« Quand quelqu'un est un mythomane, c'est ce qu'on appelle un menteur pathologique, donc c'est quelqu'un qui ment au-delà de l'entendement habituel. [...] Les mensonges sont répétitifs, c'est presque compulsif. Ils sont excessifs, exagérés et constants.
La mythomanie se caractérise par une tendance compulsive incontrôlable à raconter des mensonges et à inventer des histoires. Sans cesse, le mythomane se met en scène dans des situations qui le valorisent. Ce trouble reste aujourd'hui très difficile à traiter, car la personne ne se reconnaît pas comme malade.
- Soyez calme, confiant, en contrôle, regardez-le reculer sur sa chaise, s'agiter, se gratter la tête, agiter les pieds ou les mains, autant de signes qui montrent son inconfort et sa faiblesse. A la fin de l'entretien, proposez-lui une explication qui lui permette d'accepter le mensonge sans perdre la face.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Est-il possible de soigner la mythomanie ? Le seul traitement qui permet aujourd'hui de soigner la mythomanie, c'est la psychothérapie.
Il n'existe à ce jour pas de traitement médicamenteux contre la mythomanie mais la thérapie peut en revanche aider. Comprendre les causes des mensonges et faire un travail sur l'estime de soi des menteurs maladifs, permet parfois de les aider à sortir petit à petit de cette pathologie.
Mythomanie n'est pas vantardise
Ou la tendance de certains à embellir la réalité pour se rendre plus intéressants aux yeux des autres, plus aimables. Mais eux, contrairement au vrai mythomane, savent pertinemment qu'ils mentent et sont prêts à le reconnaître.
La voix et la déglutition. Les signaux trahissant les menteurs sont les mots avalés, la voix tremblante ou agressive, le débit de parole incohérent et le grattage continu de la gorge.
Un mythomane peut totalement tomber amoureux
Toutefois, les mensonges, compulsifs et omniprésents, peuvent entacher la relation. Lorsque l'on réalise que la personne que l'on fréquente est mythomane, il peut être hasardeux d'entretenir sa vie de couple, la confiance est mise à mal, le lien difficile à croire.
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Des traits tels que le narcissisme, le sentiment d'être dans son bon droit et la peur de la vulnérabilité peuvent alimenter leur réaction défensive. Dans leur esprit, le fait d'être démasqué comme menteur menace leur sentiment de supériorité et de contrôle, ce qui entraîne une réaction émotionnelle intense.
Vous pouvez lui dire "Je n'aime pas me sentir obligé de prendre une décision hâtive", "Je ne me sens pas à l'aise et je ne veux pas aller aussi vite" ou "J'ai besoin de plus de temps pour réfléchir et décider quoi faire."
Préservez votre propre estime
Cette phase sera difficile à accepter mais petit à petit, vous réussirez à garder cette distance avec elle et ainsi, protéger votre estime. Rappelez-vous aussi que ces personnes souffrent, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas conscientes de leurs paroles et de leurs actes.
Il semble qu'un couplage se mette en place au sein de l'hémisphère gauche entre le gyrus frontal médian et le gyrus frontal inférieur lors du mensonge. L'association entre ces deux aires cérébrales pourrait refléter la compétition quant à la sélection d'un discours mensonger ou honnête.
La bonne réaction: partir en courant
Surtout, prévient-il, "ne pas tenter de le ou la confronter à ses invraisemblances. Encore une fois, le mythomane n'a pas conscience de mentir et ne peut pas reconnaître son délire, le mettre face à sa névrose peut lui faire perdre pied".
La motivation principale d'un mythomane, c'est le manque de contrôle : « Quelques fois, on peut rencontrer une personne qui ment alors qu'elle n'a pas de raisons apparentes de mentir, ni pour un objectif ou un gain personnel, ni pour protéger quelqu'un d'autre, ce qu'on appelle un mensonge neutre.
Il désignait ainsi une « tendance constitutionnelle présentée par certains sujets à altérer la vérité, à mentir, à imaginer des histoires (fabulations) enfin à imiter des états organiques anormaux » qu'il voyait comme des simulations, d'où le lien à l'hystérie.
Des mains, bras et jambes raides ou qui se meuvent lentement peuvent être des indices pour indiquer que la personne ment. De même que cacher ses mains ou les occuper avec n'importe quoi. Si un ami se cure les ongles, c'est mauvais signe. Un menteur va employer vos propres mots ou ne pas répondre directement.
Demandez quelque chose d'inattendu : les menteurs ont tendance à penser à beaucoup de choses liées au sujet du mensonge. Mais, de toute évidence, ils ont tendance à penser à ce qu'il est plus logique de demander aux autres.
Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.
Les symptômes du mythomane
Le mythomane a comme recours permanent le mensonge. C'est une façon pour lui de fuir la réalité qu'il ne veut pas accepter.
Comment reconnaitre un mythomane ?
Au lieu de lui prouver qu'il a tort en listant les 292 gentillesses qui lui ont été accordées, il suffit de lui clouer le bec avec une réplique sans appel : « C'est ton opinion », ou « Je ne suis pas d'accord, mais tu penses bien ce que tu veux » ou encore plus déconcertant un « Peut-être » bien indifférent.
La sexualité du pervers narcissique implique la dépersonnalisation de l'autre. Pour ce faire, il a recours à la manipulation psychologique en donnant dans un premier temps satisfaction sur le plan sexuel à sa proie, pour mieux la contrôler par la suite et obtenir ce qu'il souhaite d'elle.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.