Les monocytes sont de gros globules blancs, ayant pour fonction de détruire certains types de virus et bactéries afin de protéger l'organisme contre le développement d'une infection. "Les monocytes sont spécialisés dans le nettoyage des cellules vieillissantes", précise le Dr Yves Fouré, médecin généraliste.
Avoir trop de monocytes ou monocytose est également le signe le plus courant de la leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC). C'est un type de cancer qui commence dans les cellules qui produisent du sang dans la moelle osseuse.
Le taux de monocytes peut être évalué par une NFS (numération formule sanguine). Les normes retenues varient selon le laboratoire mais, habituellement, le taux de monocytes est considéré comme normal chez l'homme et la femme adultes lorsqu'il est compris entre 80 et 1 000/mm3 .
Des antibiotiques sont administrés pour traiter les infections, et une greffe de cellules souches. en apprendre davantage peut guérir la maladie.
Définition et rôle
Les monocytes sont de gros globules blancs, ayant pour fonction de détruire certains types de virus et bactéries afin de protéger l'organisme contre le développement d'une infection.
Définition des monocytes
Ils sont alors capables de phagocyter, c'est-à-dire d'ingérer, les microbes pour les neutraliser. À noter : comme l'ensemble des cellules sanguines, les monocytes sont produits au niveau de la moelle osseuse, à partir des cellules souches hématopoïétiques.
Généralement, une augmentation du taux de leucocytes ou hyperleucocytose indique que l'organisme se défend contre une infection. Il s'agit souvent d'une infection virale sans gravité, comme un rhume, plus rarement d'une infection plus grave comme une péritonite (inflammation d'origine bactérienne du péritoine).
En dessous de 3 500 leucocytes par mm3, on parle de leucopénie, au-dessus de 10 000 leucocytes par mm3, il s'agit d'une hyperleucocytose. Entre 10 000 et 15 000, on dit qu'elle est modérée, au-delà de 15 000, on parle d'hyperleucocytose franche.
La leucémie s'accompagne, dans sa première phase, de fièvre, d'infections à répétition (pneumonies, bronchites, angines persistantes malgré les antibiotiques…), de fatigue liée à une anémie, de perte de poids. La coagulation du sang se faisant mal, des ecchymoses ou des saignements anormaux peuvent apparaître.
Le taux de lymphocytes est bas lorsqu'il est inférieur à 1500/mm3. Ce phénomène appelé "lymphopénie" entraîne un déficit immunitaire et il peut être la conséquence de : maladies touchant le sang comme les leucémies.
Cependant, une augmentation du nombre de globules blancs est également provoquée par des cancers de la moelle osseuse (tels que la leucémie Présentation des leucémies Les leucémies sont des cancers des globules blancs ou des cellules qui se développent en globules blancs.
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
Cela se traduit par une diminution du nombre de globules rouges (à la clé, une anémie responsable de fatigue et pâleur), une baisse du nombre de plaquettes (avec un risque d'hémorragie) et du nombre de globules blancs (entraînant une fragilité du système immunitaire, et donc un risque majoré d'infections).
D'autres symptômes, tels que de la fatigue intense, des humeurs irritables, des maux de tête et des migraines sont caractéristiques d'une leucopénie. De plus, le système immunitaire devenu déficient, le patient souffrant de leucopénie se voit courir un risque plus important de développer certaines infections.
Un nombre élevé de globules blancs peut se retrouver dans différentes conditions comme des infections bactériennes ou virales, fongiques ou parasitaires, dans les conditions inflammatoires comme l'arthrite rhumatoïde, les vasculites, la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse, dans certaines atteintes de la moelle ...
La moelle osseuse produit continuellement de nouveaux globules rouges et globules blancs. Le système lymphatique comprend la moelle osseuse, la rate, le thymus (chez les enfants) et les ganglions lymphatiques.
Les médicaments de chimiothérapie ont souvent des effets indésirables sur le sang et la moelle osseuse. Ils peuvent entraîner : Une baisse du nombre de globules blancs (leucopénie), en particulier des polynucléaires neutrophiles (neutropénie) ou des lymphocytes (lymphopénie).
les monocytes classiques, caractérisé par une expression de niveau élevé du récepteur de surface cellulaire CD14 (monocyte CD14 ++) les monocytes pro-inflammatoires non classiques avec une faible expression de CD14 et avec une co-expression supplémentaire du récepteur CD16 (monocyte CD14 + CD16 +).
Une baisse des plaquettes, appelée thrombopénie, entraîne un risque hémorragique. Les plaquettes sont basses, lorsque leur nombre est inférieur à 100 000/mm³. Le risque hémorragique est majeur en dessous de 30 000/mm³.
Structure des monocytes
Les monocytes sont de grosses cellules sanguines (de 20 à 40 micromètres de diamètre) mobiles produites par la moelle osseuse, à partir des cellules hématopoïétiques, et plus particulièrement à partir des monoblastes.
Les monocytes sont un type de globules blancs. Une augmentation ou une diminution de leur nombre dans le sang peuvent être liées à différentes maladies, bénignes ou malignes.
Consommer du saumon, des sardines, du maquereau, du hareng ou encore du foie de morue ou de l'huile de foie de morue particulièrement riches en oméga 3, favorise le renforcement de notre système immunitaire et le développement de certains globules blancs tels que les lymphocytes T et les NK.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer. Si aujourd'hui elle ne permet pas de le diagnostiquer à elle seule, ça sera sûrement le cas d'ici quelques années.