Ils correspondent à ce qu'il aurait fallu faire selon la personne pour éviter l'accident (Pierre ne portait pas de chaussures de sécurité → Il portait des baskets).
L'arbre des causes est une méthode d'analyse a posteriori d'un accident, pour en obtenir une description objective, reconstituer le processus accidentel, en identifiant tous les facteurs et leurs relations ayant concouru à sa survenance, de façon à proposer des mesures de prévention pour qu'il ne se reproduise pas.
L'arbre des causes est une démarche d'analyse suite à un accident du travail. Il permet de reconstituer le processus de l'accident pour proposer ensuite une démarche de prévention appropriée. C'est l'INRS (Institut National de la Recherche et de Sécurité) qui a développé cette méthode dans les années 70.
Primaire : action prioritaire, pour intervenir au plus tôt sur les facteurs de risques pour les supprimer ou les réduire ; Secondaire : suivre les risques et l'état de santé des salariés ; Tertiaire : limiter les conséquences d'un risque survenu, afin d'agir pour le maintien en emploi.
Qu'est-ce qu'un risque? Un risque est la probabilité qu'une personne subisse un préjudice ou des effets nocifs pour sa santé en cas d'exposition à un danger. Cette notion peut également s'appliquer à des situations où il y a perte de biens ou d'équipement ou des effets nocifs pour l'environnement.
L'élimination est le processus par lequel on retire le danger du milieu de travail. C'est la manière la plus efficace de prévenir un danger, puisqu'il n'est plus présent. C'est la meilleure méthode de contrôle des dangers et elle devrait être utilisée chaque fois que c'est possible.
En effet, on parle plus souvent d'un « incident » pour désigner un événement mineur, comme un contretemps. Par exemple, l'Autorité de sûreté nucléaire, qualifie « d'incidents » les événements sans conséquences sur les populations et l'environnement, et qualifie « d'accidents » les événements graves.
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur consigne dans ce document le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Le recueil des faits est à réaliser dès la connaissance de l'Accident du Travail. Écrire le récit détaillé de l'accident permet, dans un premier temps, d'identifier ce qui s'est passé, avant, pendant, après, avec des faits observables et vérifiables.
La surveillance du risque peut s'effectuer de manière continue et automatiquement en intégrant les données de mesure de Résultats, en permettant à la direction de prendre des décisions plus rapides, adaptées au risque.
L'évaluation des risques professionnels (EvRP) relève de la responsabilité de l'employeur, et s'inscrit dans le cadre de son obligation générale d'assurer la sécurité et de protéger la santé des salariés. L'EvRP constitue l'un des principaux leviers de progrès dans l'entreprise.
On distingue différents types de risques : financiers : coût supérieur à l'estimation, manque de budget, etc. humains : manque de compétences, absentéisme, démission au cours du projet, conflits au sein de l'équipe, etc. temporels : retards des sous-traitants ou des fournisseurs, mauvaise estimation des délais, etc.
La méthode des 5 M est un schéma en forme de poisson qui analyse les liens de cause à effet d'un problème donné : ses arêtes représentent les causes, et la tête, l'effet, le problème final, l'objectif.
Pour être efficace, l'approche causale doit être appliquée dans des contextes maîtrisés. Définir l'objectif à atteindre avec le plus de précision possible. La réussite de cette approche en dépend, l'objectif étant le point de départ. Cet objectif sera défini en adéquation avec la situation à l'origine de la décision.
Les missions du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) sont désormais exercées depuis le 1er janvier 2020 par le comité social et économique (CSE).
C'est au chef d'entreprise de signer le DU (Document Unique), même s'il est réalisé avec l'aide de collaborateurs de l'entreprise.
Même si l'employeur est l'unique responsable du DU (Document Unique) de l'entreprise, il est conseillé de rédiger ce document en concertation avec des opérateurs, des encadrants, des représentants du personnel, le chargé de prévention et des organismes de prévention.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Les « quasi-accidents » ou « situations dangereuses » sont d'autres expressions désignant aussi des événements qui auraient pu entraîner des lésions ou des pertes, mais qui n'ont pas eu ces conséquences fâcheuses.
Une maladie peut être considérée comme professionnelle lorsqu'elle est contractée du fait de votre travail (par exemple, cancer lié à la manipulation de matériaux comme l'amiante). La maladie peut être d'origine professionnelle qu'elle figure ou non au tableau des maladies professionnelles .
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Le danger est la capacité à créer un dommage. C'est est un des éléments qui conditionne le risque, qui est quant à lui la combinaison d'un danger et de l'exposition à ce danger. Ainsi, un risque peut être faible voire nul, même en présence d'un grand danger.