Les troubles du neurodéveloppement (TND) désignent les affections ayant pour point commun le « défaut de développement d'une ou plusieurs compétences cognitives attendues lors du développement psychomoteur et affectif de l'enfant, qui entraîne un retentissement important sur le fonctionnement adaptatif scolaire, ...
Ils regroupent les troubles du développement de la communication et des interactions sociales (autisme), du développement intellectuel (déficience intellectuelle ou retard mental), du développement de l'attention (trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité ou impulsivité) et des fonctions associées ( ...
Les troubles neurodéveloppementaux se manifestent généralement lors de la petite enfance et avant l'entrée à l'école. Ils se caractérisent par un retard de développement et se traduisent par des atteintes cognitives, comportementales et sensorimotrices.
On parle de trouble du développement lorsque l'enfant rencontre des difficultés dans l'acquisition, l'assimilation ou l'utilisation de différentes aptitudes. Le trouble peut être léger et facile à prendre en charge - à l'aide d'interventions éducatives et comportementales - ou plus sévère.
Ce nom à la mode désigne les porteurs d'une atypie neuro-fonctionnelle. Spectre de l'autisme, constellation des "Dys", TDAH et autres hauts potentiels se découvrent sous un jour plus optimiste grâce aux avancées scientifiques. Plongée dans le monde très stimulant de la neurodiversité.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
Les enseignants sont souvent les premiers à remarquer chez un enfant un possible trouble de l'apprentissage. Parfois, les signes sont simples à identifier : l'absence de progrès en lecture, par exemple, ou encore l'incapacité de maîtriser les tables de multiplication, malgré des efforts manifestes.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ». Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités.
Les troubles des apprentissages couvrent les troubles en "dys" (dyslexie, dyspraxie, dysorthographie) et le TDAH (trouble du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité). D'autres symptômes y sont souvent associés : perte de confiance en soi, anxiété, agressivité, rejet de l'école…
Mouvements répétitifs, stéréotypies : gestuelles (battements des mains, mouvements des doigts devant les yeux) ou corporelles (balancements, tournoiements, déambulations, etc.)
Les troubles du comportement se divisent généralement en deux catégories : le trouble oppositionnel avec provocation et le trouble des conduites. Ils sont souvent associés à des antécédents familiaux de comportements difficiles, au stress familial et à une mauvaise gestion des émotions et des niveaux d'activité.
L'autisme n'est pas une maladie mentale. C'est un trouble du neurodéveloppement : c'est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliqués dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales…
Selon les recommandations (24, p. 11), trois classifications permettent de caractériser ce trouble en France : la CIM-10, le DSM-5 et la CFTMEA.
La maladie est transmise exclusivement ou préferentiellement par l'un des parents. Typiquement, les gènes soumis à l'empreinte génomique sont inactivés durant le développement de l'œuf, ou des cellules spermatiques, ou alors peu de temps après la fertilisation.
Le terme TSA cohabite pour l'instant avec celui de TED puisque la CIM-10 est toujours en vigueur, mais l'appellation TED tend à disparaitre du langage des cliniciens et des professionnels puisque celui de TSA est plus récent (2013).
Le syndrome d'Asperger, par exemple, est un TSA associé à un très bon développement intellectuel. Cependant, un tiers des personnes concernées par un TSA présente une déficience intellectuelle, de gravité très variable.
Difficultés d'apprentissage
Un enfant peut présenter des retards et des difficultés significatives dans ses apprentissages sans pour autant avoir un trouble d'apprentissage. de fréquents changements d'école qui ont demandé beaucoup d'adaptations, etc.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Causes du déficit intellectuel
Certaines affections sont génétiques. D'autres sont présentes avant ou lors de la conception, d'autres encore se manifestent soit pendant la grossesse, soit pendant ou après l'accouchement. Le facteur commun est un trouble de la croissance et du développement cérébral.
Les symptômes n'apparaissent souvent qu'après plusieurs mois : grosse langue, hypotonie, somnolence, hypothermie, constipation, bradycardie, ictère prolongé.
Très souvent, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l'hérédité, des facteurs d'origine environnementale ou des complications liées à la naissance.
"Le HPI n'est pas un trouble mais une caractéristique de la personne, rappelle notre interlocutrice. On ne peut donc pas parler de diagnostic et de symptômes, mais d'identification et de caractéristiques associées." Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas être HPI et anxieux ou dépressif.
Tous les troubles psychiques sont-ils l'expression d'un fonctionnement neuro-atypique ?), le Haut Potentiel Emotionnel est sans aucun doute une caractéristique neuro-atypique. Le décalage massif lié à une intelligence émotionnelle très élevée correspond bien à une forme de neurodiversité.