Les taux directeurs sont les taux d'intérêt à court terme fixés par les banques centrales (voir l'article consacrés aux banques centrales). Ces dernières les utilisent pour piloter leur politique monétaire et par conséquent contrôler la masse monétaire et réguler l'activité économique de leur pays.
Pour enrayer l'inflation, la Banque centrale européenne a enclenché une hausse de ses taux directeurs d'une ampleur inédite. Les conséquences sur l'économie sont vastes : immobilier, épargne, endettement des États…
Le taux directeur est le taux d'intérêt qu'une banque centrale, telle que la Banque de France ou la Réserve fédérale, appliquera aux banques commerciales pour les prêts. Le taux directeur est aussi appelé taux d'intérêt bancaire ou taux d'intérêt de base.
En augmentant le taux directeur, une banque centrale réduit la capacité d'emprunt des particuliers et des entreprises, ce qui peut ralentir l'économie et tempérer l'inflation.
La baisse des taux d'intérêt facilite l'accès au crédit pour les entreprises et les ménages, ce qui accroît la masse monétaire en circulation. Une banque commerciale peut restreindre l'accès au crédit des ménages et entreprises, même si les taux d'intérêt sont faibles.
Des taux faibles permettent généralement d'avoir une croissance économique plus élevée et de baisser ainsi le chômage. Si au contraire, les taux directeurs augmentent, la croissance et l'emploi baissent, car moins de liquidités sont octroyées à l'économie.
Pour contrer cette envolée inflationniste, la BCE a relevé de 75 points de base ses taux directeurs, à savoir le taux d'intérêt des opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt. Ces taux passent à respectivement 1,25%, 1,50% et 0,75% à partir du 14 septembre 2022.
«Le début de la baisse des taux devrait être en fin 2023», insiste Jimmy Jean, et ce, même si on s'attend à voir des signes de fléchissement de l'inflation dès le début de l'an prochain.
Les dates d'annonce du taux directeur pour le reste de 2022 sont également confirmées comme suit : le mercredi 7 septembre. le mercredi 26 octobre* le mercredi 7 décembre.
Si l'inflation dépasse le taux cible, la Banque hausse le taux directeur. Ce faisant, elle incite les institutions financières à majorer le taux d'intérêt applicable sur les prêts personnels et hypothécaires qu'elles proposent, et décourage les emprunts et les dépenses, ce qui relâche les tensions inflationnistes.»
Une hausse des taux d'intérêt est une bonne nouvelle pour les épargnants (vous toucherez plus d'intérêts sur votre épargne) et une mauvaise pour les emprunteurs (votre prêt vous coûtera plus cher). À mesure que les taux d'intérêt augmentent, les prêts immobiliers ou à la consommation vont coûter plus cher.
La politique monétaire conventionnelle
Puis la banque centrale monte ses taux directeurs lorsque le risque d'inflation devient trop élevé. Le coût du crédit augmente, les investissements chutent, la croissance économique ralentit, et les pressions inflationnistes cessent.
Mais quand cette valse folle va se terminer ? "Nous sommes au pic de l'inflation, elle va commencer à baisser en 2023", a déclaré hier Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement. Une stabilisation à venir pronostiquée par de nombreux experts.
La solution la plus simple est de passer par l'achat de parts de Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) , en acquérant des titres de patrimoine immobilier liés aux entreprises. Vigilance et prudence sont de mise, car le risque de défaut des sociétés est réel pendant la crise et la valeur des parts peut baisser.
Les principaux facteurs structurels en faveur de l'inflation sont : l'effet de "la loi de l'offre et de la demande". La pandémie a affecté les modes de vie et de travail et elle a modifié certains besoins.
La bonne nouvelle est la nette hausse des taux d'usure au 1er octobre 2022. Selon l'annonce de la Banque de France mercredi 28 septembre, les taux maximum légaux vont être relevés de manière significative pour le dernier trimestre 2022.
Michel Mouillart déclare, toujours dans les Echos, que le taux moyen toutes durées confondues pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 " pour redescendre lentement à 2,45 % fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024 ".
Scénario 2 : Le taux hypothécaire est resté à son niveau de juin 2022, soit 5,00, au T2 de 2022 et se maintient à ce niveau jusqu'au T4 de 2023. Scénario 3 : Le taux hypothécaire augmente pour passer à 6,00 au T2 de 2022 et reste à ce niveau jusqu'au T4 de 2023.
Les taux directeurs sont les taux d'intérêt au jour le jour fixés par la banque centrale d'un pays ou d'une union monétaire, et qui permettent à celle-ci de réguler l'activité économique.
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.
Les banques se prêtent entre elles parce que celles qui ont "trop" d'argent en prêtent à celles qui en manquent. Dans le système actuel, cela se passe sur le marché. Jusque dans les années 1980, en France, cela se faisait par l'intermédiaire de l'Etat. Il y en effet deux façons d'organiser tout cela.
En général, ce taux est positif : celui qui emprunte une somme d'argent paye un intérêt à celui qui lui prête. Lorsque le taux d'intérêt devient négatif, c'est l'inverse qui se produit : c'est l'emprunteur qui est rémunéré, il remboursera une somme inférieure à celle qu'il a empruntée.
Pour stabiliser les prix, et donc limiter l'inflation, la Banque centrale joue généralement sur les taux d'intérêt. La logique est assez simple : lorsque les taux d'intérêt sont bas, les particuliers et les entreprises seront plus enclins à souscrire un crédit pour financer leurs projets.