Le mythe : Récit imaginaire, symbolique, fabuleux, populaire des origines du monde, de l'humanité ou de leur fin, visant à fournir une explication des phénomènes naturels et humains. -Épuré : Rendu pur, éliminé de certains éléments indésirables.
Il existe plusieurs types de mythes certains se rattachent à la formation du monde (cosmogonie), d'autres concernent la naissance des dieux (théogonie), l'apparition de l'homme (anthropogonie), les cycles divins (Zeus, Apollon, Athéna...), des mythes religieux (Joseph et ses frères), mythes héroïques (les aventures d' ...
Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc.
Ainsi le mythe d'Er semble suggérer que l'union factice de l'âme et de la forme de vie doit être expliquée comme un choix, introduisant par conséquent dans l'harmonieuse nécessité du cosmos quelque chose comme une faute morale (Porphyre, bien qu'avec maintes réserves, parle de quelque chose comme un « libre arbitre » ...
Dans la religion, le mythe exprime une vérité essentielle ; il est savoir authentique, modèle de la réalité. Dans la pensée rationnelle, le rapport s'inverse. Le mythe n'est plus que l'image du savoir authentique, et son objet, la génésis, une simple imitation du modèle, l'Etre immuable et éternel.
Le mythe-muthos fournit l'histoire (la fable, le sujet), les personnages, leurs actions, les idées qu'ils peuvent représenter. Le mythe amène le monde et le temps sur la scène. Le mythe induit les dieux et donne le sens.
Le mythe se caractérise par sa forme (un récit), par son fondement (une croyance religieuse), par son rôle (expliquer l'état du monde). La notion de mythe suppose une continuité narrative. Elle demande un cadre, des personnages et une action.
Le mythe fonde une Histoire révélatrice qui assure la cohérence du réel et permet de saisir l'activité humaine dans sa totalité. Sa fonction élémentaire est de révéler, sous forme de symboles, les modèles exemplaires des rites et de toutes les activités humaines significatives.
Le mythe est un récit qui répond aux questions fondamentales que l'homme se pose sur son origine, sur la vie, sur le langage par exemple. C'est l'usage d'un langage qu'on peut qualifier de poétique et qui fait appel à des entités divines.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
Le mythe historique le plus célèbre en Occident est l'Iliade, récit épique d'Homère datant du 8e siècle avant notre ère, qui raconte le siège et la chute de la ville de Troie.
Un mythe est une construction imaginaire qui se veut explicative des phénomènes cosmiques, psychologiques et sociaux, à l'image de dieux et déesses qui proposent une explication pour certains aspects fondamentaux du monde, et de la société qui l'a forgée ou qui la véhicule.
– Littéraire : mensonge. Contraire : réalité, vérité.
Le mythe est un récit traditionnel qui explique les origines et les phénomènes de la vie, tandis que la mythologie englobe l'ensemble des mythes, légendes et croyances d'une culture ou d'une civilisation spécifique (les dieux, les héros, les créatures mythiques, les épopées...).
On oppose spontanément mythe et histoire : le mythe est de l' ordre de la légende, tandis que l' histoire est de l' ordre de l' enquête. Les deux termes sont toutefois de l' ordre du discours, du récit, de la mise en mots ; par là même ils élaborent une réalité. Le mythe raconte une histoire autant que l' histoire.
Une forme narrative. Le mythe est d'abord une histoire et se présente sous la forme d'un récit: il raconte. Cette structure narrative est fondamentale; elle permet de définir le mythe, par opposition au symbole ou à l'allégorie, qui sont des figures non narratives.
Si Platon recourt encore au mythe pour exprimer par le merveilleux ce qui est difficile ou impossible à rationaliser (comme on le voit dans les mythes de Prométhée, de la caverne, de l'attelage ailé…), Aristote, son élève, se dispense de ce détour par l'imaginaire.
Ils fournissent une explication, ils font partie intégrante d'une société, de sa représentation, de son histoire. le mythe est une parole performative et agentive pour celui qui appartient à la culture qui l'a créé.
1° Le point de divergence entre la philosophie et le mythe, c'est que la philosophie ( l'amour de la sagesse) est basé sur une réflexion rationnelle et critique qui vise à la compréhension du monde et de la vie ; le mythe, lui, existe tel un récit d'origine anonyme, dans une dimension légendaire qui prend une valeur ...
Outre sa fonction explicative et mobilisatrice, le mythe possède une dimension idéologique.
Quand le personnage devient un mythe littéraire
Leur renommée est telle qu'ils traversent les siècles, sont régulièrement repris et réinterprétés. Le récit de leur parcours devient exemplaire et ils incarnent une ou des valeurs fortes.
Un mythe est un récit qui propose une explication relative à des aspects fondamentaux du monde : sa création, les phénomènes naturels, le statut de l'être humain …etc. → C'est une croyance répandue, mais non fondée.
La première signification du terme de mythe, est "récit fabuleux" mettant en scène des êtres "fabuleux" incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature ou certains aspects de la condition humaine.
Relatif au mythe, à la légende, qui ne repose sur aucune preuve si ce n'est une histoire probablement réelle, mais déformée par les temps. Qui a été totalement inventé, qui est fabuleux, imaginaire, c'est-à-dire pas réel, véridique, prouvé, qui reste du domaine de la fable.