Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, sont caractérisés par des variations de l'humeur disproportionnées dans leur durée et leur intensité. La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s'exprime par une dépression profonde.
Activités et pensées sexuelles accrues, qui donnent parfois lieu à la promiscuité ou à des comportements inappropriés ou dangereux. Pensées décousues et qui défilent. Volubilité Perte de la maîtrise de soi ou comportement impulsif ou dangereux.
Un épisode maniaque du trouble bipolaire survient chez une personne jusque-là sans problèmes psychiques, mais il est souvent précédé de symptômes annonciateurs : une impression agréable d'énergie décuplée, de créativité ; une facilité dans les échanges sociaux ; un sentiment d'euphorie, d'exaltation.
diminution de l'estime de soi; difficulté à se concentrer sur une tâche; difficulté à prendre des décisions; pensées suicidaires.
L'origine de la maniaco-dépression est très certainement liée à la génétique. Il existe une forte prédisposition familiale qui se traduit par une vulnérabilité de l'humeur et une incapacité à réguler ses émotions. Cette prédisposition semble déterminée par un ensemble de gènes dont l'influence reste à éclaircir.
Qu'appelle-t-on troubles bipolaires ? Les troubles bipolaires, anciennement appelés psychose maniaco-dépressive, sont caractérisés par des variations de l'humeur disproportionnées dans leur durée et leur intensité. La gaieté devient euphorie exagérée, la tristesse s'exprime par une dépression profonde.
idées suicidaires ; troubles du sommeil ; fluctuations de l'appétit ou du poids ; fatigue intense ou perte d'énergie.
Cette série de travaux confirme avec force que les patients avec un trouble bipolaire en rémission souffrent d'un ensemble de perturbations du sommeil, dont une latence d'endormissement plus longue, un sommeil plus long, plus d'éveils nocturnes et une efficacité du sommeil diminuée.
Vivre avec un bipolaire
La vie de famille suit les ressacs de l'humeur du patient. Les patients ont souvent conscience qu'ils font souffrir leur entourage : pendant les phases dépressives les proches se sentent démunis, impuissants voire même culpabilisés face à cette grande souffrance qui semble impossible à soulager.
Pendant la phase dépressive, le ou la conjoint(e) peut se sentir démuni et impuissant face au comportement déprimé de son partenaire. Il se peut qu'il doive assumer une surcharge de responsabilités, car la personne atteinte perd pratiquement toute sa motivation et devient amorphe.
Il existe également des troubles bipolaires à cycles rapides, avec plus de 4 épisodes par an. C'est l'une des formes de bipolarité les plus difficiles à soigner. Plus un individu connaît d'épisodes, plus il a le risque d'en connaître d'autres.
Les réponses avec le Pr Philippe Fossati, psychiatre :
"Non, les bipolaires ne sont pas dangereux pour leur entourage. Comme pour tous les problèmes psychiatriques, il ne faut pas considérer que les malades mentaux sont dangereux.
Une bonne hygiène de vie nécessaire
Une fois la maladie équilibrée par les médicaments et la psychothérapie, une bonne hygiène de vie est le premier traitement à respecter, dans le cas de psychose maniaco-dépressive. Il ne s'agit pas de ne plus jamais boire une goutte d'alcool, ni de ne plus faire la fête.
Une maladie très hétérogène
Des conditions de vie parfois contraignantes, mais, si le patient est conscient de son état et si son partenaire accepte sa bipolarité, il est tout à fait possible de construire une relation saine et équilibrée.
Le risque de suicide
Le risque principal de la maladie bipolaire est le suicide. On estime que 20% des bipolaires décèdent par suicide. Ce risque est 30 fois supérieur à celui de la population générale, il est donc considérable.
Le diagnostic du trouble bipolaire passe par un entretien d'évaluation clinique avec un psychologue ou un psychiatre. Votre médecin généraliste, s'il fait l'hypothèse d'une bipolarité, vous orientera vers un spécialiste pour confirmer le diagnostic et permettre une prise en charge adaptée.
Le bipolaire ne se rend plus compte de son humeur exubérante dans les phases « up » ou est paralysé dans les phases « down ». Au sens étymologique le bipolaire est extatique : c'est-à-dire qu'il se tient en dehors de lui-même.
Troubles bipolaires : bien réagir dans la phase dépressive
En début de crise : Essayez d'entrer en communication avec votre proche : écoutez sa souffrance et aidez-le à analyser la situation de manière plus objective. Essayez de le divertir. Encouragez-le à prendre rendez-vous avec son psychiatre.
Cette hospitalisation peut être indiquée : afin de protéger le patient bipolaire présentant un trouble dépressif grave avec risque de suicide ; pour lui éviter des conduites dommageables pour sa vie (agitation violente, troubles du comportement majeurs...) ; en cas d'isolement social et familial.
Une bonne hygiène de vie est indispensable
Bien dormir, bien manger et éviter les excitants est indispensable. Il est important d'avoir des routines de vie et d'éviter de s'exposer à des situations de stress.
Ainsi, il est conseillé d'éviter de prononcer des phrases comme « tu n'es pas le premier à qui cela arrive, beaucoup ont vécu cela » ou bien « il faut relativiser, il y a bien pire dans la vie »… Ce manque de compréhension pourra accentuer son sentiment de culpabilité et aggraver ses symptômes.