Demander (ou demander à nouveau) des allocations de chômage sur la base de ces preuves de travail. Demander l'allocation de licenciement (ouvriers licenciés). Demander l'indemnité en compensation du licenciement (ouvriers licenciés).
La réglementation du chômage prévoit que, si votre travailleur vous demande un C4 (qui fait alors office « de certificat de travail »), peu importe le motif de sa demande, vous êtes obligé de le lui délivrer, même si le contrat de travail est toujours en cours.
Le cas échéant, pour un formulaire C4 ou une annexe C4 en format électronique, utilisez l' application en ligne sur le site portail de la sécurité sociale.
L'employeur est tenu de délivrer un C4 même s'il a un litige avec toi (par exemple il t'a licencié pour motif grave) ou si tu as démissionné. En cas de difficulté, signale le lors de ta demande d'allocations.
Lors du licenciement d'un travailleur, l'employeur doit donc indiquer sur le C4 le motif précis du chômage et ce, avec prudence et sincérité.
Montant de l'indemnité
L'indemnité légale est calculée à partir des salaires bruts précédant le licenciement. L'indemnité est au moins égale aux montants suivants : 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans. 1/3 de mois de salaire par année d'ancienneté après 10 ans.
L'autre alternative possible à la démission est la rupture conventionnelle. Cette procédure, instaurée depuis 2008, permet à l'employeur et au salarié en CDI de convenir d'un commun accord des conditions de la rupture du contrat de travail qui les lie. L'employeur est en mesure de refuser cet accord.
L'employeur est tenu de délivrer spontanément au travailleur ce document le dernier jour de travail afin de lui permettre d'introduire une demande d'allocations de chômage auprès d'un organisme de paiement.
Selon la législation belge, la rupture d'un contrat de travail requiert un préavis. Pour faire part de sa démission, le travailleur doit ainsi remettre une lettre manuscrite à son employeur. Cette notification doit notamment mentionner le début et la durée du préavis.
Si le médecin du travail prend, comme vous, une décision d'inaptitude définitive, l'employeur rédigera un "C4 pour force majeure médicale".
Si votre démission n'est pas considérée comme légitime, vous ne pouvez pas percevoir l'ARE. Toutefois, après 121 jours de chômage (4 mois environ), vous pouvez demander à Pôle emploi le réexamen de votre situation pour obtenir l'ARE.
En principe, le solde de tout compte est soumis à l'impôt sur le revenu. C'est une norme qui vaut, quel que soit le mode de rupture d'un CDI. Il est donc valable, que ce soit une démission, un licenciement, une fin de contrat de travail, une rupture conventionnement, ou un départ à la retraite.
Le préavis doit être envoyé soit par lettre recommandée, soit par exploit d'huissier. Le travailleur peut aussi donner son préavis au moyen d'un écrit remis à son employeur, en double exemplaire. L'employeur signe le double pour réception.
En principe vous avez droit à l'allocation chômage, sauf si vous êtes à l'origine de la rupture anticipée du contrat. Les salariés en contrat à durée déterminée (y compris en CDD à objet défini), ou les intérimaires en mission, peuvent bénéficier de l'allocation chômage quand le contrat se termine.
LA DEMANDE D'ALLOCATION EN COURS D'INSCRIPTION
Cette demande d'allocation se fait depuis votre espace personnel « Mes allocations » service « Gérer mes demandes d'allocations ». Attention, vous ne pourrez pas accéder à la demande d'allocation en ligne si vous recevez encore des allocations.
Le salarié démissionnaire n'a pas droit à une indemnité au titre de la rupture, puisqu'en démissionnant, le salarié se prive de toutes les indemnités légales ou conventionnelles prévues en cas de licenciement.
La façon la plus simple de se faire licencier pour faute simple est de commettre un abandon de poste, c'est-à-dire de cesser de se présenter à son travail sans prévenir ni justifier son absence.
L'inconvénient pour un salarié serait que la rupture soit imposée par l'employeur pour contourner un licenciement économique ou un licenciement pour faute et imposer des conditions très défavorables au salarié. Le salarié ne peut pas bénéficier du préavis alors que dans le cadre d'un licenciement, il peut le négocier.
Lors de la rupture ou la fin d'un contrat de travail, l'employeur doit obligatoirement remettre au salarié un certificat de travail, un reçu pour solde de tout compte et une attestation Pôle emploi.
Le contrat à durée indéterminée (CDI) peut être rompu à tout moment, à l'initiative de l'employeur ou du salarié ou d'un commun accord par une rupture conventionnelle.
> Frédéric Cazet, avocat au barreau de Paris, met en garde : " Il ne faut surtout pas démissionner, car en cas de démission, le salarié doit un préavis dont l'employeur ne va pas forcément le dispenser et, s'il l'en dispense, celui-ci ne sera pas payé : simplement, le salarié quittera l'entreprise plus tôt.
Le choix entre licenciement économique ou rupture conventionnelle dépend principalement de la situation du salarié. Cependant, la plupart du temps, le licenciement économique sera plus avantageux pour le salarié, pour les raisons suivantes : Il peut bénéficier du contrat de sécurisation professionnelle (CSP)
Licenciement pour faute simple (absences injustifiées, retards répétés, refus d'effectuer certaines tâches, etc.) Le licenciement pour faute grave (insubordination, violence au travail, injures, harcèlement, vol, etc.) Et le licenciement pour faute lourde (ensemble des fautes graves, réalisés avec l'intention de nuire)