Des variétés ornementales de la même espèce peuvent être plantées pour faciliter la pollinisation, comme Malus 'Hillieri', pollinisateur de pommiers. Dans les vergers commerciaux homogènes, traditionnellement, c'est le procédé utilisé pour assurer une présence suffisante d'abeilles pollinisatrices.
Mais le plus efficace est d'installer dans les serres des ruches de bourdons. Ces derniers font vibrer les fleurs, ce qui fait tomber le pollen, un peu comme une salière que l'on tapote pour obtenir du sel (les abeilles n'en sont pas capables).
La pluie, le vent et la température vont favoriser ou diminuer la dispersion des pollens dans l'air.
Ouvrez la fleur femelle et frottez délicatement le pistil avec les étamines de la fleur mâle. Soufflez sur le pistil pour vous assurer que le pollen est bel et bien collé. Refermez la fleur pollinisée jusqu'à ce qu'elle fane et que le fruit commence à se développer.
Comment se fait la pollinisation ? C'est en se déplaçant d'une fleur à l'autre que l'abeille concrétise l'opération de pollinisation. Elle recueille le pollen et le nectar.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les abeilles ne sont pas les meilleurs insectes pollinisateurs... Selon des chercheurs britanniques ayant mené une étude sur des mûriers sauvages, les pollinisateurs les plus efficaces sont les papillons de nuit !
Parmi les pollinisateurs, les plus efficaces sont sans conteste les insectes. Les insectes pollinisateurs appartiennent dans leur majorité à quatre familles : les hyménoptères (abeilles, bourdons, guêpes et fourmis), les lépidoptères (papillons), les diptères (mouches) et les coléoptères.
À l'aide d'un petit pinceau ou d'un coton-tige, recueillez délicatement le pollen de l'étamine de l'une des fleurs de citronnier. Le pollen doit être jaune et poudreux. Transférez soigneusement le pollen collecté sur le pistil (la partie centrale) de la même fleur ou d'une autre fleur.
Il y a bien d'autres plantes pollinisatrices à utiliser comme la bourrache, la giroflée arbustive, la marjolaine, la valériane, l'agastache… Une bonne diversité végétale dans le jardin attirera automatiquement les pollinisateurs et redynamisera la biodiversité de votre potager.
Priver la plante d'eau pour favoriser la fructification
Une plante privée d'eau pendant un certain temps fleurira rapidement (Faites l'essai par exemple avec une salade : privez-la d'eau en plein été et vous verrez que, rapidement, elle montera à fleur).
Tous les plants n'ont pas besoin d'être pollinisés. Les tomates, poivrons et aubergines se pollinisent naturellement avec le vent et les insectes pollinisateurs. Vous pouvez tout de même augmenter encore les chances de pollinisation en secouant légèrement les fleurs afin que le pollen se retrouve bien sur le pistil.
Il arrive même que des araignées, en chassant les pollinisateurs sur les fleurs, pollinisent à leur tour. Cette action de pollinisation est totalement liée à la reproduction d'une grande partie des plantes à fleurs.
Il suffit d'insérer un petit pinceau ou un coton-tige dans une fleur mâle (facile à reconnaître, car elle n'a pas d'ovaire à la base) pour ramasser du pollen jaune, puis de l'enfoncer dans le centre d'une fleur femelle (elle aura un ovaire à la base), touchant ainsi au stigmate.
La pollinisation manuelle effectuée par l'Homme permet de maîtriser ces paramètres. Elle consiste en un prélèvement de pollen sur le pistil de la fleur mâle qui sera ensuite placé au cœur de la fleur femelle afin qu'une fécondation puisse avoir lieu.
Le syrphe ne présentant aucun danger, il est donc inutile et déconseillé de chercher à s'en débarrasser. Si jamais vous avez reçu une piqûre, l'insecte incriminé n'était pas un syrphe.
Les jardiniers souhaitant éviter l'utilisation de pesticides pour lutter contre les pucerons et autres nuisibles ont à disposition des solutions naturelles non nocives, à savoir les auxiliaires de jardin. La coccinelle se trouve en tête de liste des insectes capables d'éradiquer efficacement les parasites.
Les chiffres sont sans appel : avec quelques 800 000 morts par an, le moustique est l'animal le plus meurtrier pour l'homme. Il devance ainsi largement le serpent (100 000 morts) ou encore le chien (35 000 décès). A titre de comparaison, cet insecte tue plus d'humains en 24h que le requin en 100 ans.
Les papillons, les syrphes et autres mouches, les bourdons, les moustiques… qui se nourrissent de nectar participent activement ainsi à la pollinisation. Certains coléoptères aussi. Mais ce sont surtout les abeilles qui assurent le meilleur transport des grains de pollen de fleur en fleur.
Pour remplir votre ruche piège, il est préférable de se munir d'au moins deux cadres de cire noircie. Ils s'avéreront plus efficaces que de simples cadres neufs ou de cire gaufrée pour amorcer le piégeage. Les cadres neufs qui composent le reste de la ruche sont frottés à la propolis.
La pollinisation est un mécanisme indispensable à la reproduction d'une grande majorité des plantes à fleurs de la planète. Ce processus consiste à transférer le pollen depuis l'appareil reproducteur mâle vers l'organe femelle de la fleur. Des vecteurs de pollen sont donc nécessaires pour mener à bien cette opération.