Clé de voûte de toute cérémonie, il combine travaux techniques et prestations de service. Il procède ainsi à la préparation du défunt, effectue la mise en bière et organise le convoi funèbre de l'office au lieu de recueillement. En toute discrétion, il veille au bon déroulement de la cérémonie.
Il accueille, conseille et assiste la famille du défunt pour tout ce qui concerne l'organisation des obsèques. Il est de fait le plus proche interlocuteur de la famille et se doit de leur apporter un soutien moral.
Il n'y a pas de diplôme spécifique pour devenir assistant funéraire, mais un niveau bac ou bac+2 est préférable, avec une orientation commerciale. Une formation de 140 heures, dispensée dans des établissements agrémentés, dans les douze mois suivant l'embauche, est obligatoire.
Aussi, en salaire débutant, les ouvriers et employés liés aux pompes funèbres touchent un salaire qui varie entre 1570 € et 1650 € net par mois. Concernant les techniciens, agents de maîtrise liés aux pompes funèbres, le salaire de départ avoisine les 1720 à 1780 € par mois en net.
Le funéraire est avant tout destiné à des personnes aimant le relationnel, l'accompagnement, et éprouvant le besoin de se sentir utiles. Que l'on accède aux emplois du funéraire par vocation, par réorientation, ou parfois par les hasards de la vie, la pluralité de métiers permet de trouver chaussure à son pied.
Porteur funéraire, un métier accessible sans diplôme
Le métier de chauffeur-porteur funéraire fait partie de ceux accessibles sans diplôme. "La formation dure 16 heures et est financée par l'entreprise" explique Florence Fresse, déléguée générale de la fédération française des pompes funèbres.
Pour exercer ce métier, aucun diplôme n'est requis, toutefois il convient de passer une formation de niveau I portant sur la réglementation et la législation du milieu funéraire, la psychologie et la sociologie du deuil, ainsi que sur l'hygiène, la sécurité et l'ergonomie.
Pour travailler dans une morgue, il est nécessaire de suivre une formation d'agent de chambre mortuaire ou bien de vous préparer au métier de thanatopracteur ou à celui de médecin légiste. Parcours F vous présente les métiers exercés dans une morgue, les formations pour y accéder, et les qualités requises.
Le salaire d'un croque-mort avoisine les 1 700 euros par mois.
Cette formation est dispensée par l'Institut français de formation des professions funéraires et les écoles d'infirmiers. Elle comprend 80 heures d'enseignement (40 heures de formation théorique, 40 heures de formation pratique dans le cadre de stages).
Les raisons de travailler en tant que conseiller funéraire
Le conseiller funéraire est le premier interlocuteur des proches endeuillés. Il les conseille et les accompagne tout au long de l'organisation des funérailles. Il se charge également de la réalisation des différentes démarches administratives après décès.
Généralement, c'est la police ou les gendarmes qui devront s'en acquitter. Dans les petites villes, c'est le maire qui remplit cette tâche. Un des proches doit alors aller reconnaître le corps ; il convient qu'il soit solide psychologiquement, notamment si la dépouille est très abîmée.
Le guichetier (gardien) qui tient le guichet de la morgue porte le nom de « morgueur ».
Contrairement à la chambre mortuaire qui se situe dans une institution de soins, la chambre funéraire est une structure extérieure, à part entière, gérée par une entreprise de pompes funèbres, pour son compte propre ou celui d'une municipalité. Elle est aussi qualifiée de « funérarium ».
Le fossoyeur est un employé des pompes funèbres qui exerce dans un cimetière. Il effectue les différentes tâches, à savoir : le creusement et le remplissage des fosses, l'ouverture et la fermeture de l'éventuel caveau existant, la dispersion des cendres, l'exhumation d'un corps, la conduite du convoi funéraire…
Les porteurs-chauffeurs-fossoyeurs interviennent dans le cadre des obsèques depuis la mise en bière, jusqu'au stade final de l'inhumation ou de la crémation. Ainsi ils prennent en charge le corps à sa sortie de la chambre mortuaire et l'amènent à sa dernière demeure sous la responsabilité du maître de cérémonie.
Croque-mort, ou thanatopracteur, est un métier qui consiste à travailler avec le corps des défunts. Le croque-mort exerce son métier en tant que salarié au sein d'une pompe funèbre. Il assure la mise en bière des défunts, ainsi que leur transport jusqu'au cimetière le jour de leur enterrement.
Un diplôme de niveau CAP/BEP peut en faciliter l'accès. Une formation à la conduite de four de crémation est requise pour l'emploi d'opérateur de crémation. Un Certificat d'Aptitude à la Conduite en Sécurité -CACES- conditionné par une aptitude médicale à renouveler périodiquement peut être requis.
Le maître de cérémonie dirige et accompagne le convoi lors de ses différentes étapes : funérarium, lieu de culte, cimetière ou crématorium. Le maître de cérémonie est le garant de l'application du protocole. Il accueille les familles et place les participants lors de la cérémonie.
Son quotidien, le thanatopracteur (ou embaumeur) le passe avec les morts. Disons qu'il leur donne une apparence digne, au-delà de la vie. Entre le médecin légiste et les pompes funèbres, son travail consiste à présenter dignement les personnes décédées, notamment lors d'accidents.
Lors d'un décès, on procède à la mise en bière du corps, une étape obligatoire en France. La mise en bière consiste à déposer le corps d'un défunt dans une housse imperméable, puis dans un cercueil. Cette étape est effectuée par les agents des pompes funèbres chargés d'organiser les obsèques.
Le salaire du brancardier avoisine le S.M.I.C . Dans la fonction publique, le brancardier a le statut d'ASHQ (agent des services hospitaliers qualifiés). Il est rémunéré 1 593 € brut mensuel. Dans l'armée de terre : 1 362 € net mensuel (pour un célibataire sans charge de famille).