Par définition, le risque de liquidité d'une entreprise se matérialise par une incapacité à honorer ses paiements à court terme (remboursement d'une dette bancaire, paiements fournisseurs, salaires, dettes fiscales…).
Le risque de liquidité correspondrait à la probabilité de survenance de l'état d'illiquidité. Borio (2000), Strahan (2008) et Brunnermeier et Pedersen (2009) définissent la liquidité de financement comme la capacité à obtenir du cash à court terme soit par la vente d'actifs, soit par un nouvel emprunt.
La liquidité bancaire est généralement considérée comme étant « la capacité à faire face à ses obligations de trésorerie suivant leur échéance » et est définie de deux façons 1. La littérature bancaire a tout d'abord retenu une définition étroite de la liquidité, également appelée « liquidité de financement ».
Le risque de non-conformité inclut notamment les dispositions relatives à la prévention du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, la conduite des activités bancaires et financières (y compris les conflits d'intérêts), la protection de la vie privée et des données, la législation fiscale et le droit du ...
Les banques ont également besoin de liquidité pour respecter les exigences qui leur sont imposées en termes de réserves obligatoires. Quand elles sont solvables, elles peuvent solliciter la banque centrale pour obtenir de la liquidité à court terme.
La liquidité est une mesure de la capacité d'un débiteur à rembourser ses dettes dans l'hypothèse de la poursuite de ses activités, à la différence de la solvabilité qui se place dans l'hypothèse de la cessation d'activités.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Identification du risque de crédit
La banque doit connaître la nature du risque auquel elle doit faire face. L'étape d'identification, consiste à définir le risque de contrepartie, à présenter ses formes et à identifier les différents facteurs qui en sont à l'origine.
Un risque financier est un risque de perdre de l'argent à la suite d'une opération financière (sur un actif financier) ou à une opération économique ayant une incidence financière (par exemple une vente à crédit ou en devises étrangères).
Comment définiriez-vous le concept de liquidité de marché ? Patrice Robert : Il s'agit de la capacité, pour tout opérateur de marché, d'échanger à tout moment un volume raisonnable d'actifs financiers.
La différence fondamentale entre la liquidité et la solvabilité réside dans la période prise en compte. On parle de liquidité à court terme et de solvabilité à long terme. Pour un particulier, par exemple, la solvabilité est la différence entre ses actifs (immobilier, placements financiers, etc.)
Exemples d'actifs liquide
Les actions, les obligations, les fonds du marché monétaire, les fonds communs de placement, les FNB, les bons du Trésor et les CPG (selon leur date d'échéance), les CELI, ainsi que les régimes enregistrés d'épargne-retraite (REER).
Les interactions entre solvabilité et liquidité bancaires
Il convient de rappeler quelques définitions de façon liminaire : la solvabilité d'une institution désigne sa capacité à payer ses dettes à tout horizon (court, moyen et long terme).
Les problèmes de liquidité
Les marchés peuvent être rendus illiquides par un fort déséquilibre entre offre et demande. Si l'offre se rétracte, les prix montent. Et inversement, si l'actif n'est plus demandé, le vendeur est obligé de consentir une forte baisse pour trouver preneur.
De façon générale, un risque financier désigne un risque de perte d'argent suite à une opération financière : achat ou revente d'actif financier, mais aussi vente de produits ou de services ayant une incidence financière.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
risque zéro l.m.
Risque considéré comme nul. Celui qui entreprend ou suscite une action considère qu'il prend un risque nul lorsqu'il espère ne prendre aucun risque en accomplissant cette action.
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
De fait, la banque doit alors faire principalement face à deux types de risques : le risque de marché et le risque de contrepartie.
Remarque : le risque de liquidité se traduit le plus souvent par une fourchette importante entre les prix d'achat et de vente de l'actif. Cet écart est conditionné par les anticipations d'évolution des cours, l'aversion au risque à un moment donné, et les informations sur la qualité des titres.
Ratio de liquidité générale
Assimilable au fonds de roulement, ce ratio permet de savoir si une entreprise est capable d'assumer (ou pas) ses dettes à court terme en les mettant au regard de ses actifs à court terme. Ce ratio doit toujours être supérieur à 1.
Le calcul du ratio de liquidité
Il existe deux méthodes de calcul : (actifs circulants – stocks / dettes à court terme de moins de 1 an) x 100. (créances clients + disponibilités / dettes à court terme de moins de 1 an) x 100.