Lors d'un choc traumatique, la personne conserve une empreinte psychologique indélébile d'un évènement traumatisant qui s'est passé au cours de sa vie. Il peut s'agir d'un attentat, d'une attaque, d'un viol, d'un accident de voiture ou d'un vol, dont la personne a été victime ou témoin.
Une fois la présence d'un stress post-traumatique identifiée, le patient, pour se reconstruire, peut se diriger vers une prise en charge thérapeutique telle que : l'hypnose, l'EMDR (Eye movement desensitization and reprocessing), ou en français « intégration neuro-émotionnelle par les mouvements oculaires », la ...
Les traumatismes peuvent affecter les émotions, la mémoire, la pensée, la perception de soi et les relations. Le plus souvent, les femmes subissent les effets des traumatismes si, enfants, elles se sentaient impuissantes et incapables d'échapper à la violence.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Les expériences traumatiques de l'enfance (ACEs) – qui incluent : maltraitances émotionnelle et physiques ; humiliation verbale ; abus sexuels; présence d'un membre de la famille sous addiction ou malade mental ; abandon parental, divorce, perte, décès, emprisonnement - peuvent endommager le cerveau en cours de ...
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
Ces stimulations se pratiquent de différentes manières : par le biais de mouvements oculaires (en suivant des yeux les doigts du praticien ou un stylo), par de stimulations tactiles (tapotements de manière alternée des genoux) ou par des stimulations sonores.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Il faut avant tout que les personnes traumatisées soient informées et protégées de toutes formes de violences et de stress trop important, cela permet de les faire sortir de leur état de dissociation et de limiter les réactivations de la mémoire traumatique.
Une personne qui souffre de burn-out est disposée à travailler, mais elle n'en a pas l'énergie. Dans le cas d'une dépression, la personne a de l'énergie, mais elle n'a pas envie de travailler.
Et elles peuvent apparaître bien plus tard : avec des flashbacks, un ressenti des mêmes douleurs, insécurités, angoisses… Si vous avez des reviviscences, vous souffrez peut-être d'un état de stress post-traumatique. Ce sont des indices concrets d'une mémoire « piégée »…
Les traumatismes infantiles
Des traumatismes plus graves peuvent entraîner des cas de trouble de stress post-traumatique chez les enfants et les adultes, avec des conséquences telles qu'une perte de conscience ou de mémoire, des problèmes relationnels, une vision déformée de la réalité et des problèmes émotionnels.
1.2.
Classiquement, quatre éléments permettant l'évaluation de la gravité ont été individualisés en traumatologie : le patient, le traumatisme, les variables physiologiques, les lésions anatomiques.
Les choses sont très différentes en cas de psychotraumatismes répétés. «Ils attaquent la capacité du cerveau à fabriquer du sens, c'est-à-dire à intégrer les différents processus cognitifs, émotionnels, physiques, en un tout cohérent.
Un trauma (du grec τραυμα = « blessure ») est une blessure physique ou psychique infligée à l'organisme, ou à la lésion locale qui en résulte. Le traumatisme renvoie quant à lui aux conséquences locales ou générales du trauma.
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur. Une femme qui développe un cancer peu de temps après avoir perdu son mari ou un enfant, beaucoup de gens y voient un lien de cause à effet.
Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin. Une perte d'appétit, souvent associée à une perte de poids. Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce. Des troubles de l'attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Muriel Salmona) va être à l'origine de cet état de sidération psychique. Celle-ci est un état de stupeur émotive dans lequel le sujet est figé, le rendant ainsi totalement incapable de réagir et de s'opposer, que ce soit physiquement ou émotionnellement.