Formes : le burlesque, volontiers narratif, consiste à caricaturer les situations, à travestir les individus (humanisation des dieux, animalisation des hommes). Les situations les plus grossières, violemment contrastées, peuvent être racontées de manière mécanique.
« Burlesque » se dit aujourd'hui couramment pour désigner un comique exagéré, extravagant qui repose généralement sur un décalage entre la tonalité et le sujet traité dans un texte.
héroï-comique, héroï-comiques (Réf. ortho. héroïcomique)
1. Se dit d'un poème épique mêlé d'épisodes comiques (le Roland furieux de l'Arioste). 2. Se dit d'un sujet banal, traité, dans un but satirique, sur un ton épique (la Batrachomyomachie, le Lutrin de Boileau).
Le burlesque consiste à traiter un sujet noble dans un style bas ou familier. À l'inverse, le registre héroï-comique évoque un sujet vulgaire dans un style élevé. Exemple : la parodie héroï-comique Le Lutrin de Nicolas Boileau (1636-1711), qui raconte une querelle dérisoire au sujet d'un lutrin.
Définition. Le registre lyrique a pour but d'émouvoir le lecteur en exprimant des sentiments personnels. Il est le registre de l'expression des états d'âme et des émotions : les regrets, les plaintes, la joie ou encore la nostalgie.
Les premiers comiques français, André Deed (Boireau), Ernest Bourbon (Onésime) et Max Linder (Max), viennent du café-concert ou du théâtre de variétés. Ils inventent la forme burlesque, héritée du numéro de cirque et de music-hall.
Le registre didactique peut être identifié dans nombre de textes qui visent à convaincre leurs destinataires de la véracité d'un fait ou de la justesse d'une opinion. On peut donc considérer que nous sommes en présence du registre didactique dès que l'auteur se fait professeur.
Le registre ironique consiste à exprimer le contraire de ce que l'on pense ou de ce que l'on veut faire penser, non pour dissimuler la vérité, mais pour moquer la thèse adverse. Ce registre est souvent utilisé dans des textes polémiques.
Le sens commun dit : le burlesque est une comédie où le récit est souvent perturbé par des gags visuels, des événements incongrus, inattendus, accidentels ou prémédités. Avec des gags visuels fondés essentiellement sur un comique de geste, de mimique et non de mots. C'est le slapstick en opposition à la joke.
Le burlesque, la parodie, le poème héroï-comique sont des espèces du genre bouffon » (Littré). Le genre burlesque, fort décrié, dès les origines, est presque unanimement défini au XIXe siècle : « [genre] qui est d'un comique bas et outré ».
Le registre dramatique joue sur l'identification du lecteur avec les personnages mais crée la peur et l'inquiétude en mettant en scène la menace et la destruction dans des péripéties renouvelées où intervient le suspense. On exprime par raillerie le contraire de ce que l'on veut dire.
Le registre élégiaque est celui de l'expression de la mélancolie, du deuil et de la plainte d'un temps qui s'enfuit pour ne jamais revenir.
La tonalité lyrique est l'expression poétique des sentiments personnels.
Le registre satirique nourrit notamment la littérature des Lumières. Tout comme l'ironie, c'est un registre proche du registre polémique, mais il dénonce par la moquerie, se dispensant de la rigueur argumentative.
D'un comique extravagant ; saugrenu, grotesque : Il n'a que des idées burlesques. 2. Se dit d'un spectacle, d'un film où l'humour et la caricature s'allient à un irrationnel échevelé.
Quant au personnage de Charlot, il est lui aussi clivé : c'est un clodo qui singe des manières d'aristocrate, qui peut être tour à tour agressif et compatissant, cupide et désintéressé, agile et maladroit à l'extrême.
Le registre épique provient de l'épopée. On peut le trouver dans les romans, dans les récits historiques et même dans les pièces de théâtre ou les poèmes. Il met en avant les exploits d'un héros. On retrouve ainsi le champ lexical du combat, de l'héroïsme et du merveilleux.
Le registre épique (ou héroïque), également appelé "tonalité épique", repose sur la réaction d'admiration du lecteur devant les exploits de héros surhumains.
Le pathétique, tel qu'il le définit, implique une passivité de la victime devant le malheur, propre à inspirer la compassion, alors que « le tragique est lié à l'idée de nécessité et de fatalité du destin funeste, mais librement provoqué et accepté par le héros ».
Polémique : le registre polémique caractérise un texte qui s'attaque à des idées, qui dénonce violemment une situation.
Méthode : pour montrer qu'un texte est satirique, il faut identifier de qui ou de quoi le texte se moque (dans le texte 2, c'est des préjugés de ceux qui ont fait la pétition que l'auteur se moque), et expliquer comment il le ridiculise.
Le registre réaliste concerne les récits qui présentent des situations, des personnages, ou des lieux comme s'ils pouvaient avoir réellement existés. Il consiste à créer une illusion de la réalité et à donner l'impression du réel sans l'embellir.