Le sommeil léger est un état de sommeil superficiel où les personnes peuvent être facilement réveillées ou perturbées par des stimuli externes. Plusieurs troubles du sommeil sont associés à un sommeil léger, car ils perturbent la capacité du corps à atteindre les stades de sommeil plus profond et réparateur.
En une vingtaines de minutes le sommeil léger conduit au sommeil profond. Durant le stade du sommeil profond (N3), le ralentissement de l'activité cérébrale s'amplifie.
Pratiquer une activité physique dans la journée a une influence bénéfique sur la qualité du sommeil (4). Que l'on soit tennis, running, vélo, ou marche à pied, toutes les activités sont bonnes pour obtenir un bon sommeil.
– le sommeil lent léger se produit à l'endormissement, l'activité du cerveau se ralentit peu à peu, le dormeur est réveillé par le moindre bruit, il ne se perçoit pas alors comme ayant dormi ou vaguement somnolant. – le sommeil lent profond : le ralentissement de l'activité cérébrale s'amplifie.
La durée du sommeil profond est d'en moyenne 1 heure et 40 minutes par nuit, que vous soyez un petit ou un gros dormeur. Il dure plusieurs dizaines de minutes par cycle et ces cycles se répètent généralement 4 à 6 fois au cours de la nuit.
L'hormone de croissance est sécrétée. Le foie, les muscles et le cerveau refont leurs réserves d'énergie. Quel sommeil est le plus réparateur ? C'est pendant la phase de sommeil lent profond que l'organisme récupère le plus de la fatigue physique accumulée tout au long de la journée.
Situé entre la phase de « sommeil lent léger » et la phase de « sommeil paradoxal », il s'agit du moment de la nuit le plus important. En effet, c'est à cet instant que le sommeil impacte le plus notre développement (notamment au niveau du cerveau, de la mémoire, de la croissance des défenses immunitaires).
Le sommeil léger est important pour notre santé et notre bien-être. Pendant cette phase du cycle de sommeil, notre corps se régénère et notre esprit se repose. Un temps de sommeil suffisant, incluant une phase de sommeil léger adéquate, peut améliorer la qualité du sommeil et favoriser un sommeil réparateur.
Les symptômes du manque de sommeil profond
De nombreux facteurs de la vie quotidienne peuvent entraver la qualité de notre sommeil. On pense bien sûr au stress ou au surmenage, à l'exposition à la lumière bleue des écrans, ou encore à une activité physique trop intense avant le coucher.
Le sommeil lent profond correspond à la période de récupération physique et métabolique de notre organisme et de notre cerveau. Il s'agit du Stade 3 (N3) : environ 15 à 25 % du temps de sommeil total chez l'adulte. C'est la phase de sommeil qui permet la plus grande récupération physiologique pour l'organisme.
Plusieurs astuces au quotidien peuvent vous permettre de retrouver un bon sommeil, et d'augmenter votre temps de sommeil profond : ne pas passer trop de temps devant un écran avant de dormir (téléphone, tablette, ordinateur,etc). La lumière bleue qu'ils génèrent empêche la sécrétion de mélatonine.
Un sommeil réparateur est un sommeil qui permet de se sentir en forme dès le réveil. Si vous vous sentez épuisé lorsque vous ouvrez les yeux, puis fatigué et somnolent au cours de la journée, c'est que vous n'avez pas assez bien dormi, à la fois en termes de quantité que de qualité de sommeil.
Souvent, les personnes qui ont un sommeil léger sont sédentaires. Et en effet, en passant une journée au bureau ou derrière un ordinateur, difficile de donner à votre corps l'activité physique dont il a besoin. Alors, pour bénéficier d'un sommeil profond, l'heure est au sport !
Les adolescents (14 à 17 ans) : 8 à 10 heures. Les adultes (26 à 64 ans) : 7 à 9 heures. Les personnes âgées (65 ans et +) : 7 à 8 heures.
Pour la plupart d'entre nous, la durée idéale de la sieste est de 10 à 20 minutes, de préférence entre 12 h et 15 h. Si possible, buvez une boisson contenant de la caféine tout de suite avant. Faire la sieste peut s'avérer un complément sain à une saine hygiène du sommeil. Mais ne dormez que si vous en avez besoin.
Par exemple, lorsqu'une personne tombe en sommeil profond, son activité cérébrale se met à ralentir progressivement, créant des ondes lentes qui sont clairement perceptibles sur les enregistrements. Sa respiration sera également plus lente et ses muscles, relaxés.
Se réveiller fatigué(e) n'est pas grave si c'est ponctuel et si vous pouvez l'expliquer : journées fatigantes, stress, mauvaise hygiène de vie. En revanche, si cette fatigue matinale est quasi permanente, il faut penser à une dépression ou encore à une maladie sous-jacente.
Le plus souvent, cette forme d'asthénie est due à une dépression, à des troubles anxieux, à une phase dépressive d'un trouble bipolaire ou à des troubles du comportement alimentaire (anorexie mentale plus particulièrement).
La durée idéale du sommeil est extrêmement variable d'un individu à l'autre. Certains sont de longs dormeurs avec des besoins de sommeil de 9 heures ou plus (jusqu'à 12h par nuit !), d'autres sont des courts dormeurs ayant besoin de moins de 6 heures.
Ces problèmes peuvent correspondre à des insomnies (difficultés d'endormissement et réveils nocturnes), à des hypersomnies (sommeil excessif) ou à des parasomnies (somnambulisme, terreurs nocturnes, cauchemars, etc.)
La durée d'une sieste réparatrice
La plus régénératrice dure de 10 à 20 minutes car elle ne vous plonge pas dans le sommeil lent profond. En effet, quand le réveil a lieu au cours d'une phase inachevée de sommeil profond, on assiste alors à une inertie du sommeil, une sensation de somnolence et de brouillard.
Dormir dans le noir complet
Pour bien dormir, il faut s'exposer à la lumière en journée, mais aussi favoriser une ambiance tamisée en soirée, et dormir dans le noir le plus complet la nuit. La moindre source de lumière artificielle dans la chambre peut avoir des conséquences sur la qualité et la durée de notre sommeil.
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.
«C'est ce que l'on appelle l'inertie du sommeil, la période de transition entre le sommeil et le réveil. Le corps a besoin d'environ 30 minutes pour être de nouveau opérationnel», explique Jacques Taillard, chercheur à l'université de Bordeaux.