Courant de pensée des années 1960, visant à privilégier d'une part la totalité par rapport à l'individu, d'autre part la synchronicité des faits plutôt que leur évolution, et enfin les relations qui unissent ces faits plutôt que les faits eux-mêmes dans leur caractère hétérogène et anecdotique.
Or le premier critère du structuralisme, c'est la découverte et la reconnaissance d'un troisième ordre, d'un troisième règne : celui du symbolique. C'est le refus de confondre le symbolique avec l'imaginaire, autant qu'avec le réel, qui constitue la première dimension du structuralisme.
Le rapport entre le fonctionnalisme et le structuralisme s'établit ici : l'action causale des parties sur le tout est structural ; l'action causale exercée par un phénomène social sur le tout social est elle-même déterminée par le tout social, est fonctionnelle.
Le structuralisme tire son origine du Cours de linguistique générale (1916) de Ferdinand de SAUSSURE qui envisage d'étudier la langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres.
L'œuvre de Claude Lévi-Strauss est évidemment liée à un vaste mouvement d'idées né dans les années 1960 et que l'on a appelé le structuralisme.
Le structuralisme s'inspire du modèle linguistique, notamment du "Cours de linguistique générale" de Ferdinand de Saussure (1916) qui appréhende toute langue comme un système dans lequel chacun des éléments n'est définissable que par les relations d'équivalence ou d'opposition qu'il entretient avec les autres, cet ...
Critiques du structuralisme. Il y a eu une tentative de généralisation du langage, c'est-à-dire de ramener tout ce qui touche l'homme à des effets de langage. Mais aussi, à un langage lui-même ramené à la syntaxe et peut-être finalement à une unique « structure du symbolique ».
La structure des langues est l'ensemble, plus ou moins cohérent, des principes d'organisation qui en assurent le fonctionnement, sur les plans des sons, de la grammaire et du lexique. Elle peut être étudiée de deux points de vue différents, qui, même, paraissent d'abord contradictoires.
Le structuralisme vise à analyser les éléments de base ou la structure d'une expérience mentale consciente. Leurs études se sont concentrées sur l'investigation des processus de pensée et la structure de l'esprit. Les éléments d'une expérience consciente peuvent être des sensations ou des émotions.
I La Linguistique et ses écoles
On y trouve les linguistiques structurales proprement dites (fonctionnalisme, distributionnalisme, psychosystématique, générativisme reliés au structuralisme à des degrés divers) et les linguistiques énonciatives qui en découlent.
Au sens large, le terme « fonctionnalisme » désigne un modèle d'analyse dans lequel les faits sociaux sont appréhendés selon la fonction qu'ils remplissent dans un système plus global.
2. Fonctionnalisme et physicalisme. En tant que forme d'explication, le fonctionnalisme est ontologiquement neutre. Il affirme simplement que les états mentaux sont caractérisés par leur rôle causal dans un réseau qui comprend d'autres états mentaux, des stimuli et des réponses comportementales.
On regroupe sous le terme « fonctionnalisme » un ensemble de courants qui, insistant sur le rôle essentiel de la langue comme instrument de communication, se donnent pour objectif de caractériser dans cette perspective les diverses fonctions des éléments linguistiques.
Le « signe » est le fondement de la linguistique structurale, et comprend deux composants : un « signifié » est une idée ou un concept, le « signifiant » est un moyen d'exprimer le signifié. Le « signe » est donc la combinaison du signifiant et du signifié.
C'est pour cela que certains linguistes structuralistes dépassent le principe de l'immanence et considèrent qu'une langue naturelle est un système de communication par excellence. Le locuteur utilise un système restreint de signes vocaux –phonèmes- commun à tous les membres de la communauté linguistique.
« Ferdinand de Saussure - Le père de la linguistique moderne », Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, vol.
« Ferdinand de Saussure. Le « père fondateur » de la linguistique moderne », Jean-François Dortier éd., Une histoire des sciences humaines.
La théorie linguistique de Saussure est nettement sémiotique dans la mesure où elle interprète la langue comme un ensemble de signes. Le linguiste distingue dans le signe deux éléments : le signifié et le signifiant. Ainsi que l'écrit Saussure : « Le signifié et le signifiant contractent un lien ».
L'anthropologie dynamique est donc aussi une anthropologie engagée, non pas au sens politique, mais au sens existentiel : l'engagement subjectif du chercheur sur son terrain oriente ses analyses autant que les données objectives qu'il peut collecter.
Le constructivisme structuraliste de Pierre Bourdieu s'intéresse particulièrement aux articulations entre les habitus et les institutions, abordées comme des champs sociaux. Les champs sont des sphères de la vie sociale qui peuvent être abordées (dans un premier temps) comme étant autonomes.
La théorie de Martinet est aux antipodes de l'approche de Noam Chomsky, alors en plein développement outre-Atlantique, qui considère le langage comme le produit de règles formelles prédéterminées, inscrites dans le cerveau et aptes à coder la pensée.
Selon le linguiste André Martinet, « une langue est un instrument de communication selon lequel l'expérience humaine s'analyse, différemment dans chaque communauté, en unités douées d'un contenu sémantique et d'une expression phonique, les monèmes ; cette expression s'articule à son tour en unités distinctives et ...
À partir de 1977, « une fonction syntaxique sera le rapport qui est établi dans l'énoncé entre deux monèmes appartenant à des classes compatibles tel qu'un monème est le déterminant de l'autre et qu'il existe entre les deux monèmes un rapport de subordination.
Désigne un mode d'analyse qui vise à décrire le fonctionnement normal du système existant par l'utilisation de méthodes descriptives (diagrammes blocs, graphes de fluence) et par la description des tâches prescrites et une première analyse des activités réelles.
Le fonctionnalisme, en tant qu'école de pensée, a fait l'objet de critiques souvent vives. On lui a reproché son incapacité de rendre compte du changement social, des conflits au sein des sociétés, également que sa référence à la stabilité et à l'analogie organique le rendait idéologiquement conservateur.