Le Mutationnisme est une théorie de biologie évolutive, qui existait avant les travaux de Charles Darwin, et survit pendant plusieurs décennies comme alternative à sa théorie de l'évolution, dans une phase de l'histoire de la biologie connue sous le nom d'éclipse du darwinisme.
mutationnisme
Théorie de l'évolution, formulée par H. De Vries en 1901, qui attribue aux mutations un rôle essentiel et à la sélection naturelle un rôle mineur dans l'apparition d'espèces nouvelles. (L'évolution est alors perçue comme un processus discontinu et la spéciation comme un phénomène brutal.)
Le mutisme considère les mutations comme l'agent véritablement créatif du changement organique (par rapport à la sélection naturelle), conduisant à une évolution discontinue (par rapport au gradualisme postulé darwinien).
La théorie synthétique de l'évolution (ou TSE) est une théorie darwinienne de l'évolution basée sur la sélection naturelle de variations aléatoires du génome. Elle est aussi appelée synthèse néodarwinienne, théorie néodarwinienne de l'évolution ou plus simplement néodarwinisme.
Le darwinisme est le nom d'un paradigme clé en biologie, formulé par le naturaliste anglais Charles Robert Darwin (1809-1882), autour duquel gravite encore aujourd'hui l'ensemble des théories sur l'évolution du vivant, que ce soit pour le prolonger, l'infléchir ou le rejeter.
Dérive génétique : processus par lequel les fréquences alléliques changent dans les populations à cause de biais aléatoires d'échantillonnage dans la transmission des allèles d'une génération à l'autre.
Quand, dans L'origine des espèces (1859), Darwin propose sa théorie révolutionnaire, il n'a qu'un véritable rival1, le Français Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829), qui a présenté ses idées transformistes dès 1800 dans son Discours d'ouverture du Cours de l'an VIII.
Henri Bergson s'oppose à Darwin sur un point important : la réductibilité du phénomène vivant à une explication mécaniste, surtout pour des raisons épistémologiques liées à la fonction de notre intelligence ; celle-ci, dans une perspective pragmatique, vise l'action et constitue elle-même un outil d'adaptation.
La sélection naturelle est le mécanisme qui implique que les individus d'une espèce les mieux adaptés vont survivre et se reproduire. D'une génération à l'autre, les individus sont de mieux en mieux adaptés à leur environnement de par le passage des gènes liés aux caractères avantageux.
La théorie de l'évolution suggère que toutes les espèces vivantes sont en perpétuelle transformation et subissent au fil du temps et des générations des modifications morphologiques comme génétiques. Ce concept a été présenté par Charles Darwin dans son ouvrage L'origine des espèces publié le 24 novembre 1859.
Le long cou de la girafe est un avantage pour elle, pour attraper des feuilles en hauteur, plus nourrissantes, et aussi pour surveiller de loin ses ennemis. Mais cela ne présente pas que des avantages : quand la girafe doit boire, sa tête fait une brutale chute de 5 mètres !
La principale différence entre lamarckisme et darwinisme repose sur les mécanismes proposés pour expliquer l'évolution, Lamarck formule une loi de l'usage et du non-usage là où Darwin théorise la sélection naturelle.
L'évolution du vivant commence avec l'origine de la vie il y a au moins 3,8 milliards d'années. Les premières étapes, qui ne sont pas connues précisément, ont conduit à l'apparition des trois grands groupes d'organismes actuels connus, les bactéries, les archées et les eucaryotes.
La critique
Premier évolutionniste de son temps, Lamarck n'a pas réussi à prouver sa théorie par l'expérimentation. Les générations suivantes n'ont retenu de lui que l'hypothèse fausse de l'hérédité des caractères acquis alors qu'il fut l'un des rares et des premiers à défendre l'idée d'évolution.
Darwin, le père de l'évolutionnisme.
Selon lui, les espèces animales et végétales ont dû changer pour survivre, elles ont dû s'adapter aux variations de leur environnement. Seuls ceux qui survivent ont des descendances, c'est ce qu'on appelle « la sélection naturelle ». A la fin de cette longue évolution, les humains sont apparus parmi les autres animaux.
La théorie darwinienne de l'évolution pose des questions philosophiques fondamentales sur la place du hasard dans les phénomènes naturels, les relations entre le réel et les possibles, et la nature des nouveautés qui se révèlent dans l'évolution des organismes.
Ces mutations sont principalement reliées à des facteurs de risque comme : vieillissement, cigarette, alcool, drogues, radiations, produits chimiques, environnement, habitudes de vie, soleil, etc. Elles sont courantes et n'entraînent pas nécessairement de conséquences néfastes sur la personne.
SPÉCIATION, subst. fém. BIOL. ,,Formation, au cours de l'évolution biologique, d'espèces distinctes, génétiquement isolées les unes par rapport aux autres`` (L'Hér.
La dérive génétique est donc un mécanisme aléatoire (stochastique) qui va modifier la fréquence des allèles d'un gène dans la population en l'augmentant ou en la diminuant.
Bien que le transformisme de Saint-Hilaire soit distinct du transformisme de Lamarck, on y retrouve toujours l'idée de l'hérédité des acquis. Geoffroy Saint-Hilaire participa au transformisme principalement dans ce que l'on appellera la controverse des « crocodiles » de Caen contre Cuvier.
Dans le contexte de la Révolution française, Lamarck affronte Cuvier au sujet de l'existence, sur la Terre du passé, de catastrophes soudaines, responsables de l'extinction des formes fossiles et empêchant leurs transformations successives pouvant expliquer l'origine des espèces actuelles.
Mais, pour Lamarck, «la fonction crée l'organe» et ce sont les habitudes qui amènent la modification des organes, ces modifications transformant peu à peu l'espèce en se transmettant à la descendance.