Juger : Le cheval se juge lorsque l'empreinte d'un postérieur recouvre celle de l'antérieur du même côté. Il se méjuge si elle la dépasse. Il se déjuge si elle reste en deçà. Piste : Ligne double formée par les empreintes des 4 pieds du cheval.
C'est un phénomène physiquement naturel, qui n'est pas causée par des contractions musculaires spécifiques. Le bon pas comporte : L'engagement des postérieurs : le cheval «se méjuge» : quand le postérieur se pose en avant de l'empreinte du pied antérieur au pas et au trot.
Les juges doivent impérativement adapter leurs notes au « QUALIFICATIF » qu'ils utilisent en jugeant le cheval. Donc quand un juge dit « très bon dos" par exemple, c'est forcément 18 ou 19 et pas 16 ! Ne jamais utiliser l'expression « pas mal » que l'on entend souvent car elle ne veut rien dire.
Lorsque le cheval engage ses postérieurs “juste ce qu'il faut”, les traces des postérieurs recouvrent les traces des antérieurs. On dit alors que le cheval se juge. Lorsque les traces des postérieurs se positionnent devant celles des antérieurs le cheval engage vraiment ses postérieurs.
Il s'agit simplement d'effectuer un cercle au trot ou au galop et de laisser filer ses rênes sur un quart ou une moitié du cercle. Le cheval devant chercher à étendre son encolure vers le bas pour conserver le contact avec la main. La qualité du contact y est primordiale. Il doit être franc, mais souple !
Le bon cheval de saut d'obstacles doit être naturellement très respectueux des barres. Cela veut dire qu'il est très attentif a ne pas toucher les obstacles, qui se donnera les moyens en sautant bien au dessus pour s'assurer de ne pas faire de “faute” en renversant l'obstacle.
«Le contact doit provenir de l'énergie des postérieurs transmise jusqu'à la main par un dos souple, le cheval venant chercher le contact de la main, l'encolure et la nuque restant souples. Tirer avec les mains pour corriger le contact a pour effet de bloquer le dos et s'oppose à l'activité issue des postérieurs».
Le cheval, pour soulager son dos, préfère s'enfermer, s'enrouler complètement contre le mors. Du coup, il arrache les rênes vers le bas et tire fort pour pouvoir se soulager au niveau de l'arrière-main.
Ainsi, dès que vous mettrez trop de tension, la rêne se détachera. Montez avec des rênes très détendues, et remontez dessus petit à petit jusqu'à ce que le cheval fasse ce qui est demandé. Commencez sur des choses simples d'abord : des transitions, se poser sur le mors, etc.
Si un cheval tire sa langue sur le côté, ce comportement témoigne d'un inconfort plus ou moins important. La bouche ouverte, il peut alors rouler ou tirer sa langue.
Il s'agit d'une attitude de soumission, et cette posture est universellement répandue dans le règne animal. Quand le cheval abaisse sa tête ou que celle-ci est baissée manuellement par le cavalier, il devient plus calme, et ainsi, progressivement, l'abaisse encore plus.
Pour bien apprécier le modèle d'un cheval, il faut être capable de voir «à travers lui» son ossature. C'est elle qui permet de déterminer si le cheval aura ou non un bon modèle. La musculature c'est «l'enrobage», qui varie avec l'âge, le sexe, le travail.
Allez-y progressivement ! Comme pour une séance montée, il est important de faire une détente avant de le faire sauter. Marchez une dizaine de minutes, échauffez votre cheval à chaque allure et changer de direction fréquemment pour faire fonctionner son dos et ses diagonaux correctement.
Pour bien assouplir ton cheval tu peux déjà commencer par le faire marcher. De dix à vingt minutes selon les chevaux pour bien l'échauffer. Ensuite, commence par le faire galoper tête en bas. Reste en suspension pour lui faire la vie facile au début et laisser ses muscles se mettre en place sans effort.
Qu'est-ce que la rectitude ? « Un cheval est droit lorsqu'il peut s'incurver et se déplacer d'une égale manière des deux côtés dans les trois allures, et que les postérieurs suivent les traces des antérieurs en ligne droite comme sur les courbes.
La mise en main correspond au cheval qui a son chanfrein à la verticale ou légèrement en avant de la verticale. Sa nuque est le point le plus haut et cette attitude doit, dans l'idéal, rester stable aux 3 allures et dans tous les mouvements demandés.
? Le bidet à l'obstacle, les fleurs en dressage, l'eau en complet, la poubelle en promenade….
Le mors Baucher est un mors plus sévère que le mors simple. En effet, il dispose d'une action de levier et facilite la cession de la nuque. Cette action enroulera davantage votre cheval et l'incitera encore plus à s'encapuchonner.
Le mors releveur est un mors que l'on peut utiliser pour des chevaux sur les épaules et qui s'appuient sur la main. L'action de ce mors incitera votre cheval à passer ses postérieurs dessous (Sur son arrière main) et remonter son garrot. Cet effet permettra de le rééquilibrer et de le redresser.
Arnaud Serre: Il faut faire la différence entre la mise sur la main et la mise en main. La première étape, c'est la mise sur la main. C'est un cheval qui vient tendre ses deux rênes, il arrondit son encolure avec le chanfrein à la verticale ou juste le bout du nez en avant de la verticale.
Le headshaking est une pathologie du cheval dont la cause exacte est encore inconnue, même si on a démontré l'implication d'une hypersensibilité du nerf trijumeau. Cette affection se caractérise par des mouvements de tête intempestifs ainsi que d'autres signes tels que les frottements de nez et les éternuements.
Un cheval sur la main est un cheval qui tend également ses rênes d'une façon constante vers l'avant et légèrement vers le bas, sans résistance de la bouche ni de la nuque. Idéalement, le cheval doit avoir sa ligne du dessus tendue, ce qui implique une bonne impulsion.
Mieux vaut donc monter avec des mains proches et basses, les deux poignets à la verticale, légèrement tournés vers l'intérieur. L'articulation du poignet est essentielle. La première parade avec les mains se fait à ce niveau. Le poignet ne doit donc pas être figé.
Vous devez toujours rester calme, une petite tape et un « non » ferme suffiront. Vous ne devez pas laisser votre cheval prendre le dessus sur vous de cette façon. De même, s'il menace de frapper, donnez-lui une tape sur la croupe, toujours avec un « non » ferme.
On ne peut qu'inciter le cheval à s'incurver par une juste répartition du poids et de l'équilibre cheval/cavalier. Portez se dans un premier temps la rêne intérieure légèrement vers le bas et l'intérieur puis vers le garrot du cheval (sans le franchir évidemment). Elle place et infléchit mais ne prend pas.