Un compte islamique en trading peut être défini comme étant un compte utilisé par un « musulman » pour faire du trading, tout en respectant les interdictions de l'islam. Ce type de compte se distingue donc des comptes traditionnels que l'on retrouve de façon habituelle.
En effet, une banque islamique se comporte comme une banque classique en collectant les dépôts de ses clients. Elle se sert ensuite de ces mêmes dépôts pour financer l'actif. Ce dernier lui permettra en fin de compte d'avoir des retours sur son investissement. Ainsi, elle pourra se rémunérer avec ses déposants.
Les banques classiques travaillent sur la base du taux d'intérêt qui est considéré comme un loyer de l'argent, alors que les banques islamiques récusent l'usure. islamique repose sur le partage du risque entre le prêteur et le propriétaire de l'entreprise.
Alors, existe-t-il une banque islamique en France ? La réponse est claire : il n'existe actuellement aucune banque islamique en France. Une initiative avait été lancée il y a quelques années au Luxembourg afin de couvrir le marché européen, mais celle-ci n'a malheureusement pas aboutie.
Le prêt à intérêt étant interdit en finance islamique, la solution actuelle pour réaliser un crédit immobilier sans intérêt est d'utiliser le contrat Murabaha. En effet, ce contrat de vente est proposé en France par les banques spécialisées dans la finance Islamique.
En interdisant l'usure, elle vise à protéger l'homme de l'homme ; le riche cherchait en effet à tirer parti du besoin du pauvre en lui prêtant de l'argent avec usure. Le riche s'en trouvait encore plus riche et le pauvre encore plus pauvre. C'est à cela que la législation islamique a voulu mettre fin.
Selon la plupart des experts en religion musulmane, le crédit est haram et n'est donc pas autorisé. Plus précisément, c'est l'intérêt (riba) qui n'est pas autorisé. Un crédit peut donc être considéré comme tel notamment s'il s'agit d'un prêt immobilier.
Enfin, ce qui différencie notablement un système bancaire islamique du système conventionnel réside dans l'absence d'un marché monétaire interbancaire où les banques peuvent se refinancer. Cette différence a un rôle ambivalent pour le thème que nous abordons ensuite, à savoir la stabilité du secteur bancaire.
La finance islamique peut améliorer l'inclusion financière. Elle intègre les personnes qui sont exclues du système financier traditionnel. Environ un tiers des personnes souffrant d'une extrême pauvreté dans le monde vivent dans les États membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI).
La seule vraie banque présente en France avec des produits financiers islamiques est la banque Chaabi qui est une banque marocaine. Tous les autres sont des fintechs ou des cabinets/sociétés de conseils financiers.
La banque islamique se trouve exposée à un risque de retrait massif des fonds et doit faire face à un problème de liquidité. Ce risque fait référence au risque lié à un taux de rendement des comptes d'investissement non compétitifs.
Al gharar (Les investissements illicites) : Si les natures des investissements ne sont pas connues de toutes les parties, il est interdit d'investir dans des secteurs considérés comme illicites en Islam (alcool, tabac, paris, etc.). Riba (L'usure) : Il est interdit de gagner de l'argent grâce à l'argent.
La spécificité des banques islamiques réside dans le fait qu'elles fonctionnent selon les principes de la charia dont, notamment, la prohibition, consacrée par plusieurs versets du Coran, de l'intérêt, assimilé à l'usure et désigné sous le terme de «riba».
L'argent qu'il investit ne doit pas causer de torts et être bénéfique pour la société. Les activités de prêts sont interdites parce que le Coran dit que les musulmans ne sont pas autorisés à tirer profit du prêt d'argent. Il est donc interdit de toucher des intérêts d'un individu ou d'une banque.
7 Toutefois, les principes théoriques de la finance islamique ont une histoire relativement courte, ayant été formulés en grande partie par le Pakistanais Sayyid Abul Ala Maududi (1903-1979), l'un des fondateurs de l'Islam intégriste contemporain, à partir des années 1940 [6][6]Voir Timur Kuran, Islam and Mammon: The ...
En effet, la finance islamique se pense comme un compartiment de la finance éthique. Ses principes se veulent moraux, en ce qu'ils imposent un comportement normé, par opposition à la finance conventionnelle, non pas immorale, mais amorale, c'est-à-dire délestée de toute référence à une doctrine axiologique.
Moucharaka (مشاركة)
Tout contrat ayant pour objet la prise de participation dans le capital d'une société existante ou en création en vue de réaliser un profit. Les deux parties participent aux pertes à hauteur de leur contribution et aux profits selon un prorata prédéterminé.
A cet égard, la finance islamique peut être vue comme l'ensemble des modes de financement qui ont été adoptés pour respecter le partage des risques et garantir l'équité. Cela n'est possible que par l'interdiction simultanée de l'usure proprement dite et de l'intérêt au sens conventionnel du terme.
Le paradigme de la finance classique réunit les travaux qui se fondent sur deux postulats : la rationalité individuelle et l'efficience informationnelle des prix. Il propose une approche théorique de la finance en conciliant rationalité microéconomique et optimalité macroéconomique.
Moralement normée, la finance islamique se démarque de la finance « traditionnelle », davantage considérée comme amorale et distingue les biens et transactions halal (c'est-à-dire licites) de ceux qui sont haram (illicites). Elle obéit à des règles précises.
Les institutions financières islamiques sont: les banques islamiques, les compagnies d'assurance islamique ou « Takaful », les fonds d'investissement islamiques, les émetteurs de « Sukuk » (l'équivalent islamique des obligations)…
Le futur marié se rend avec sa famille chez les parents de la femme pour demander à son tuteur sa main et offrir des cadeaux (fleurs, pâtisseries, parfum, vêtements, bijoux, etc.) à sa future épouse.
En tant que musulman, il nous est permis d'investir dans les actions (actions qui répondent à certaines conditions), l'immobilier (achat sans utilisation de crédit bancaire, SCPI, REIT) et les matières premières.
La solution la plus utilisée pour acheter sans riba un bien immobilier est le financement en utilisant une Mourabaha. Cette solution de financement est la plus utilisée par les banques Participatives afin de vous offrir la possibilité d'acheter sans riba.
Il implique dans la vente et les transactions la fiabilité, l'honnêteté, l'absence de tricherie ou de mensonge. Les vendeurs doivent être sincères, honnêtes, tolérants. Ils ne doivent pas mentir ou cacher les défauts des produits/services qu'ils vendent. Le règlement par le consommateur doit être effectif.