance
La thérapie cognitivo-comportementale est très utile, notamment parce qu'elle aide la personne à remplacer les pensées négatives par des pensées plus constructives. Elle aide aussi la personne à comprendre que sa valeur réside dans ce qu'elle est et non ce qu'elle fait.
L'anxiété de performance se caractérise par une peur ou par la manifestation de symptômes psychophysiologiques face à des situations de performance ou face à des situations d'évaluation, par exemple, faire une présentation orale, rendre un travail important avec une échéance, livrer une prestation artistique devant une ...
Le perfectionnisme se développerait sous l'influence de 3 facteurs: génétique, familial et culturel. De nombreuses recherches tendent à démontrer que plusieurs traits de personnalité, tel que le perfectionnisme, sont héréditaires.
Anxiété cognitive et anxiété somatique
l'anxiété cognitive, qui est une composante représentative, caractérisée par des expectations pessimistes quant au succès, des auto-évaluations négatives et un manque de concentration.
Qu'est-ce que la phobie scolaire ? La principale définition utilisée est celle du Dr Ajuriaguerra, neuropsychiatre, en 1974 : « il s'agit de jeunes qui, pour des raisons irrationnelles, refusent de se rendre à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou d'angoisse si on les force à y aller ».
Un grave échec passé, une image de soi biaisée et dégradée ou encore un traumatisme, peuvent être à l'origine de la peur de l'échec. Cette dernière entraîne alors de nouveaux troubles. La plupart du temps, la crainte est l'expression de nombreuses névroses qui s'imbriquent de manière complexe.
Les personnes qui présentent de l'anxiété généralisée ressentent un niveau élevé d'anxiété et s'inquiètent de façon continuelle pendant une période d'au moins 6 mois. L'anxiété s'accompagne souvent d'un ou de plusieurs des symptômes suivants : fébrilité (forte agitation, sensation d'être survolté ou à bout);
Sources d'anxiété
La valorisation des résultats scolaires et les attentes élevées du personnel enseignant peuvent, chez certains étudiants, être source d'angoisse. Toutefois, bien des étudiants avouent être leur pire ennemi, de par la pression qu'ils s'imposent à eux-mêmes.
L'anxiété sociale touche environ 7 % de la population. L'anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à de situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres.
Notre organisme répond à un contexte stressant par une réaction en 3 phases (alarme, résistance, épuisement).
Du côté du cortex préfrontal, le stress chronique ralentit l'activité et vient altérer la prise de décision, la résolution de problèmes, la concentration et la planification. L'activité dans l'amygdale quant à elle, augmente en conséquence au stress. La régulation des émotions s'en trouve alors affectée.
L'anxiété devient pathologique lorsqu'elle perturbe de manière non négligeable la vie du sujet ; généralement, dans ce cas, des symptômes somatiques s'associent aux peurs : oppression thoracique, palpitations, sueurs, tremblements, gorge serrée, difficulté à déglutir… L'anxiété et l'inquiétude font partie de la vie.
En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.
Les sujets souffrant de troubles anxieux sont envahis par ce sentiment d'inconfort ou de peur secondaire à une anticipation excessive d'éventuelles difficultés avant même que les problèmes ne soient survenus, ou avant même que le sujet ait repéré précisément ce qu'il redoute.
Les personnes souffrant de stress ou d'anxiété chronique sont plus à risque pour des problèmes cardiovasculaires à cause de leur rythme cardiaque constamment élevé, de leur hypertension artérielle et de leur surexposition au cortisol.
Lorsque l'anxiété devient grave, donc pathologique, elle altère, voire, paralyse complètement le fonctionnement de la personne dans la plupart des domaines de son existence. Une personne souffrant d'anxiété sévère vit des difficultés considérables, tant au travail, que dans sa vie familiale, sexuelle ou sociale.
Le clonazépam (Rivotril)*, l'alprazolam (Xanax) et le lorazépam (Ativan) sont les benzodiazépines les plus prescrites pour le traitement de l'anxiété, mais les médecins prescrivent également le bromazépam (Lectopam), l'oxazépam (Serax), le chlordiazépoxide (connu autrefois sous le nom de Librium), le clorazépate ( ...