Un cancer est hormonodépendant ou hormonosensible lorsque des hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses. Les principaux cancers hormonodépendants sont les cancers du sein et de la prostate, qui sont sensibles aux hormones sexuelles.
Un cancer hormono-dépendant est un cancer dont la croissance est, au moins au début, "boostée" par les hormones qui constituent des messages qu'utilise le corps pour dire à des cellules de se multiplier ou de fonctionner dans un certain sens.
Contrairement à la chimiothérapie ou à la radiothérapie, qui cherchent à tuer rapidement les cellules cancéreuses, l'hormonothérapie vise à entraîner leur mort à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
Un cancer du sein est HER2 positif quand les cellules cancéreuses fabriquent trop de copies (surexpression) du gène HER2. Un cancer du sein HER2 positif est plus agressif et plus susceptible de se propager qu'un cancer du sein HER2 négatif. Il risque également plus de réapparaître après le traitement.
Les cancers du sein dits « triple négatifs » constituent un groupe de tumeurs caractérisées par l'absence de récepteurs hormonaux (progestérone et œstrogènes) et de la protéine HER2 à la surface de leurs cellules. Ils ne sont donc pas éligibles aux traitements ciblant ces trois types de marqueurs.
Les cancers sont généralement classés en 3 catégories, à savoir les carcinomes, les sarcomes et les tumeurs hématopoïétiques : Le carcinome : les cellules cancéreuses se développent dans les tissus qui recouvrent les organes. Les tissus externes (l'épiderme) peuvent aussi être touchés.
le cancer du poumon (1,80 million de décès) ; le cancer colorectal (916 000 décès) ; le cancer du foie (830 000 décès) ; le cancer de l'estomac (769 000 décès) ; et.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
En général, les cancers du sein, du rein, des bronches, de la prostate, de la thyroïde ou colorectal ont potentiellement un plus fort risque de récidive car les métastases y sont plus fréquentes.
Le THS (oestrogène avec ou sans progestatif) est efficace pour atténuer les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes et la sécheresse vaginale, mais que l'utilisation du THS , même à court terme, est liée à l'accroissement des risques de caillots de sang, d'accidents cérébrovasculaires et des maladies coronariennes.
L'hormonologie est la science qui s'intéresse aux hormones, qui cherche à comprendre leur rôle dans l'organisme, leur fonctionnement ainsi que les dérèglements qu'elles engendrent quand leur production s'emballe ou, au contraire, s'amenuise.
– Le taux de survie à 5 ans est souvent utilisé par les oncologues et autres scientifiques travaillant sur le cancer chez les adultes. L'idée est que si 5 ans après la découverte du cancer le patient est toujours vivant, la probabilité est élevée que le cancer ait disparu de l'organisme.
On parle de guérison si aucune récidive n'est apparue plusieurs années après la fin du traitement. Ce nombre d'années varie en fonction du type de cancer et il est de minimum 15 ans dans le cas du cancer du sein.
Les cancers qui se soignent le mieux chez l'homme sont : les cancers de la prostate, le cancer du côlon, suivi des cancers ORL.
La fatigue est une lassitude et un manque d'énergie généralisés qui peuvent apparaître lors d'une hormonothérapie. La fatigue rend une personne plus lasse que d'habitude et peut nuire aux activités quotidiennes et au sommeil.
Le tamoxifène administré pendant 5 ans a longtemps été le traitement standard en situation adjuvante quel que soit le statut ménopausique, permettant une réduction significative du risque de récidive et de mortalité par cancer du sein à 15 ans de 39% et 30% respectivement (1).
«Fatigue, difficultés respiratoires, bouffées de chaleur, douleurs articulaires, prise de poids, sécheresse vaginale... Les effets secondaires des médicaments antihormonaux sont parfois si pesants qu'ils conduisent à des abandons de traitement», relate le Dr Inès Vaz-Luis, oncologue à Gustave Roussy.
L'hormonothérapie contre le cancer du sein
Les anti-estrogènes (tamoxifène, torémifène et fulvestrant) sont des médicaments qui bloquent l'action des estrogènes en prenant leur place sur les récepteurs à la surface des cellules. Ils peuvent être proposés à des femmes ménopausées ou non ménopausées.
L'hormonothérapie consiste en la prise d'un médicament qui soit bloque la production hormonale, soit s'oppose à son action ; cela permet ainsi de réduire la croissance des cellules cancéreuses.
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Le cancer le plus courant chez les femmes, le cancer du sein, est encore mieux soigné, avec un taux de survie moyen de 83%. Ces deux cancers sont mieux surmontés par les adultes d'âge moyen que par les jeunes.
Une régression spontanée sur 60 000 à 100 000 cancers
La régression spontanée d'une tumeur maligne peut s'observer en cas de cancer localisé mais également dans les formes métastatiques.
Le cancer du pancréas, ce tueur invisible.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.