Descartes se démarque des « philosophes cruels », mais il refuse aussi une telle conclusion : le bonheur dépend, en partie, de nous ; si nous ne pouvons pas rester insensibles face aux malheurs qui nous frappent, nous pouvons, au moins, contrôler nos passions, et parvenir à une certaine satisfaction.
Descartes le détermine comme bonheur. En cela il est l'héritier de l'eudémonisme antique étant entendu qu'on appelle ainsi une doctrine faisant du bonheur la fin de l'action morale. Comme les Anciens Descartes affirme que le bonheur est le souverain bien de l'existence et qu'il dépend en grande partie de nous.
affermir sa volonté, c'est-à-dire prendre la résolution ferme de toujours suivre les conseils de la raison en ignorant les sirènes de la passion. Éviter trois écueils : les désirs excessifs, les regrets et les remords, qui sont de puissants freins à la souveraine félicité
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Kant : « le bonheur est un idéal de l'imagination »
Puisqu'il est un idéal impossible à atteindre, le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est ni un état, ni un but : c'est une idée. En tant qu'idée, le bonheur est imaginé différemment par chacun d'entre nous.
Le bonheur est la fin suprême de nos actions, celle a laquelle tout le reste se rapporte et qui par la même ne se rapporte a rien autre : c'est le souverain bien 3).
Si nous devions résumer Nietzsche quant à sa conception philosophique du bonheur, celle-ci n'est pas, selon lui, une fin en soi. Ce que nous entendons par "bonheur", il l'appelle, lui, "force vitale" ou "volonté de puissance" alliant la joie et le tragique.
Considéré plus souvent comme un idéal que comme une réalité, le bonheur est pour les Grecs l'état ressenti par le sage qui, ayant épanoui toutes ses facultés, contemple et pratique le Bien. On appelle eudémonisme, une philosophie qui, comme celle d'Aristote, vise le bonheur et hédonisme, celle qui valorise le plaisir.
Le vrai bonheur découle du sentiment de paix intérieure et de contentement qui doit être atteint en cultivant l'altruisme, l'amour et la compassion et en éliminant la colère, l'égoïsme et la cupidité.
Le vrai bonheur ne se trouve pas dans la richesse et les honneurs, mais dans le devoir vaillamment accompli, ainsi que les bonnes actions.
Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.» Socrate: «Le bonheur c'est le plaisir sans remords.» Jules Barbey d'Aurevilly: «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.»
Tout cela produit de l'anxiété, de la peur. Pourtant il y a un consensus pour admettre qu'un bonheur « global » s'acquiert par l'addition d'éléments tels que : bonne santé, réussite sociale, aisance matérielle, confiance en soi, optimisme.
Le désir est donc par lui-même source de bonheur. Ce bonheur illusoire est paradoxalement supérieur au bonheur réel. Il y a disproportion entre les désirs illimitées de l'homme et les possibilités limitées de satisfaction. Dieu a donc donné l'imagination à l'homme, qui lui permet de jouir dans la frustration.
Sa règle : « Ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ». À douter de tout – de Dieu, de la liberté, du bien, du mal… – que reste-t-il ? Une seule et unique certitude : Descartes reste l'auteur de ses propres pensées.
Le premier à avoir défini le bonheur est le philosophe grec Epicure, dans son traité du bonheur intitulé Lettre à Ménécée. Cette définition apparaît au IVe siècle avant Jésus-Christ.
“Le bon sens est la chose au monde la mieux partagée : car chacun pense en être bien pourvu.” “Les passions sont toutes bonnes de leur nature et nous n'avons rien à éviter que leurs mauvais usages ou leurs excès.” “Lorsqu'on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays.”
État de complète satisfaction. Synonyme : allégresse, béatitude, bien-être, contentement, euphorie, idéal, prospérité. – Littéraire : délectation, félicité.
Le bonheur suprême de la vie est la conviction d'être aimé pour soi-même, ou plus exactement, d'être aimé en dépit de soi-même. Le secret du bonheur et le comble de l'art, c'est de vivre comme tout le monde, en n'étant comme personne.
« Le plus grand bonheur du plus grand nombre est la mesure du juste et de l'injuste. » – Bentham.
Chez les hommes, être heureux tient à peu de choses. Ce bonheur en U montre que durant le milieu de leur vie, ils gagneraient à découvrir des clés pour être plus sereins : trouver un hobby et aller davantage vers les autres par exemple.
Freud écrivait en 1930 : « Les hommes aspirent au bonheur, ils veulent devenir heureux et le rester. Cette aspiration a deux côtés, un but positif et un négatif, elle veut d'une part l'absence de souffrance et de déplaisir, de l'autre l'expérience de forts sentiments de plaisir.
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Selon les Définitions de Platon, le Bien est « ce qui n'a d'autre fin que soi-même ».
Et quelle est cette différence entre plaisir et bonheur ? Pour Lustig, le plaisir est « de courte durée, instinctif, matériel, et solitaire » tandis que le bonheur est « spirituel, durable, lié aux interactions sociales. » . Le plaisir produit de la dopamine qui excite le cerveau et détruit les neurones.
C'est par la vertu que l'homme peut atteindre le bonheur. En ce sens, on peut dire que le bonheur ne réside pas dans la recherche du plaisir. La vertu permet d'atteindre un état stable, durable, et réalise l'excellence de l'homme. Au contraire, le plaisir est éphémère et n'élève pas l'homme.