« Prendre soin de quelqu'un, c'est porter une attention particulière à une personne qui vit une situation de soins qui lui est particulière, et ce dans un but de contribuer à son bien-être, à son autonomie » Page 11 11 1. Réflexion autour du mot soin Quand on prend soin de quelqu'un, on s'engage.
Parce que le soignant est avant tout un être humain, il ne peut pas faire abstraction dans sa pratique professionnelle de ce qu'il est, ni de ce qu'il vit avec les patients. Parfois déstabilisés, les soignants peuvent ressentir un sentiment d'impuissance.
En situation de soins, le professionnalisme commande des attitudes et des comportements qui se distinguent de ceux généralement adoptés en famille ou dans un groupe social. Par exemple, auprès du malade, l'infirmière doit toujours adopter un agir sérieux, bienveillant, respectueux et responsable.
Il se définit comme étant l'amour, la protection, l'approbation qu'une personne procure à une autre. Le soutien d'estime qui vise à donner à la personne une perception positive d'elle-même, de ses compétences, de sa valeur, de ses ressources, pour renforcer la confiance en soi.
L'aide-soignant dispense des soins de la vie quotidienne ou des soins aigus pour préserver la continuité de la vie, restaurer le bien-être et l'autonomie en collaboration étroite avec son équipe, dont le médecin et l'infirmier.
Le temps de la toilette doit être vécu le plus possible comme un plaisir. Le soignant entre dans l'intimité de la personne et le contact ne va pas de soi, surtout lors de la première rencontre. Ainsi, il est possible que, durant le temps de l'adaptation, la personne refuse toute aide.
Ces attitudes facilitatrices au cœur de l'approche centrée sur la personne reposent sur trois conditions essentielles que sont l'empathie, la congruence, le regard positif inconditionnel.
Communiquer avec bienveillance et empathie est la base de la relation soignant-soigné. Cela permet d'accompagner, de faciliter, de faire accepter les soins et de motiver le patient à évoluer vers un mieux-être.
Pour instaurer un climat de confiance et s'affilier au patient, il est important que le thérapeute soit empathique à l'égard du patient, et authentique dans ses propos et dans les sentiments qu'il manifeste. Cette attitude du thérapeute permet au patient de se sentir écouté, compris et respecté.
Pour la définir autrement, la posture professionnelle est l'acquisition de nombreuses valeurs, associant savoir, savoir être et savoir faire. Le soignant est dans un processus d'évolution constant et ininterrompu qui lui permet de se construire et de progresser dans sa relation avec la personne soignée.
Ainsi, le salaire d'une aide-soignante de classe supérieure (C2) va de : 1 255 euros nets par mois en début de carrière. à 1 575 euros nets par mois en fin de carrière.
Avoir de multiples possibilités d'évolution
Un autre avantage de la profession est qu'il existe de nombreuses possibilités de perfectionnement professionnel. Des passerelles pour devenir un auxiliaire de la garde d'enfants, de l'aide médico-psychologique, de la vie sociale auxiliaire ou d'ambulance sont possibles.
Devenir aide-soignant c'est s'engager dans un métier qui a du sens, au service des autres et « le cœur au bout des doigts ». Un métier où on se sent utile en œuvrant au quotidien pour le bien-être des patients. Choisir ce métier c'est développer des qualités humaines telles que l'écoute, la bienveillance, l'empathie.
L'objet du soin. Si on fait des soins pour traiter la maladie, on prend soin, en revanche, du malade. Si le traitement a pour objet la maladie localisée dans telle ou telle partie du corps, l'attitude qui consiste à prendre soin vise le malade pris dans sa globalité.
« Mens sana in corpore sano. » (« Un esprit sain dans un corps sain. ») « Heureux celui qui est sans maladie. » « Existe-t-il pour l'homme un bien plus précieux que la santé ? » « C'est posséder un trésor que de jouir d'une santé parfaite. »
Face à un refus de soin, le soignant ne doit pas abandonner, ni se déresponsabiliser. Le refus peut susciter un moment d'échange et de mise au point. Pour autant, il ne s'agit pas de harceler le patient, ni de devenir maltraitant.
La signature d'une attestation de refus de soins est "l'arme" ultime pour convaincre le patient. Il faut toujours laisser une porte ouverte, par exemple en donnant une ordonnance pour un traitement intermédiaire, inviter le patient à reconsulter et lui donner les moyens d'accéder aux soins d'urgence.
Respecter l'intimité, c'est donc d'abord séparer l'ordre, extérieur, des choses et des objets, de l'ordre spécifique de la personne, de son intimité, de la relation, de la présence. On ne fait pas une toilette (ordre des choses), on aide une personne à se laver.