Certains seigneurs pour éviter cette hémorragie de main-d'œuvre, afin de retenir leurs serfs leur promettent de les affranchir, c'est-à-dire de leur retirer leur condition de serfs. Ils deviennent alors des paysans libres (les vilains). Certains serfs chanceux dans leur travail peuvent aussi racheter leur liberté.
Les serfs cultivent les terres de leur seigneur (la « réserve seigneuriale »). En contrepartie, ils sont autorisés à travailler un lopin de terre (leur « tenure ») pour nourrir leur famille et subvenir à leurs besoins.
On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
La qualification d'agriculteur a succédé à celle de paysan, pour ne plus désigner seulement celui qui vivait à la campagne mais aussi le métier de celui qui cultive . On l'utilise aujourd'hui un peu à outrance, ne faisant plus la différence entre les modes de culture, pourtant rendu nécessaire de par leur évolution .
Pour mettre l'accent sur le métier, on parle plutôt d'agriculteur, et par opposition à celui qui vit en ville (le citadin ou l'urbain), de campagnard ou de rural. Avec l'industrialisation, le nombre de paysans a fortement diminué car beaucoup sont allés dans les villes pour y chercher du travail : c'est l'exode rural.
Personne de la campagne qui vit de la culture du sol et de l'élevage des animaux (v. laboureur B). Synon. agriculteur, cultivateur, fermier.
Tous les paysans, vilains ou serfs, étaient soumis à un certains nombre d'obligations envers leur seigneur, les droits féodaux. Ces droits comprenaient à la fois des redevances en argent, des redevances en nature, des travaux gratuits et certaines interdictions.
Étymologie. (1140) De l'ancien français paisant, dérivé de pays , avec le suffixe -an , littéralement « (gens) du pays ».
Un paysan ou une paysanne est une personne vivant à la campagne et qui mène un travail agricole qui lui permet de vivre (culture, élevage…).
On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
Au Moyen Âge, on appelait vilain un paysan qui était libre par rapport au seigneur. Le vilain cultivait la terre de la tenure que lui désignait le seigneur. Il payait les impôts seigneuriaux, mais il pouvait partir quand il le voulait (contrairement au serf qui était lié à la terre et à la seigneurie).
4.1 Définition des organisations paysannes
Ce sont des organisations qui ont pour objectif de réduire les multiples aléas qui pèsent sur l'activité agricole, de sécuriser les conditions de production et de faire face aux pointes de travail.
serf, serve
Relatif à l'état des serfs : Des hommes de condition serve. 2. Littéraire. Qui fait preuve d'une soumission complète à l'égard d'autrui.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
➙ agriculteur, cultivateur, exploitant agricole, fermier, métayer.
Un agriculteur ou une agricultrice est une personne qui procède professionnellement ou non à la mise en culture de la terre ou à l'élevage d'animaux.
Deux n pour le féminin : paysanne (à la différence de partisane, artisane), ainsi que pour les dérivés paysannerie, paysannat.
Une seigneurie est d'abord un ensemble de terres comprenant des champs, des prés, des vignes, des bois et des landes, exploité sous la direction et dans l'intérêt d'un seigneur. Le sol de la seigneurie se divise en deux parties : la réserve et les tenures. La réserve constitue le domaine propre du maître.
Seigneurie : territoire sur lequel le seigneur exerce son pouvoir. Tenures : terres que le seigneur loue aux paysans en échanges de redevances et de corvées. Adoubement : cérémonie au cours de laquelle un jeune homme devient chevalier. Noblesse : ensemble des seigneurs laïcs et des chevaliers qui forment un groupe.
Le cens : redevance fixe que le possesseur d'une terre payait au seigneur du fief. La taille : redevance payée au seigneur par les serfs et les roturiers. La gabelle : impôt indirect sur le sel payé au roi. La taille royale : impôt direct au profit du trésor royal, payé principalement par les roturiers.
Alors que la culture de plantes alimentaires en potager concerne plutôt l'autoconsommation, le maraichage concerne les cultures pour la vente à la consommation.
Le paysan dort sur un lit modeste fait de pailles et de modestes couvertures qu'il partage avec les siens. Dans les auberges, on peut dormir jusqu'à cinq ou six personnes par lit, en rang d'oignons.
Plouc est un terme argotique utilisé pour désigner, à l'origine, les paysans bretons ou les gens d'origine bretonne. Ce terme est surtout employé de manière péjorative pour décrire le stéréotype d'un campagnard simple et/ou rustre (aussi appelé péquenaud) en vue de s'en moquer.