La terre de bruyère est une terre issue de l'accumulation de matière organique peu active. Composée de silice, de carbonate de chaux, d'humus, elle se forme de la décomposition de végétaux dans un sous-sol siliceux oligotrophe, typiquement la lande à bruyère et ajonc.
La terre dite de bruyère est un terreau classique qui a été acidifié par la suite afin de convenir aux plantes de terre de bruyère comme le rhododendron, le camélia, l'azalée ... La terre de bruyère (véritable) quant à elle, a été prélevée directement dans un milieu naturel.
La vraie terre de bruyère, celle que l'on trouve dans la nature, est issue de la décomposition de bruyères (tiges, feuilles, racines). On la rencontre donc là où les bruyères poussent naturellement, comme les sous-bois riches en sable, au pied de résineux, ou bien dans les landes sableuses.
La terre « dite de bruyère » est un terreau fabriqué artificiellement. Il peut se composer de terre siliceuse, tourbe (déconseillée à présent car les tourbières sont de plus en plus rares), sable, écorces, aiguilles de pins, fibres végétales, compost. Son pH est aussi inférieur à 6.
Peut-on faire sa terre de bruyère ? Oui. On peut préparer facilement un excellent substrat pour les plantes acidophiles en mélangeant 30 à 40 % de sable à du compost de végétaux et/ou à du terreau de feuilles, comprenant une grande part de broyats de branches et de bois en voie de décomposition.
Le mélange de substrat utilisé sera : 50% de terre de bruyère, 30% de tourbe blonde et 20% d'écorce de pin moyenne, auquel il sera mélangé 4gr d'engrais à libération lente spécial plante de terre de bruyère par litre de substrat utilisé.
La terre de bruyère, ou dite de bruyère, est un substrat parfait pour la croissance et le développement des plantes acidiphiles, aux exigences spécifiques.
Elle est en complète opposition avec une terre argileuse. Vous pourrez l'identifier par la présence de chiendent ou de bruyère. Cette terre vous offre des récoltes précoces étant donné qu'elle se réchauffe très rapidement. Elle est facile à travailler et bien drainée.
La terre de bruyère est principalement utilisée pour permettre la culture de plantes ne supportant pas un sol au pH trop élevé. La Terre de bruyère permet également d'alléger les sols trop lourds ou argileux, donnant une meilleur aération des racines de vos plantes.
Il est possible d'acidifier les sols légèrement acides dont le pH est inférieur à 6,5 en leur ajoutant du soufre ou du sulfate d'ammonium.
La bruyère est une plante médicinale reconnue et largement utilisée. Elle est principalement consommée sous forme d'infusions ou de décoctions. Cette plante présente de nombreuses propriétés biologiques. Elle a notamment une action diurétique, permet de limiter les gènes urinaires et favorise l'élimination.
Pour les rosiers, une bonne terre se rapprochant du PH 7, dite « terre franche » ou « terre à blé » est idéale pour la plantation des rosiers.
La Bruyère cendrée est assez commune dans la moitié ouest de la France, les Pyrénées et les Cévennes où elle peut atteindre 1500 m d'altitude. Elle manque dans l'Est et les Alpes.
L'origine de la terre de bruyère provient de la décomposition des bruyères, d'où son nom. Il s'agit donc d'un substrat acide, son pH avoisine 4 ou 5 et ne dépasse pas 6,5.
Quand est ce qu'il faut utiliser de la terre de bruyère ? L'usage de cette terre de bruyère peut être varié en jardinage, mais sa principale utilisation est dans la plantation des plantes acidophiles et calcifuges comme les azalées, le camélia, les érables de Japon, les hamamélis, les bruyères, etc.
La sélection des 7 meilleurs terreaux à choisir en 2023 :
BioTechnology Super Light Mix : enrichi en engrais biologique pour booster les plantations. Vilmorin Terreau Universel : idéal pour le développement des plantes vigoureuses. Solabiol Terreau Complet : le meilleur support pour un potager.
Les Bruyères, plantes de terre de bruyère par excellence, trouvent leur bonheur à la mi-ombre. Leur emplacement idéal se trouve aux pieds de grands feuillus légers et caducs comme les bouleaux par exemple.
Où et quand planter la bruyère
- Réservez-lui une place ensoleillée, même assez chaude mais non brûlante, elle se plaira aussi à mi-ombre. - Elle réclame un sol neutre à acide (non calcaire !). Une terre légère, bien drainée sèche (comme la terre des landes) ou humide (comme celle des tourbières).
Le pH (ou « potentiel d'hydrogène ») mesure l'acidité ou l'alcalinité de votre sol : si le pH est inférieur à 7, la terre est acide; s'il est supérieur à 7, la terre est alcaline, tandis qu'un pH de 7,0 définit un sol neutre. Toutefois, certains végétaux ont besoin d'un sol franchement acide pour pousser correctement.
Les sols calcaires sont en général basiques, alors que les sols sableux ou très riches en matière organique (voir humus) sont plutôt acides. La plupart des plantes s'accommodent d'un pH autour de la neutralité (de 6 à 7,5).
La technique de la boule ou du boudin
Si vous n'arrivez pas à faire de boudin, votre terre est sableuse. Si vous obtenez une boule légère et collante, votre sol est calcaire. Prenez votre boudin et tenez le par une extrémité Si le boudin se tient alors votre terre est argileuse.
Les plantes de terre de bruyère sont les seules à accepter les paillis d'aiguilles de pin et d'épicéa.
Les espèces et les variétés de Bruyères sont si étendues qu'il est possible d'avoir des fleurs toute l'année avec une variation de couleurs allant du blanc au mauve violet, en passant par tous les dégradés de rose vers le rouge.
Les tillandsias, de la famille des Broméliacées, sont cousins de... l'ananas ! Ce sont des plantes que les botanistes appellent « épiphytes », car elles poussent naturellement en s'accrochant sur des arbres, des roches, des falaises, des cactus... et même des câbles téléphoniques.
Le terrain est léger, sableux, pierreux, ou composé de mauvaise terre de remblai : Ajouter au moins 50 % d'un mélange de terreau + bonne terre végétale, afin de donner aux plantes toutes les chances d'un bon enracinement. Un apport de compost sera toujours apprécié.