Il se développe à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate. Parfois, la tumeur grossit et s'étend en empruntant les vaisseaux sanguins ou les vaisseaux lymphatiques pour aller envahir d'autres parties du corps. On parle alors de métastases.
Si la surface de la prostate apparaît irrégulière ou avec des nodules et si sa consistance est dure, le médecin suspecte la présence d'un cancer.
Une hormonothérapie de longue durée est le traitement de référence des cancers de la prostate métastatiques. Il se présente la plupart du temps sous la forme d'une injection d'un produit tous les 3 mois ou tous les 6 mois. Il permet de contrôler la maladie pendant plusieurs années, mais sans la guérir complètement.
difficulté à uriner (besoin de pousser, miction difficile à commencer ou arrêter, jet d'urine faible ou qui s'interrompt), sensation de ne pas avoir complètement vidé sa vessie après avoir uriné, brûlure ou douleur en urinant, présence de sang dans l'urine ou le sperme.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
La biopsie de la prostate peut être source d'inconfort et de gêne, mais elle n'est pas douloureuse en tant que telle grâce à l'anesthésie qui est réalisée.
L'adénome de la prostate n'est pas un cancer. C'est une maladie bénigne sans risque majeur pour l'individu, mais qui peut provoquer des troubles urinaires par la pression qui s'exerce sur l'urètre.
Concernant l'alcool, mieux vaut faire attention aux alcools blancs comme le vin blanc, le champagne et la bière qui favorisent les troubles et les infections urinaires, mais n'ont pas d'effets directs sur la croissance tumorale.
La chirurgie de l'adénome de la prostate est proposée dans les cas suivants : En cas de symptômes intenses, non ou insuffisamment soulagés par les médicaments. En cas d'intolérance aux médicaments (effets indésirables). En cas de complication (voir ci-dessus).
Une biopsie est une intervention lors de laquelle on prélève un échantillon de tissu ou de tumeur afin de l'examiner au microscope. La biopsie est employée pour diagnostiquer le cancer ou pour déterminer si une anomalie est cancéreuse ou non.
Effets secondaires fréquents de la biopsie prostatique
Après cet examen, vous pouvez présenter les symptômes suivants : Hématurie : présence de sang dans les urines. Rectorragies : présence de sang dans les selles.
À l'aide d'une aiguille, on recueille 6 à 12 prélèvements de tissus prostatiques. Une anesthésie locale est utilisée pour limiter l'inconfort associé à la procédure. Celle-ci est d'une durée d'environ 10 minutes.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 91 % des hommes ayant reçu un diagnostic de cancer de la prostate vivront au moins 5 ans.
Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal. Dans toutes les circonstances c'est l'élévation des PSA entre deux examens distants de plusieurs semaines ou de plusieurs mois qui reste la situation qui doit alerter et poursuivre les examens.
Dans la plupart des cas, le cancer de la prostate est une tumeur qui évolue lentement et qui n'entraine pas de symptômes. Seuls les cancers métastatiques entrainent douleurs osseuses, compression neurologique, fractures osseuses, perte de poids et/ou fatigue.
La maladie évolue souvent lentement, sur plusieurs années.
Il est possible de guérir du cancer de la prostate si la maladie est diagnostiquée à ses premiers stades de développement. Lorsque la maladie a atteint le stade avancé, le traitement peut en soulager les symptômes et prolonger la vie.
L'âge avancé, l'origine ethnique, et les antécédents familiaux de cancer de la prostate sont des facteurs de risque individuels de cancer de la prostate. Le poids, l'obésité et la taille sont également des facteurs de risque de survenue de cancer prostatique (WCRF, 2018). Ce sont les seuls facteurs de risques avérés.
Un nodule n'est pas synonyme de cancer. Les nodules ont plusieurs causes : Les infections du poumon sont une cause fréquente (pneumonie, tuberculose). Bien souvent, la cicatrisation du poumon infecté peut laisser une cicatrice sous la forme de un ou plusieurs nodules.
Formation anormale, généralement arrondie et de petite taille, cancéreuse ou non, dans un organe ou à sa surface.
Une tumeur bénigne n'est pas un cancer, contrairement à une tumeur maligne : elle se développe lentement localement, sans produire de métastases, et ne récidive pas si elle est enlevée complètement.
Chirurgie. Dans certains cas, les nodules sont traités par chirurgie. Elle enlève un lobe ou toute la thyroïde (thyroidectomie). Elle est indiquée lorsque les nodules sont cancéreux ou suspects de malignité, ou encore s'ils sont hypersécrétants (fabriquant trop d'hormones thyroïdiennes) ou volumineux.
sensation de brûlure ou douleur lorsqu'on urine; inconfort ou douleur quand on est assis, parce que la prostate est enflée; éjaculation douloureuse; difficulté à avoir une érection (dysfonctionnement érectile);
La fin de l'éjaculation, pas du plaisir
La prostate et les vésicules séminales sont responsables de la fabrication du sperme. L'ablation de cet organe interdit donc l'éjaculation de façon définitive. Toutefois, l'orgasme lui, est toujours possible.
Mais négativement sur les fonctions urinaires et sexuelles. Autre conséquence négative de la prostatectomie, ce type d'opération semblait associé à une hausse des troubles de l'érection, avec un risque de dysfonction érectile presque multiplié par 3.