Les blessures intérieures sont des traumatismes (abandon, accident, maladie, échec, humiliation, injustice...) qui ont été mémorisés dans l'inconscient et dans les cellules.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Savoir reconnaître ses blessures
« Prendre conscience de ses blessures peut être désagréable, mais cela est nécessaire pour guérir». Par ailleurs, rappelons qu'accepter une blessure ne signifie pas être d'accord avec elle mais la regarder, l'observer et se dire qu'elle va nous enseigner.
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
La blessure d'abandon est un ressenti vécu dans l'enfance, qui est apparu suite à l'absence - physique ou mentale - d'un parent ou d'un proche, à une impression d'insécurité, ou à un attachement qui n'a pas pu se faire convenablement.
Si vous êtes sensible à la colère ou au comportement des autres, comme boire trop, exprimez-le et dites-lui ce dont vous avez besoin, fixez des limites. Encore une fois, en s'affirmant, vous faites maintenant en tant qu'adulte ce que vous ne pourriez pas pu faire en tant qu'enfant.
Il s'agit du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de la trahison et de l'injustice. “Ce sont les blessures qui nous viennent d'expériences passées non acceptées. Elles peuvent s'étendre du simple souvenir marqué par une émotion désagréable ou une absence de sens, aux traumatismes.
La blessure de la trahison est une souffrance émotionnelle liée à la peur permanente d'être trahi, trompé, abandonné. La personne qui en souffre portera le masque de quelqu'un de très contrôlant avec ses proches ou dans son couple.
La cause la plus fréquente de blessure est un entraînement inadéquat – par exemple, ne pas accorder aux muscles assez de temps pour récupérer après une séance d'exercice (ils ont besoin de 48 heures de repos), augmenter l'intensité trop rapidement et ne pas s'arrêter lorsque la douleur s'accroît pendant l'exercice.
Le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison et l'injustice : cinq blessures fondamentales à l'origine de nos maux, qu'ils soient physiques, émotionnels ou mentaux. Lise Bourbeau, grâce à une description très détaillée de ces blessures, nous mène vers la voie de la guérison.
La réponse est que notre cerveau est structuré pour répondre de cette façon. Lorsque nous sommes rejetés, abandonnés ou subissons une perte, les mêmes zones du cerveau impliquées dans la douleur physique sont activées, à savoir l'insula antérieure et le cortex cingulaire antérieur.
Ce rejet de l'autre et de la relation amoureuse apaisée pourrait relever de la théorie de l'attachement. Il se cache probablement dans votre passé, peut-être lointain, une raison, un souvenir, qui vous empêche de croire que vous avez le droit d'aimer et d'être aimée.
En psychanalyse, on parle de blessure narcissique pour désigner les atteintes du narcissisme, c'est-à-dire, pour un individu, les altérations du sentiment d'amour et d'estime pour soi-même.
Les blessures de l'enfance ont le goût du rejet, de l'abandon, de l'humiliation, de l'abus, de la trahison, de l'injustice, de la détresse, de la non-reconnaissance, de la carence affective, de la maltraitance physique, verbale ou par défaut de soins.
L'idée est d'amener la personne à prendre conscience qu'elle est une victime, pour mieux apaiser ses sentiments de culpabilité et de honte. "Le rôle du thérapeute est d'aider à prendre du recul sur ce qui s'est passé et de montrer que c'est au parent, et non, à l'enfant d'endosser la responsabilité de la maltraitance."
La première cause de la jalousie, c'est la peur de perdre l'autre. Elle nait dans cette douleur, ce sentiment terriblement frustrant : celui de ne pas pouvoir se sentir unique et indispensable ! Ce sentiment naturel découle de la blessure narcissique que nous avons connue petite.
A chaque blessure correspond un masque : Ainsi, le rejet adopte le masque du fuyant : il peut fuir les relations, il peut fuir dans l'imaginaire, les conduites à risques. Il peut même se fuir lui-même.