Quand le patient est trop gêné ou qu'il existe des signes de retentissement trop avancés sur la vessie il faut alors opter pour une opération par les voies naturelles (résection de prostate) qui consiste à « raboter » la prostate par l'intérieur pour libérer le passage de l'urine.
C'est la résection endoscopique de la prostate : l'urologue "rabote" la prostate avec une anse électrique en passant par les voies naturelles. La durée d'hospitalisation moyenne est de quatre jours, le temps de s'assurer que la zone opérée ne saigne plus (les urines sont initialement rouges).
Le principe de l'intervention qui vous est proposée est d'enlever la grosseur dans la prostate (adénome) en la grattant. Cette opération s'appelle une résection endoscopique de l'adénome de prostate. C'est une opération pratiquée très souvent. Elle présente peu de risques.
- La résection endo-urétrale de la prostate, est devenue la technique de référence (= celle qui est utilisée le plus souvent) pour les prostates de moins de 30-40 g.
Les effets secondaires principaux de la prostatectomie sont l'incontinence urinaire et la dysfonction érectile. "Après la prostatectomie, il n'y a plus d'éjaculation parce qu'il n'y a plus la prostate et les vésicules séminales qui constituent les principaux endroits où l'on fabrique le liquide séminal.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
Médicaments par voie orale: des médicaments tels le Viagra, le Cialis et le Levitra peuvent améliorer la fonction érectile. Injection: des injections thérapeutiques dans la verge peuvent provoquer une érection suffisamment efficace pour entretenir des rapports sexuels chez la plupart des patients.
Normalement, le PSA se situe en dessous de 4 nano-grammes par ml (ng/ml). Un taux élevé de PSA ou sa progression rapide de 0.75 ng/ml par an sont des éléments qui font suspecter un cancer de la prostate.
Quelles sont les causes de l'hypertrophie de la prostate ? Des modifications de la production d'hormones mâles, liées à l'âge, pourraient être à l'origine de l'hypertrophie bénigne de la prostate, mais cette hypothèse n'a pas encore été confirmée.
L'hygiène de vie est primordiale : éviter tout ce qui congestionne le petit bassin : alcool, épices, vins blancs, sédentarité, longs voyages en voiture. Maintenir une bonne activité physique et fragmenter les longs trajets. Bien respectée, cette hygiène de vie dispense de traitement dans la plupart des cas.
"L'adénome peut repousser. Il peut aussi y avoir des séquelles de l'intervention sur la forme de rétrécissement du canal de l'urètre, lié au passage des instruments qui ont été nécessaires pour l'intervention.
Quand le patient est trop gêné ou qu'il existe des signes de retentissement trop avancés sur la vessie il faut alors opter pour une opération par les voies naturelles (résection de prostate) qui consiste à « raboter » la prostate par l'intérieur pour libérer le passage de l'urine.
L'intervention chirurgicale, sous anesthésie générale, dure de 2 à 5 heures mais dépend du type de chirurgie. Par exemple, une prostatectomie par voie rétropubique avec dissection des ganglions lymphatiques dure environ trois heures.
L'embolisation est une technique qui consiste à venir boucher les petites veines à l'intérieur de la prostate hypertrophiée par des microbilles. Moins alimenté par le flux sanguin, le tissu prostatique régresse : une étude a montré que son volume passait en moyenne de 96 à 46 cm3.
Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
Le chocolat contient de la caféine
Ingérée à forte quantité, la théobromine est susceptible d'augmenter les risques du cancer de la prostate chez les hommes. Elle agit aussi comme une drogue sur le corps et peut créer une action de dépendance.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Elle est de l'ordre de 4 ng/mL de sang. Le taux normal de PSA varie en fonction de l'âge du patient: il est de 2,5 ng/mL pour les hommes de moins de 50 ans, de 3, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 50 à 60 ans et de 4, 5 ng/mL pour les hommes âgés de 60 à 70 ans.
L'alcool peut-il augmenter le risque de développer une hyperplasie de la prostate? Ce serait plutôt le contraire! D'après l'état actuel de la science, il existe une corrélation négative entre la consommation d'alcool et le risque d'HBP.
La maladie peut également engendrer des troubles sexuels (dysfonctions de l'érection, éjaculations douloureuses). Si la tumeur s'étend, des douleurs au niveau des os (dos, bassin, jambes) peuvent survenir, ainsi qu'une fatigue et une perte de poids.
Si on considère les patients qui, dix ans après la prostatectomie, ont un taux de PSA se maintenant à 0,4 ng/ml ou en dessous, 40 % d'entre eux vivent avec ce taux parfaitement satisfaisant. En ce qui concerne des patients en vie après dix ans, présentant un taux de PSA élevé, ils sont 75 à 80 % à toujours être en vie.
Les médicaments à base d'inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5 : tadalafil, sildénafil, vardénafil, viagra) prescrits dans le cadre des troubles érectiles n'auraient aucun effet sur la prévention contre le cancer de la prostate, selon les résultats d'une étude de la revue médicale The Journal of Urology ...
Non. Les chirurgiens qui pratiquent des prostatectomies (ablation de la prostate) préservent, chaque fois que c'est possible, les bandelettes nerveuses responsables de l'érection.