Le ça (en allemand : das Es) désigne, sous la forme substantivée du pronom personnel de la troisième personne du singulier, au genre neutre, l'une des trois instances de la seconde théorie de l'appareil psychique élaborée par Freud. Selon Laplanche et Pontalis, il « constitue le pôle pulsionnel de la personnalité ».
Le ça désigne la part la plus inconsciente de l'homme, c'est le réservoir des instincts humains, le réceptacle des désirs inavoués et refoulés au plus profond. Ces besoins pulsionnels ont besoin d'être canalisés, notamment via la sublimation (qui consiste à réaliser de manière détournée un désir pulsionnel).
Sa vie psychique est dominée par le principe de plaisir qui régit le fonctionnement du ça, et est donc soumise au principe de toute puissance et au désir de satisfaction immédiate et illimitée.
Le ça ( en anglais Id) est le lieu des pulsions, notamment de la libido ( énergie vitale qui englobe nos désirs, nos envies, nos pulsions de vie. De manière générale désigne et notre activité sexuelle concrète et imaginaire). Le ça ignore les jugements de valeurs, la morale, le bien ou le mal.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
L'inventeur de la psychanalyse, Sigmund Freud, postule dès 1923 que le psychisme est constitué de trois instances : le ça, le moi, et le surmoi. Le ça se situe dans l'inconscient, il est le siège des pulsions ; le moi et le surmoi sont, tous deux, en partie, conscients et inconscients.
C'est la partie de la personnalité la plus consciente, toujours en contact avec la réalité extérieure. Le Moi s'efforce de faire régner l'influence du monde extérieur sur le ça. Soumis au principe de réalité, il a un rôle de régulateur et de médiateur. Ses opérations sont inconscientes (mécanismes de défense).
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
Globalement, les traits de personnalité dépendent à 50 % de facteurs génétiques. Cette part perd du terrain au fil de l'enfance. Ainsi, pour la timidité, il y a égalité chez le bébé: moitié génétique, moitié environnement ; chez l'enfant, la génétique ne pèse plus que 24 %.
Une maladie est dite génétique lorsqu'elle est causée par l'anomalie d'un gène ou d'un chromosome. Si cette anomalie est transmise par les chromosomes des parents, elle est aussi héréditaire. Par exemple, l'hémophilie, qui est transmise par les femmes, est héréditaire.
Chaque individu possède deux copies de chacun de ses gènes. Une copie provient de sa mère et l'autre de son père. Il existe plusieurs formes de transmission des gènes. Parmi celles-ci, il y a des gènes qui ont une transmission dominante et des gènes qui ont une transmission récessive.
Qu'est-ce que le subconscient ? Plusieurs mots en psychologie servent à décrire le psychisme humain. L'inconscient correspond à l'ensemble des phénomènes psychiques auquel notre conscience n'a pas accès. Par opposition, le conscient est la perception immédiate de notre état psychique.
Nom commun. (Philosophie) Tout ce qui nous est extérieur, par opposition au moi métaphysique. Notion d'absolu, réalité psychique consensuelle qui dépasse/transcende certaines réalités du moi individuel. Réalité qui ne dépend pas de l'Ego personnel.
La première topique, élaborée à partir de 1900, distingue métaphoriquement dans l'appareil psychique : l'inconscient, le préconscient et le conscient ; la seconde, qui date de 1923, distingue le ça, le moi et le surmoi.
La question «qui suis-je?» englobe toutes les dimensions de l'existence, qu'elles soient temporelles ou spirituelles, y compris la quête de qui nous pourrions ou devrions être.
Le moi va se trouver alors « dans un système de pensée appelé première topique » qui comprend le conscient, le préconscient et l'inconscient.
La cible ultime des mécanismes de défenses est les émotions : « Le moi n'est pas seulement en conflit avec les rejetons du ça qui essayent de l'envahir pour avoir accès au conscient et à la satisfaction. Il se défend avec la même énergie contre les affects liés à ces pulsions instinctuelles.
Le surmoi anthropologique, c'est donc la limite que la culture impose à l'individu pour qu'il renonce à la satisfaction immédiate de ses pulsions. Il n'y a culture que si chacun sait différer sa satisfaction, ou l'élaborer psychiquement à travers une représentation.
« le Soi est la donnée existant a priori dont naît le Moi. Il préforme en quelque sorte le Moi. Ce n'est pas moi qui me crée moi-même : j'adviens plutôt à moi-même. » Le Soi est un concept limite qui regroupe en un même ensemble le conscient et l'inconscient : inconscient personnel et inconscient collectif.
Les mécanismes inconscients contrôlent la plupart de nos comportements, nos choix, nos émotions, nos décisions, comme le montrent de nombreuses expériences de psychologie. La conscience ne serait que la partie émergée de l'iceberg des processus cognitifs.
La grandeur de l'homme se reconnaît donc au fait qu'il pense et par les œuvres de la pensée, savoir les vérités substantielles qu'elle établit. Cette proposition permet de placer la présente maxime dans l'ordre des arguments des Pensées, en rapport avec la liasse Grandeur.
Conçue par Sigmund FREUD, la topique est l'étude de la structure mentale, dans une théorie des lieux. C'est la différenciation des parties de l'appareil psychique, en systèmes doués de caractère et de fonction différents, et disposés dans un certain ordre.