Braquet : c'est le rapport entre le nombre de dents du plateau de pédalier et le nombre de dents du pignon de la cassette. Un braquet 49x11, par exemple, signifie que vous êtes sur un plateau qui comporte 49 dents et un pignon qui en contient 11.
Au contraire, un petit braquet en côte par exemple correspond à un petit plateau et grand pignon pour tourner les jambes quand la pente devient plus forte. Mettre petit permet donc de tourner vite les jambes : c'est moins douloureux, mais augmente le rythme cardiaque et la respiration …
Les termes désignant les braquets de force
Quand on parle des gros développements, on entend couramment : Grand braquet / gros braquet : un grand rapport entre plateau et pignon qui permet de réaliser plus de distance en un tour de pédale (cf. mon exemple du 53×12 qui permet d'avancer de 9,30 m en un tour de pédalier).
Pour trouver le braquet de manière simple, il s'agit de diviser la quantité de dents du plateau par celle du pignon. Prenons un exemple : vous pédalez et la chaîne du vélo est positionnée sur le grand plateau qui possède 40 dents et la chaîne est sur un pignon de la cassette à l'arrière qui possède 20 dents.
Si vous êtes cycliste confirmé, un braquet 52/36 associé à une cassette de 11/30 devrait également suffire pour grimper n'importe quelle ascension du type : Mont Ventoux, Galibier, Alpes d'Huez, Tourmalet…
Avec une double couronne frontale, la chape est courte et supporte jusqu'à 29 dents de pignon. Au-dessus des 29 dents du pignon, la chape est longue.
Pour les compétiteurs ou ceux qui aiment rouler vite sur le plat, les combinaisons de plateaux 52/36 et 53/39 seront à privilégier. Une cassette 11-25 peut convenir à une large plage d'utilisation car la cassette possède un étagement moins large, avec une faible différence entre chaque vitesse.
Un 39×24 est un petit braquet, pour passer des côtes assis en tournant les jambes par exemple … Plus le braquet est grand, plus la distance parcourue en un tour de pédalier est importante. Ainsi un plateau de 53 et un pignon de 11 dents permet en un tour de pédalier de faire 10m10.
En montée, la vitesse moyenne est de 15 à 20 km/h. Si vous êtes un cycliste expérimenté, vous pouvez sans doute atteindre une vitesse supérieure.
Plus le pignon est petit, plus nous devons appliquer de force. En revanche, si le pignon est plus gros, cela nous procurera un pédalage plus facile et moins de fatigue. Par conséquent, nous utiliserons un pignon de plus petite taille lorsque nous circulerons dans une descente pour pouvoir avancer plus rapidement.
Les coureurs pros emploient désormais indépendamment du terrain des cassettes de 11-29, 11-32, 11-30 ou 10-30 toute l'année. Ils n'hésitent pas à grimper des cols grand plateau avec un 53/29 ou 53/32 pour les plus forts. C'est spectaculaire en termes de chiffres, mais cela reste l'équivalent d'un 39/21 et d'un 39/24.
Ne pas mettre le bon braquet
Vous risquez de ne pas monter jusqu'au sommet. Avec un braquet trop gros, vous allez appuyer trop fort sur les pédales, entamant votre autonomie. Si vous êtes un coureur confirmé, mettez un braquet 39/30. Vous avez un niveau moyen, optez pour un 36/30.
Vous augmentez la cadence de 6 à 8 et le braquet de 4 à 6 par exemple. Ca augmentera directement l'intensité de l'effort qui passera à 48. Si vous continuez à augmenter encore les 2, la cadence de 8 à 10 et le braquet de 6 à 8 par exemple, l'intensité passe alors à 80.
Les cyclistes qui en ont assez de tirer le gros braquet le long de la côte peuvent choisir de passer à une cassette 11/28 et à un pédalier 52/36.
Question braquet, un 36X28 ou 36X30 feront largement l'affaire pour les amateurs. Chez les professionnels un braquet de 39×28 sera utilisé ! L'idéal est de l'emprunter entre mai et octobre, il ne faut pas oublier qu'il culmine tout de même à plus de 1800métres d'altitude.
Veillez à ce que l'alignement de votre hanche, de votre genou et votre cheville durant la rotation reste toujours droit pour un maximum d'efficacité, plus de confort et moins de fatigue, La petite bosse située sous votre métatarse devra se placer au-dessus de l'axe de la pédale.
Exercez-vous avant de monter sur le vélo
Laissez l'air écarter tout doucement les côtes puis monter progressivement vers le haut des poumons, entraînant le soulèvement de la cage thoracique. Expirez lentement par la bouche en laissant s'échapper un filet d'air.
Commencez chaque poussée de puissance en tournant à une cadence et une vitesse très basses. Passez à la vitesse supérieure (par exemple, 50 x 11) et, en position assise, pédalez aussi fort que possible jusqu'à ce que vous atteigniez 80 tr/min. Cela devrait prendre environ 15 secondes.
Tenez le guidon près du cintre. Baissez les coudes et gardez le haut de votre corps détendu. Cette position vous permet de respirer librement. Ne vous balancez pas d'un côté à l'autre sur la selle et ne serrez pas trop les poignées du guidon, cela vous fatiguera sans vous donner plus de force ou d'élan.
Ces cadences peuvent être de l'ordre de 75 à 85 tours par minute pour ceux ayant une bonne capacité musculaire et moins de cardiovasculaire à une cadence de 90 à 95 tours par minute pour ceux qui présentent une morphologie inverse.
Il s'agit de faire régulièrement des séances d'EPI sous forme d'aller-retour dans des côtes de pente moyenne, élevée et très élevée, en grimpant à intensité modérée. Il faut vraiment y aller mollo dans les premières montées et augmenter l'intensité d'un poil à chaque répétition.
Sa fiabilité le rend quasiment indispensable pour les vélos types VTT et gravel qui s'aventurent en dehors des routes. En revanche, sur un vélo de route, l'argument de la fiabilité dans le choix d'un mono-plateau a moins de sens du fait d'une sollicitation de la transmission bien moindre qu'en tout terrain.
Passez à la vitesse inférieure dès que vous sentez que vous forcez un peu trop, notamment dans une montée ou à contrevent. Vous avez l'impression de pédaler dans le vide ? Passez à la vitesse supérieure. Les vitesses les plus élevées conviennent mieux lorsque vous avez le vent dans le dos ou que vous êtes en descente.