Le groupe numéro 1 (GIR 1) correspond au niveau de dépendance le plus fort, tandis que le sixième groupe (GIR 6) au niveau le plus faible. Chaque groupe (ou GIR) correspond à une situation précise de perte d'autonomie et met en exergue le type d'aide à la personne dont a besoin le senior.
Les GIR de 1 à 4 sont pris en charge par l'APA (allocation personnalisée d'autonomie ), les 5 et 6 par l'action sociale des caisses de retraite.
Le GIR (groupe iso-ressources) correspond au niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée. Il est calculé à partir de l'évaluation effectuée à l'aide de la grille AGGIR. Il existe six GIR : le GIR 1 est le niveau de perte d'autonomie le plus fort et le GIR 6 le plus faible.
Il existe 6 niveaux de dépendance répartis en groupes dits « iso-ressources », le GIR 1 étant le niveau de perte d'autonomie le plus élevé. Pour pouvoir bénéficier de l'APA, la personne âgée doit relever du GIR 1, 2, 3 ou 4. Le GIR 1 implique une présence médicale et d'intervenants continue.
Les GIR 5-6 servent également de base dans le calcul de l'aide accordée pour couvrir la dépendance en Ehpad. Si la perte d'autonomie se renforce, le médecin coordonnateur procède à une nouvelle évaluation de la dépendance du résident et l'APA peut être ajustée.
Dépendance établie en fonction de la grille AGGIR qui s'étend du GIR 1 (extrêmement dépendant) au GIR 6 (autonome). Elle a pour vocation d'accompagner financièrement les familles qui ont besoin d'une aide à domicile – ménage, courses, soins du corps – pour privilégier le plus longtemps le maintien à domicile du malade.
Les résidents décèdent à 89 ans en moyenne, après une durée de séjour moyenne de trois ans et quatre mois. Un quart des décès de résidents en Ehpad n'ont pas lieu dans l'établissement même mais au cours d'une hospitalisation. Les hommes et les résidents les plus jeunes sont davantage concernés.
GIR 5. Ce degré de la grille AGGIR comprend les personnes qui se déplacent chez elles, s'alimentent et s'habillent seules, mais qui ont besoin d'une assistance occasionnelle pour la toilette et les tâches domestiques.
Les plans d'aide APA sont plafonnés et le montant d'APA accordé ne peut pas dépasser un montant maximal fixé pour chaque GIR. Au 1er janvier 2022, les montants maximaux des plans d'aide sont fixés à : Pour le GIR 1 : 1 807,89 €/mois. Pour le GIR 2 : 1 462,08 €/mois.
Le montant maximal accordé est de 1 800€ par mois, en fonction des revenus de la personne et de l'étendue de ses besoins, et ce pour une durée de 3 mois.
Le GIR 4, pour qui ? Le GIR 4 désigne deux catégories de personnes âgées ou handicapées. D'une part, celles qui peuvent se déplacer seules à l'intérieur de leur logement, mais qui ont besoin d'aide pour se lever et se coucher. Parfois, un accompagnement à la toilette et à l'habillage est nécessaire.
A quoi correspond le GIR 3 ? Le GIR 3 concerne la personne âgée ayant conservé des fonctions mentales satisfaisantes et des fonctions locomotrices partielles, mais qui nécessitent quotidiennement et plusieurs fois par jour des aides pour certaines activités du quotidien.
Apa à domicile
Le montant de vos ressources mensuelles s'obtient en divisant le total des revenus mensuels de votre couple pris en compte pour l'attribution de l'Apa par 1,7. Exemple : Le total des revenus mensuels de votre couple pris en compte pour l'attribution de l'Apa est de 3 400 €.
Non, il n'y a pas de conditions de ressources à respecter pour bénéficier de l'allocation personnalisée d'autonomie (Apa). Si vous remplissez les conditions d'âge, de résidence et de perte d'autonomie, vous pouvez obtenir l'Apa quels que soient vos revenus.
Les montants que vous percevez au titre de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie) à domicile ou en établissement ne sont pas à déclarer à l'administration fiscale.
Afin de vérifier que vous remplissez les conditions de perte d'autonomie nécessaire à l'attribution de l'APA, le médecin coordonnateur de l'établissement évalue votre GIR en utilisant la grille nationale AGGIR (autonomie-gérontologie-groupe iso ressources).
Il n'existe aucun lien entre APA et succession. L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) n'est pas une avance. Par conséquent, elle n'est pas remboursable sur votre succession. Tout le monde a droit à l'APA, sans conditions de ressources et sans récupération future sur le patrimoine.
Celle-ci doit être remboursée par les légataires lorsque l'actif net dépasse 39 000 €. L'aide sociale à l'hébergement (ASH) versée par le Conseil général. Cette prestation qui concerne les personnes âgées accueillies dans un établissement de soins est récupérable sur la succession, mais aussi sur les donations.
L'hébergement en maison de retraite est toujours à la charge de la personne retraitée et ce coût est bien souvent supérieur au montant de la retraite du pensionnaire.
Quel est le montant de l'APA en GIR 2 ? L'APA est une aide financière destinée à financer les besoins liés à la perte d'autonomie des personnes handicapées. Son montant est calculé en fonction du degré de dépendance et des ressources de son demandeur.
Le niveau de perte d'autonomie d'une personne âgée correspond à un GIR évalué à l'aide de la grille AGGIR. Ce sont des professionnels qui évaluent la perte d'autonomie : équipe médico-sociale APA ou médecin coordonnateur.
Les critères d'admission en résidence-autonomie (foyer-logement) sont les suivants : être âgé de 60 ans ou plus (une dérogation d'âge est parfois possible), être autonome (GIR 5 ou 6) ou semi-autonome (GIR 4 – si la structure travaille avec un Ehpad et avec un SSIAD ou un centre de santé).
Chacun est tenu d'apporter une aide à ses père, mère, grands-parents et même à ses arrière-grands-parents… C'est-à-dire à tous ses ascendants en ligne directe qui se trouvent dans le besoin. Ainsi, des petits-enfants peuvent être appelés à contribuer à payer la maison de retraite de leur arrière-grand-mère.
1 977 euros par mois : c'est le prix médian à payer pour un hébergement permanent en EHPAD en chambre seule en 2018 en France. Cela signifie que la moitié des EHPAD facture un prix inférieur à 1977 euros et que l'autre moitié facture un prix supérieur à 1977 euros.
Une perte d'autonomie trop importante ou une pathologie ne permettant pas un maintien à domicile. La sécurité par rapport aux risques de chutes et des divers accidents domestiques, Le logement inadapté pour les conditions de vie du sénior, L'isolement face à l'éloignement des enfants ou autres membres de la famille.