Pour Socrate relayé par Platon, la finalité de l'éducation est donc l'orientation vers la vérité du Bien et des valeurs qui en dérivent, une formation qui vise l'excellence intellectuelle et morale de l'homme, l'arétè des Grecs.
Ainsi, par analogie, Socrate conçoit la pédagogie comme un travail d'accouchement des esprits des élèves. En effet, l'apprentissage est, selon lui, un travail de réflexion et de remise en question de ses propres connaissances dont la finalité est d'élaborer une nouvelle représentation de la réalité.
L'éducation s'adresse à la fois au corps et à l'âme: elle vise à la perfection de l'un et de l'autre.
Pour Aristote, la finalité de l'éducation est identique à la finalité de l'homme. Évidemment, toute éducation vise, explicitement ou implicitement, un idéal humain. Mais, pour Aristote, l'éducation est indispensable pour l'actualisation complète de l'homme. Le bien suprême auquel tout homme aspire, c'est le bonheur.
Je crois qu'on ne peut mieux vivre qu'en cherchant à devenir meilleur, ni plus agréablement qu'en ayant la pleine conscience de son amélioration. Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue. Il n'y a point de travail honteux. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Il prétend avoir reçu comme mission d'éduquer les hommes et pense que l'ignorance est la source de l'injustice. Socrate a de nombreux disciples comme Xénophon, Platon, Alcibiade, mais il n'a laissé aucun ouvrage car son enseignement est entièrement oral.
L'éducation a précisément pour but de conduire l'homme vers sa propre humanité. Elle lui permet de faire l'apprentissage de la liberté. Famille et école ont des rôles bien distincts mais complémentaires: ce sont les deux piliers de l'éducation.
Selon Kant (2004 : 104), rappelons-le, l'éducation vise à sortir l'humain de l'animalité pour le destiner à l'humanité. Pour lui, il existe des germes du bien en l'humain à partir desquels il doit se déployer pour « s'améliorer lui-même, se cultiver lui-même, et s'il est mauvais, développer lui-même sa moralité ».
1. Action d'éduquer, de former, d'instruire quelqu'un ; manière de dispenser cette formation. 2. Mise en œuvre de moyens propres à développer méthodiquement une faculté, un organe : Éducation du goût.
L'éducation « travaillait » l'enfant en vue de le rendre conforme à un modèle idéal répondant à des normes sociales. Dans l'optique de Rousseau, la situation doit changer du tout au tout. Selon lui, il ne faut pas traiter l'enfant comme un moyen, mais plutôt comme une fin absolue.
La philosophie pythagoricienne se résume en cette formule : tout ce qui existe est un nombre ; l'essence et le principe des choses est le nombre. Pour comprendre le sens de cette formule, en apparence bizarre, il faut se souvenir que les pythagoriciens étaient très versés dans l'étude des mathématiques.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
L'éducation à la liberté de penser qu'il propose commence par le doute. Mais il ne tourne pas simplement le dos aux traditions et aux maîtres, dans un geste d'émancipation. Il vise, dans une soif de vérité, à nous affranchir des préjugés et de notre tempérament de suiveur par le biais de la méditation.
C'est que le moyen (la discipline) semble ici contredire la fin visée (la liberté et l'autonomie). On comprend dès lors qu'aux yeux de Kant, « un des plus grands problèmes de l'éducation [soit] de concilier sous une contrainte légitime la soumission avec la faculté de se servir de sa liberté ».
Car aller à l'école, c'est s'épanouir, acquérir des compétences et des connaissances pour pouvoir choisir son avenir. C'est briser le cycle de la pauvreté et sa transmission d'une génération à la suivante. C'est aussi apprendre à se protéger et à protéger les autres des maladies.
L'objectif général de l'éducation est de développer au maximum le potentiel de l'enfant et de lui offrir un maximum de chances de participer pleinement et de façon responsable à la vie d'une société libre.
Outre les grands noms cités précédemment, ils font une place à Montaigne, Alain, Bachelard, Binet, Freinet, Bourdieu et Morin, en ce qui concerne la France, ainsi qu'à Korkczak, Vigotski, Illich, Winnicot, Skinner, Rogers et Gardner.
L'éducation, avec Socrate, est devenue, en effet, une question pour philosophes, parce qu'avec Socrate la philosophie même est issue de la préoccupation d'un éducateur.
Plus précisément, son accusateur, Mélétos, lui reproche trois choses : ne pas reconnaître les dieux de la cité, avoir introduit de nouvelles divinités à Athènes et corrompre la jeunesse. C'est de cela que Socrate doit répondre. Comment s'est déroulé son procès ?
La thèse de Socrate dans ce passage consiste à soutenir qu'un bon orateur est celui qui dit la vérité et il affirme ainsi que la véracité des propos compte infiniment plus que la beauté , le style du discours ou encore l'éloquence de celui qui parle.
Vivre une vie philosophique, c'est donc vivre conformément à la raison ainsi définie – nous pourrions dire la raison philosophique – dans toutes nos actions. Socrate avait une idée très particulière sur ce que vivre conformément à la raison impliquait, et sur ce point il n'a pas toujours été suivi par ses successeurs.
En effet, Socrate est, avant toute chose, le premier philosophe ayant théorisé la sphère de l'intersubjectivité et ayant établi le rapport, constitutif de la recherche philosophique, entre un Je et un Tu ; mais il est en même temps le premier philosophe de la subjectivité, car, grâce à lui, la figure de l'individu se ...