Et comme n'importe quelle industrie, elle émet de la pollution : de l'air, de l'eau, bruits, déchets, résidus chimiques… A titre d'exemple, un bateau de croisière produit 7000 tonnes de déchets par an. Le tourisme, c'est aussi 60% du trafic aérien, et est donc une source majeure d'émission de gaz à effet de serre.
Tourisme de masse : quelles sont les conséquences sur l'environnement ? On parle surtout de la pollution et de la destruction de l'environnement. Les activités liées au tourisme de masse sont une industrie très polluante.
Le tourisme a une variété d'impacts économiques. Les touristes contribuent aux ventes, aux bénéfices, aux emplois, aux recettes fiscales et aux revenus d'une région. Les effets les plus directs se produisent dans les principaux secteurs du tourisme : hébergement, restauration, transports, loisirs et commerce de détail.
Contraintes sociales, environnementales. L'aspect social est trop souvent négligé par les promoteurs, les politiques, et autres acteurs du développement touristique. Cet oubli peut avoir des conséquences gravissimes. Il peut en effet conduire à un rejet en bloc de toute forme de tourisme par la population locale.
Pour contrer les effets néfastes du tourisme de masse, il existe quelques pratiques à mettre en place telles que le fait de voyager hors saison, de bien choisir ses modes de transport, de consommer local et bio, de réserver dans un hébergement éco-responsable et de sélectionner ses visites avec attention.
Le secteur du tourisme est un moteur important de la croissance économique, du développement des entreprises et de la création d'emplois, en particulier pour les femmes, les jeunes, les travailleurs migrants et les communautés locales.
Le tourisme joue un rôle de conservation de notre patrimoine
Les acteurs du tourisme sont aussi un des moteurs de sauvegarde de notre patrimoine par la réhabilitation par exemple d'anciens palaces en hôtels, et c'est ce que nous allons découvrir avec Béatrice, Architecte chez Vacances Bleues.
En effet, il est responsable de 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit 3.9 milliards de tonnes de CO2 chaque année. Outre l'empreinte carbone, le tourisme de masse est aussi responsable de la mise en danger d'animaux sauvages.
Mais l'arrivée des touristes a aussi des conséquences négatives : des nuisances pour les habitants (bruit, difficultés de circulation) ; la dégradation des paysages et plus particulièrement du milieu naturel (comme c'est le cas à la pointe du Raz, en Bretagne).
Les activités touristiques favorisent le développement socio-économique des populations visitées, les revenus sont répartis équitablement et les profits sont réinvestis directement dans les infrastructures et organisations locales.
Le tourisme joue un grand rôle sur le développement social par la création d'emplois, la redistribution des revenus et la réduction de la pauvreté. De nombreux autres avantages sont tirés du tourisme, aussi bien au niveau environnemental que social.
Le tourisme est donc porteur de développement mais aussi de contacts entre les peuples de cultures et de modes de vie différents. Il peut contribuer à la transformation des sociétés, à leur évolution et leur modernisation, et il peut être un vecteur d'acculturation.
Par ailleurs, le tourisme est, dans certaines zones très fréquentées, fortement consommateur de ressources naturelles : énergie, eau, alimentation, matières premières. Il exerce une pression sur les écosystèmes, notamment sur les plus fragiles. Il génère des polluants et des déchets.
Le tourisme. peut générer des impacts "collatéraux" sociaux-culturels (perte d'identité, acculturation, prostitution, folklorisation des sociétés traditionnelles, « consommation des mœurs »...)
En République dominicaine, une timide prise de conscience des dégâts environnementaux causés par le tourisme de masse. Pénurie d'eau douce, développement anarchique, érosion des plages, atteintes aux mangroves, dunes et autres zones humide…
De quoi relancer, en parallèle, la « tourismophobie » ou la touristophobie, qui désignent l'aversion vis-à-vis du tourisme et/ou des touristes, que semblent démontrer les cas de Barcelone ou Venise, avec le thème du surtourisme (overtourism).
Par conséquent, le tourisme international peut participer à la réduction de la pauvreté et à la promotion du développement socioéconomique. Le tourisme est un moyen économique de se développer et de s'intégrer à la mondialisation.
Le tourisme transforme les espaces en créant des infrastructures dédiées aux touristes, dans les stations intégrées de montagne et les stations balnéaires.
Première source d'émissions de gaz à effet de serre du tourisme : le transport. L'avion touristique compterait pour 20 à 30% des émissions du secteur aérien, soit 4 à 5% des émissions de CO2 mondiales(2). Les émissions carbone d'un voyage dépendent largement du moyen de transport choisi.
2- Les limites du développement de tourisme durable
Affirmer que le développement durable doit prendre en compte le long terme est une tautologie. Le tourisme durable a besoin d'une vision à long terme et il doit se projeter sur une durée de dix à vingt ans.
Les facteurs explicatifs de l'évolution du tourisme peuvent être résumés en facteurs socioculturels, économiques, politiques, technologiques et écologiques. L'Asie se diffère par une culture spécifique et une société qui se caractérise par une éthique basée sur l'engagement, la discipline, l'ordre et le clan.
Le tourisme comprend les activités déployées par les personnes au cours de leurs voyages et séjours dans des lieux situés en dehors de leur environnement habituel pour une période consécutive qui ne dépasse pas une année, à des fins de loisirs, pour affaires et autres motifs non liés à l'exercice d'une activité ...
Révolution des transports, développement de l'automobile familiale, première Caravelle et congés payés ont, entre autres causes, permis le développement très rapide du tourisme pour tous et pas seulement d'une élite aristocratique et financière.