Qu'est-ce qu'un kyste ovarien ? Un kyste ovarien est une tuméfaction contenant du liquide présente sur l'un des ovaires ou les deux. Les ovaires sont situés à l'extrémité des trompes de Fallope , elles-mêmes reliées à l'utérus. Le kyste ovarien est le plus souvent bénin, mais sa présence à cet endroit est anormale.
Un kyste ovarien peut-il être dangereux ? Dans la plupart des cas, le kyste est bénin. Parfois, un acte chirurgical sera nécessaire afin de confirmer le diagnostic et éliminer une éventuelle tumeur maligne. Le cancer ovarien est un cancer au pronostic souvent sombre qui mérite une prise en charge adaptée.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Causes : médicaments, pilule, endométriose...
Certaines pilules, notamment les microdosées, sont aussi un facteur favorisant. Quant aux kystes organiques, les causes dépendent de la nature de la tuméfaction. Ils peuvent être liés à l'endométriose ou à la persistance de cellules immatures dans l'ovaire.
Ils sont douloureux et ont tendance à retarder les règles. Pendant celles-ci, ils régressent mais peuvent récidiver lors des cycles suivants. Certains kystes ovariens dits organiques sont permanents et ne disparaissent pas avec une contraception orale.
La grande majorité des kystes ovariens sont dits fonctionnels et disparaissent avec le temps, sans traitement. Toutefois, certains kystes peuvent se rompre, se tordre, grossir beaucoup et entraîner des douleurs ou des complications.
La réponse de l'expert
Habituellement un kyste ovarien n'empêche pas une grossesse. Il faut parfois compter plus d'un an pour mettre une grossesse en route, sachant que chaque mois, il n'y a qu'une chance sur 4 environ de débuter une grossesse, même quand on a des relations sexuelles régulières.
Peut-on tomber enceinte d'un kyste ovarien? Dans la plupart des cas, cela est possible sans problème, mais dépend du type de kyste et de son origine. Des maladies comme l' endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques peuvent réduire en partie le risque de grossesse.
La chirurgie
Dans la plupart des cas, l'opération est réalisée par cœlioscopie sous anesthésie générale. Elle consiste à ouvrir la coque ovarienne, à disséquer le kyste et à l'extraire pour obtenir une analyse fiable. Exceptionnellement, l'on procède à une laparotomie ou ouverture de l'abdomen.
Si le kyste se rompt, éclate, se tord ou saigne, un traitement contre la douleur de type ibuprofène peut être proposé. Des analgésiques plus puissants, comme la morphine, sont parfois nécessaires. Et une intervention chirurgicale est nécessaire.
Quand un kyste ovarien persiste, qu'il augmente de taille et prend une apparence suspecte, son ablation est envisagée. Et chez la femme ménopausée, l'ablation de l'ovaire entier (ovariectomie) peut parfois être réalisée.
Le myo-inositol est alors souvent prescrit. Ce sucre, naturellement présent dans les céréales et les légumineuses, permet (sous forme de complément alimentaire) une sensibilisation à l'insuline et une amélioration de la fonction ovarienne en cas de SOPK.
Par ailleurs, le fait de présenter un kyste sur un organe augmente le risque de développer un cancer au niveau de ce même organe. En effet, quoique bénins, les kystes peuvent être le siège de départ de certaines tumeurs malignes, notamment les kystes du pancréas ou de l'ovaire, bien que cela reste rare.
Parmi les symptômes les plus fréquents, citons les douleurs intenses au moment des règles et/ou pendant les rapports sexuels, en allant aux toilettes ou lors de l'ovulation, la fatigue, les saignements abondants, ou encore, une pression au niveau des ovaires.
La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines. Les kystes fonctionnels sont peu fréquents après la ménopause.
Les kystes ovariens ne peuvent pas être prévenus. Cependant, un examen régulier de la région pelvienne permet d'assurer que des changements au niveau des ovaires soient diagnostiqués le plus tôt possible. Soyez alertes à toute modification dans les symptômes qui accompagnent habituellement votre cycle menstruel.
Cependant, dans certains cas, vous pouvez obtenir un résultat positif erroné pour les raisons suivantes : une grossesse récente (ex. : après une fausse couche, un accouchement récent ou un avortement), certains kystes ovariens rares, certains médicaments contenant l'hormone hCG, comme certains traitements de fertilité.
Le kyste pilonidal est généralement asymptomatique et bénin en l'absence d'infection. Dès les premiers signes d'infection – douleur, durcissement de la peau, présence de pus ou de sang, fièvre - il est recommandé de consulter un médecin.
Un kyste infecté peut se rompre spontanément pour laisser s'écouler le sébum qu'il contient. En cas d'infection, un traitement antibiotique (par voie orale ou locale) doit être mis en place avant un retrait chirurgical du kyste.
Les kystes de la peau sont habituellement sans douleur. Si le kyste crève et s'infecte, il peut devenir enflé et douloureux, prendre une apparence rougeâtre et devenir sensible au toucher.
Les caillots ne sont rien de plus que du sang coagulé que ton corps n'a pas rendu plus fluide. C'est un phénomène qui arrive très fréquemment et qui est normal surtout en période de règles abondantes ou le matin car le sang a stagné tout au long de la nuit.
L'échographie endovaginale
L'échographie est un examen central pour orienter le diagnostic de cancer de l'ovaire. Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature.