Le plan local de développement (PLD) est un outil de priorisation et de programmation des investissements sociaux et économiques à l'échelon local.
Son élaboration a requis la participation effective de tous les acteurs de développement et est marquée par sept principales étapes à savoir : - préparation ; - bilan diagnostic ; - vision et orientations ; - programmation ; - validation ; - adoption par le Conseil Communal; - approbation par la tutelle.
Il renvoie à la création de mouvements d'ensemble qui ont une signification commune sans avoir à recourir à des organisations ou des programmes rigides, ou au rôle de militants omniprésents pour maintenir l'initiative, soutenir et coordonner les processus complexes du développement.
Les Impacts du Développement local comprennent non seulement les améliorations du bien-être économique et social de la population, mais aussi l'accumulation du capital local économique, social et humain.
Le développement local est une dynamique économique et sociale, concertée et impulsée par des acteurs individuels et collectifs — collectivités locales, acteurs économiques, organisations de la société civile, services de proximité et administrations déconcentrées de l'État, etc. — sur un territoire donné.
les citoyens et la communauté ; l'administration territoriale (directeurs de services, fonctionnaires) ; les acteurs territoriaux (entreprises, organismes paragouvernementaux, écoles, syndicats, organismes communautaires, ONG, etc.) ; le comité de suivi.
Pour réussir, le développement économique local a besoin de pouvoir compter sur la collaboration du gouvernement, du secteur privé, des organisations de travailleurs et de la société civile. L'ensemble de la société peut profiter des types d'investissements réalisés dans une localité donnée.
C'est dans cette implication formulée du rôle de l'État que l'on peut différencier le développement local comme mobilisation spontanée des acteurs locaux, et le développement territorial comme mobilisation combinée de l'initiative nationale et de l'action locale.
L'enjeu majeur de la décentralisation est la recherche d'une démocratie du développement local. En raison de l'importance de cet objectif, la Loi 95-034 portant code des Collectivités au mali retient l'élaboration et la mise en œuvre d'un programme de développement local comme objectif incontournable.
La mise en œuvre du développement suppose d'abord le respect de conditions - démocratie, autonomie, équité, interdépendance, imputabilité et responsabilisation - et de principes fondamentaux - intégration de l'environnement et de l'économie; préservation de la diversité biologique et conservation des ressources ...
Alors que la croissance est d'abord un phénomène quantitatif de nature économique, le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et démographiques de la société.
Les programmes de développement communautaire répondent à des besoins urgents dans des domaines tels que l'accès à l'eau potable, la construction de routes rurales, l'édification d'écoles ou de structures médicales, la nutrition des mères et des enfants ou encore le soutien aux microentreprises.
L'approche de développement inclusif repose sur le principe du respect des droits humains des handicapés, et met l'accent sur l'égalité des chances et la participation non discriminatoire. Le concept de réhabilitation communautaire est particulièrement approprié pour la mise en œuvre du développement inclusif.
La décentralisation est un processus d'aménagement de l'État unitaire qui consiste à transférer des compétences administratives de l'État vers des entités (ou des collectivités) locales distinctes de lui.
I.
La vocation des collectivités territoriales est définie par la Constitution en ces termes : « prendre les décisions pour l'ensemble des compétences qui peuvent le mieux être mises en œuvre à leur échelon » (art. 72, al. 2, de la Constitution du 4 octobre 1958).
En permettant l'expérimentation locale, la décentralisation peut mener à des programmes plus créatifs, plus innovateurs et plus sensibles aux besoins locaux. Elle peut aussi accroître la stabilité politique et l'unité nationale en permettant aux citoyens de mieux contrôler les programmes publics au niveau local.
Les acteurs locaux contribuent à l'existence de « solidarités horizontales », établies sur le fondement de l'appartenance à une communauté ancrée sur un territoire. Comment les différentes formes de solidarité locale connues de nos jours sont-elles apparues et se combinent-elles aujourd'hui ?
Elle constitue un contrepoids à la puissance étatique et un rempart contre les dérives et tentatives autoritaires des gouvernants. Cependant, le risque majeur de la décentralisation est la tendance au désengagement de l'État et l'abandon des responsabilités aux collectivités territoriales.
Les trois types de décentralisation sont : la déconcentration, la délégation et la dévolution.
Le développement territorial est considéré comme un système d'action collective conduite par un ensemble d'acteurs locaux qui vise à maintenir, améliorer, restaurer les conditions de vie et de production dans un territoire (existant ou à construire), à moyen et long terme.
Les acteurs du développement durable regroupent toutes les personnes physiques et morales qui contribuent à la définition des valeurs et des objectifs du développement durable et à leur mise en œuvre.