Le bilan inflammatoire permet de faire le diagnostic d'un processus inflammatoire, peut orienter le diagnostic de la cause et aide au suivi de l'évolution de la maladie, jusqu'à la guérison.
Le syndrome de réponse inflammatoire systémique (ou SIRS) est un syndrome clinicobiologique stigmate d'inflammation, défini par l'association de fièvre (ou hyperthermie), tachycardie, tachypnée et hyperleucocytose (ou leucopénie). Ce syndrome a pour avantage d'être simple et consensuel.
En cas d'infection, l'organisme déclenche une réaction inflammatoire aigüe. Voyons les principes d'un des éléments qui caractérisent l'immunité innée. La réaction inflammatoire est caractérisée par 4 signes cliniques invariables : rougeur ;gonflement ;chaleur ;douleur.
Les signes d'une inflammation dans l'analyse de sang
L'inflammation est caractérisée biologiquement par une augmentation de la protéine C réactive ou CRP, de la vitesse de sédimentation et de la quantité de globules blancs. Ceci traduit la mise en place des mécanismes de lutte de l'organisme contre l'agression.
L'inflammation est un phénomène faisant partie intégrante de votre système immunitaire. Un phénomène bénéfique qui vous permet de vous défendre contre les agressions (inflammation aigüe). Cependant, lorsque la réaction inflammatoire persiste dans le temps, elle peut entraîner des complications sur la santé.
Parfois, l'inflammation se traduit uniquement par une altération persistante de l'état général (c'est-à-dire une fatigue, un amaigrissement ou encore de la fièvre). Parfois il n'y aura aucun signe clinique mais uniquement des anomalies à la prise de sang.
Un bilan sanguin permet de rechercher des signes biologiques d'une inflammation et d'en évaluer l'importance. Plusieurs éléments peuvent être pris en compte : la vitesse de sédimentation (VS) : Ce test mesure la vitesse à laquelle les globules rouges du sang tombent au fond du tube sous l'action de la gravité.
Car sous l'effet d'un stress prolongé, le niveau de résistance des cellules au cortisol augmente et, dans ce cas, l'inflammation donc le développement de l'infection sont favorisés puisque l'effet anti-inflammatoire du cortisol est atténué.
Paradoxalement, l'analyse des tumeurs a permis de décrire le cancer comme étant lui-même une maladie inflammatoire chronique, avec des tumeurs parfois très inflammatoires et de plus mauvais pronostic.
Le taux moyen de la CRP était de 38,85mg/L. Les patients âgés de plus de 60ans avaient des taux de CRP plus élevés. Le stade de la tumeur n'influençait pas le taux de CRP. Les patients atteints de carcinome épidermoïde avaient des taux de CRP les plus élevés avec une moyenne de 72,17 mg/L suivis par l'adénocarcinome.
Certaines bactéries, à l'origine de maladies infectieuses libèrent des endotoxines qui sont à l'origine d'une fatigue musculaire supplémentaire. L'hépatite virale est un exemple de pathologie engendrant une fatigue particulièrement intense conduisant les personnes qui en sont atteintes à ne pas pouvoir se lever.
Le taux de CRP est considéré comme « normal » sous le seuil de 6mg/L. Entre 6 et 10 mg/L : de légères augmentations sont parfois visibles en cas de diabète, tabagisme, obésité, femme enceinte… Entre 50 et 200 mg/L : cela révèle le plus souvent une infection bactérienne ou une inflammation sévère .
Une étude bien documentée a montré que les sujets déprimés qui subissent un stress psychologique par harcèlement moral présentent également une élévation du taux de base de la PCR. Il existe depuis peu des tests PCR ultra sensibles destinés à détecter le risque de maladie cardio-vasculaire.
L'inflammation dite de bas grade favorise le surpoids et est entretenue par lui. Elle met en place un terrain favorable à toutes les maladies chroniques y compris les cancers.
La maladie de Basedow est le cas de thyroïdite auto-immune le plus fréquent. Chez les personnes atteintes, 1 % de la population, surtout des femmes, les anticorps s'attaquent à la thyroïde, glande dont le rôle est la sécrétion et la régulation des hormones.
En tant qu'aliment anti-inflammatoire, le produit du pressage des olives est très utile pour lutter contre les douleurs articulaires. De plus, elle permet de stimuler la circulation sanguine, et ainsi d'apaiser les inflammations.
4. La banane. La banane est une vraie mine de minéraux alcalinisants, ce qui compense l'acidité générée par certains aliments que nous mangeons (viande rouge, céréales raffinées, sucre). Cela permet de rétablir la balance entre acidité et alcalinité dans l'organisme et donc de réduire la douleur.
Si vous prenez une collation, combinez des légumes ou des fruits avec une protéine comme du beurre de noix ou du fromage. Les fruits et légumes sont riches en antioxydants comme les vitamines A, C, E et K et les polyphénols, ce qui permet de réduire l'inflammation.
La farine raffinée ainsi que les produits à base de farine contenant du gluten (blé, seigle, orge) ; le sucre ; l'alcool sont également à éviter, car ils augmentent le taux d'insuline et de glucose, qui favorise l'inflammation.
"On ne peut pas détecter un cancer par une prise de sang. La CRP est un marqueur de l'inflammation qui peut s'élever pour beaucoup de maladies, notamment des infections.
Les biomarqueurs sanguins
Une prise de sang permet d'évaluer l'état de santé général et le fonctionnement des principaux organes. La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses.