Le binge drinking est un terme anglo-saxon, traduit par « alcoolisation ponctuelle importante » (API) en France. Il concerne principalement les jeunes, en particulier ceux âgés entre 15 et 25 ans. Il correspond à un état d'ivresse aiguë avec des spécificités propres.
Les autres effets sur le cerveau du binge drinking sont : Une mauvaise tolérance au stress, un développement de troubles anxieux et dépressifs, voire d'idées suicidaires ; Déficits d'attention et difficultés à planifier et à prendre des décisions ; difficultés à gérer ses émotions.
Il apparaît en effet relativement établi maintenant que le binge drinking provoque des troubles cognitifs précoces dans le domaine de l'attention ou de la mémoire mais aussi de la prise de décision avec un déficit d'inhibition et de contrôle du comportement.
Les programmes les plus efficaces sont ceux qui utilisent le face-à-face, des entretiens motivationnels et un retour personnalisé. Cependant, ceux-ci ont montré leurs limites face aux gros buveurs. Des programmes spécifiques devront être développés pour ce type de Binge drinkers.
En matière de prévention, la priorité est de retarder l'âge de la première consommation au minimum jusqu'à 16 ans, et si possible jusqu'à 18, voire 20 ans, et de favoriser la modération de la consommation d'alcool.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
L'addiction pose deux problèmes : la dépendance a une substance et le problème de santé qu'elle peut engendrer. Le médecin peut traiter le problème de santé, mais aucun médicament n'existe pour stopper une addiction. Il faut obligatoirement une prise en charge psychologique.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
La dépendance à l'alcool s'installe souvent de manière insidieuse. Cela peut prendre des années avant que la personne qui boit ou son entourage prenne réellement conscience de son existence.
Le binge-drinking, ou « biture express » ou encore « beuverie express », est un mode de consommation qui consiste à boire de l'alcool ponctuellement, le plus rapidement possible et en grandes quantités.
Ensuite, la paille crée un vide entre la boisson et la bouche. Cet espace se remplit de vapeur d'alcool. En aspirant, nos poumons s'imprègnent de ce fumet éthylique. En contact avec les alvéoles pulmonaires, l'alcool passe alors directement dans le sang, plus vite que lorsqu'il est ingéré par l'estomac.
Une personne peut ne pas être totalement inconsciente et présenter des signes de coma éthylique : respiration irrégulière, peau froide et moite, incapacité à bouger. À des stades plus avancés, la personne est totalement inconsciente et ne peut être réveillée.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès. Par ailleurs, put opter pour une monodiète ou des jus detox pendant une journée afin de purifier son organisme.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Le comportement à risque des adolescents et des jeunes adultes facilite en effet les premières expériences, et l'usage précoce de drogues expose à un risque accru d'apparition d'une addiction par la suite. Dans l'ensemble, les hommes sont plus souvent concernés par les addictions que les femmes.
L'addiction est une pathologie qui repose sur la consommation répétée d'un produit (tabac, alcool, drogues…) ou la pratique anormalement excessive d'un comportement (jeux, temps sur les réseaux sociaux…) qui conduit à : une perte de contrôle du niveau de consommation/pratique. une modification de l'équilibre émotionnel.