gasp n.m. Inspiration forcée, avec ouverture de la bouche et dilatation des ailes du nez, se produisant en série lors de l'agonie, particulièrement en cas d'arrêt circulatoire.
Le gasp est une suite de mouvements respiratoires agoniques. Ils sont inefficaces, lents, bruyants et anarchiques. Le gasp n'est pas rare et serait présent dans 40 % des cas d'arrêts cardio-respiratoires.
La respiration agonique est un schéma anormal de respiration caractérisé par des inspirations peu profondes, lentes (3-4 par minute), irrégulières suivies de pauses irrégulières.
La pause respiratoire, ou apnée, correspond à un arrêt temporaire involontaire du flux respiratoire. Ces pauses, courtes et peu fréquentes, sont habituelles lors du sommeil, et non pathologiques.
Maintenez vos mains en position sur le sternum. La durée de la compression doit être égale à celle du relâchement de la pression de la poitrine. Effectuez 30 compressions thoraciques à une fréquence de 100 par minute, soit environ 2 compressions par seconde.
"Nous n'enseignons plus le bouche-à-bouche pour deux raisons. La première étant que le bouche-à-bouche est un geste qui n'est pas si simple à réaliser. La deuxième raison : on s'est rendu compte que quand on demandait aux gens de faire du bouche-à-bouche, cela était un peu rédhibitoire.
"Il n'y a pas de risque à pratiquer le massage cardiaque. Les risques de troubles du rythme n'ont pas du tout été prouvés dans la littérature.
L'infarctus du myocarde, aussi appelé "crise cardiaque" désigne la destruction d'une partie du muscle cardiaque. Il se manifeste par une douleur dans la poitrine et peut provoquer l'arrêt du cœur. Une prise en charge rapide de l'infarctus du myocarde permet de limiter les séquelles.
Lorsque la cause est un infarctus du myocarde, le sujet peut présenter, dans les jours ou les heures qui précèdent, une douleur thoracique prolongée pouvant s'étendre jusqu'aux bras, une sensation d'oppression, de serrement voire d'écrasement. L'arrêt cardiaque peut être précédé de palpitations ou d'un malaise général.
Une crise cardiaque est un problème circulatoire (blocage d'un vaisseau qui alimente le cœur en sang) qui peut causer des lésions cardiaques irréversibles. L'arrêt cardiaque a pour origine un problème électro-physiologique (dysfonctionnement électrique du rythme cardiaque).
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
À l'approche de la mort, bien des gens montrent des signes de confusion et d'agitation. Certains perdent connaissance ou cessent de réagir à ce qui se passe autour d'eux. La plupart des gens sont calmes lorsque la fin approche, peut-être parce qu'ils ont moins d'énergie ou qu'ils sont trop fatigués pour parler.
La dyspnée aiguë est un motif fréquent de consultation aux urgences. Les origines les plus fréquentes chez l'adulte sont l'insuffisance cardiaque aiguë, l'embolie pulmonaire et une infection pulmonaire survenant sur un poumon déjà malade (asthme, bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), etc.)
Dans des cas similaires, les séquelles sont essentiellement neurologiques car le cerveau est un organe fragile. Il peut s'agir d'un coma prolongé, de troubles locomoteurs ou de troubles au niveau du langage et de la vision.
L'essoufflement ou dyspnée est la sensation d'une respiration difficile et inconfortable ressentie dans une situation qui normalement n'entraîne aucune gêne respiratoire. La dyspnée est aiguë lorsqu'elle survient à un moment précis et dure quelques heures à quelques jours. La personne peut dater le début des symptômes.
Un dysfonctionnement du système électrique du cœur peut provoquer une arythmie (battements de cœur irréguliers) fatale et une perte de la capacité de pompage du cœur. En conséquence, le cœur peut s'arrêter soudainement (mort subite d'origine cardiaque) et nécessiter une réanimation d'urgence immédiate.
Les premiers concernés : le foie, puis le pancréas et les reins. Au bout d'une heure, une fois la plupart des organes arrêtés, la température du corps descend d'environ 1 degré de moyenne toutes les heures pendant les premières 24 heures.
Les symptômes habituels d'une crise cardiaque sont des douleurs dans la poitrine ou le haut du corps, de l'essoufflement, de la transpiration, des nausées et des étourdissements.
une tension artérielle supérieure à 140 mm/Hg ; la présence d'un antécédent familial d'infarctus du myocarde ; un excès pondéral (IMC>25)
S'il s'avère que la victime respire encore, il n'est pas préconisé de réaliser un massage cardiaque. Dans le cas contraire, il faut immédiatement prévenir les secours d'urgence (appeler le 15, le 18 ou le 112).
Lors de la pratique d'un massage cardiaque, il se peut en effet que des côtes soient cassées, mais ce n'est rien si on peut sauver une vie ! Et si la victime n'est pas en arrêt cardiaque, la pratique du massage cardiaque n'est pas dangereuse, car le cœur ne s'arrête pas lorsqu'il est comprimé.
En effet, la présence du pouls signifie que le cœur refonctionne, il faut donc suspendre le massage cardiaque et rester auprès de la victime jusqu'à l'arrivée des secours. En absence de pouls, le massage cardiaque s'arrête lorsque les secours arrivent et prennent le relais.