Par conséquent, un « salafi » désigne toute personne ou groupe désireux d'œuvrer à la restauration et au rétablissement des croyances, des pratiques et même des modèles de société qui prévalaient théoriquement aux premiers temps de l'Islam.
Le salafisme se veut « pur » et considère comme seule source du « vrai islam » le Coran et les traditions du prophète, la Sunna. Il s'agit du courant de l'islam sunnite qui connaît la plus grande expansion dans le monde musulman, mais également en Europe.
C'est au début du XXe siècle que le salafisme se consolide grâce à trois auteurs (Al Afghani, Mohammad Abdou et Rachid Rida) qui, face à la décadence du monde musulman de l'époque, ont prôné le retour aux sources de l'islam pour permettre à la communauté musulmane de retrouver sa grandeur.
Les salafistes saoudiens suivent généralement le hanbalisme, et préconisent de se laisser guider par un imam plutôt que de chercher à comprendre l'écriture par soi-même, ce qu'ils définissent éventuellement comme étant « salafiste par la foi, hanbaliste par la loi ».
Le salafisme envisage éventuellement d'avoir une vie spirituelle, comme la vie du prophète, mais n'envisage pas la vie pratique. Le wahhabisme, lui, envisage à la fois une conformité de la doctrine à l'époque du prophète, et de la pratique de la charia et de la pratique religieuse comme à l'époque du prophète.
Les sunnites représentent 90 % des musulmans actuels. Ils sont majoritaires dans de nombreux pays à l'intérieur de ce qu'on appelle le monde musulman. Les chiites sont majoritaires en Irak et en Iran où c'est la religion officielle.
Membres d'une tendance islamique puritaine née au Nadjd, répandue en Arabie saoudite, en Afrique noire et à Qatar. Le wahhabisme est fondé au xviiie siècle par Muhammad ibn Abd al-Wahhab qui rallia à lui le cheikh Mohammad ibn Saoud.
Le malikisme ou malékisme (en arabe : مذهب مالكي, en berbère: Tamalikit) est l'un des quatre madhahib, écoles du droit musulman sunnite. Il est fondé sur l'enseignement de l'imam Mâlik ibn Anas (711 - 795), juriste (faqîh), théologien et traditionniste (mouhaddith) originaire de Médine.
Les principales « écoles juridiques » sunnites qui se sont historiquement imposées sont donc l'école hanafite, l'école malékite, l'école shâfi'ite et l'école hanbalite [6][6]L'école hanafite est aujourd'hui encore présente en Turquie, en…. 8.
L'origine des différences entre sunnites et chiites
Tandis que les chiites choisissent le fils spirituel de Muhammad, Ali, pour guider les croyants au nom des liens du sang, les sunnites décident de faire d'Abou Bakr, compagnon du Prophète depuis toujours, le premier calife.
Dans le cas du terme arabe salafiyya – qui donne donc salafisme en français – la racine est formée des trois lettres s-l-f, qui font référence à la préséance, à l'antériorité. Sur le plan religieux, ce terme désigne les Prédécesseurs ou les Devanciers.
Le salafisme semble séduire en premier lieu parce qu'il offre l'occasion d'un ancrage existentiel pour ces jeunes dont l'identité n'est pas encore bien établie. Ensuite, en procurant un sentiment d'appartenance et de communauté, il constitue un bouclier contre une société perçue et vécue comme méprisante.
À travers la sunna, les sunnites tentent d'imiter le Prophète. Ils considèrent que l'Histoire est prédéterminée, alors que les Chiites accordent plus d'importance à la liberté individuelle. Le chiisme se distingue également du sunnisme par l'existence d'un clergé très hiérarchisé.
Ghaleb Bencheikh en 2015. Ghaleb Bencheikh el Hocine (en arabe : غالب بن الشيخ الحسين), né le 27 août 1960 à Djeddah (Arabie saoudite), est un islamologue franco-algérien, réputé proche de l'islam libéral.
En Iran voisin, pays également à majorité chiite, le ramadan commencera aussi dimanche, de même que pour les chiites vivant au Liban.
Selon certaines, il serait mort d'une courte maladie, peut-être une pleurésie, pour d'autres, il serait mort empoisonné par une juive de Khaybar. Ibn Kathir, Ibn Hisham et Bukhari évoquent cette hypothèse, aujourd'hui peu usitée, de l'empoisonnement.
Sunnite, chiite : le clivage entre les deux branches principales de l'islam divise le monde musulman, notamment par l'instrumentalisation politique qu'en font les deux puissances régionales - Iran et Arabie saoudite. Ces deux branches se subdivisent à leur tour en rameaux : druze, alaouite, alévî, salafiste...
L'école hanafite est le madhhab avec le plus grand nombre de mouqallidoune (personnes faisant son taqlid) parmi les musulmans sunnites. Aujourd'hui, on estime qu'un tiers à la moitié de tous les musulmans du monde la suivent.
Géographiquement, les sunnites sont répandus en Afrique du Nord, dans la Péninsule arabique, en Turquie, en Syrie, en Afghanistan, au Pakistan, au Bangladesh, en Malaisie, en Indonésie, en Afrique subsaharienne et en Asie centrale.
L'imam mourut en 796 à l'âge de 85 ans à Médine après une courte maladie. Il fut enterré au cimetière Al Baqi de Médine, la prière funéraire (janâzah) fut prononcée à cette occasion par le gouverneur 'Abd Allâh b.
L'objectif est de compléter la lecture du Coran sur l'ensemble du mois de Ramadan. Les imams, souvent dotés d'une mémorisation complète du Coran, récitent chaque nuit une portion de manière à ce que l'ensemble du texte sacré soit couvert d'ici la fin du mois.
Elles furent établies par Mahomet, qui ne les dirigea cependant qu'occasionnellement de peur que cela devienne obligatoire pour les fidèles.
Il s'agit de l'arabe najdi (46,5 %), l'arabe hijazi (35 %) et de l'arabe du Golfe (1,6 %), etc., mais c'est l'arabe classique qui sert de langue écrite et de langue officielle.
Le fondateur du mouvement, Mohammed ben Abdelwahhab, est probablement né en 1703 dans la tribu sédentaire des Banu Tamim à 'Uyayna, un village de la région centrale du Nejd dans l'actuelle Arabie saoudite.
charia. Loi canonique islamique régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle, appliquée de manière stricte dans certains États musulmans.