Les rimes sont dites plates (ou suivies) lorsqu'elles se suivent simplement par groupe de deux (« AABB »).
Il y a structure d'attente dès que le retour de la rime (ou du mètre) cesse de répondre à une succession simple, ainsi lorsqu'on fait se succéder des rimes croisées (AbAb) ou embrassées (AbbA), ou lorsqu'on se propose des schémas plus complexes (aBaaB, aaBccB, etc.).
Rimes construites en AABB, donc une simple suite par groupe de deux. Exemple : "Une belle orchidée, pour ma bien-aimée ; preuve de ma bravoure et de mon amour", voilà un exemple de rimes plates.
Les rimes suivies sont principalement utilisées dans les genres théâtraux – comédie sérieuse, tragi-comédie, tragédie –, dans les épopées ou les poèmes didactiques, dans les épîtres.
Rimes construites dans une alternance deux par deux (ABAB) ; autrement nommées rimes alternées. Exemple : Le professeur avait demandé une strophe en rimes croisées, l'élève a fait des rimes embrassées, ce qui prouve qu'il n'a pas compris.
En poésie, on appelle « rimes pauvres » des rimes qui n'ont qu'un seul son en commun, comme dans cet exemple : bleu / feu.
L'exemple de mot sans rime le plus souvent cité est triomphe. Ce mot n'a effectivement pas de rime dans le vocabulaire standard et courant, mais on peut trouver par exemple gomphe si on tient compte des vocabulaires spécialisés → voir Annexe:Rimes en français en /ɔ̃f/.
une syllabe : monosyllabe. deux syllabes : dissyllabe. trois syllabes : trisyllabe. quatre syllabes : tétrasyllabe ou quadrisyllabe.
(Versification) Rime encadrée par une autre → ABBA.
VINGT-QUATRAIN, , subst.
Le nom d'un vers dépend de son nombre de syllabes. Les vers de 1 à 12 syllabes sont appelés : monosyllabe, dissyllabe, trisyllabe, tétrasyllabe (ou quadrisyllabe), pentasyllabe, hexasyllabe, heptasyllabe, octosyllabe, ennéasyllabe, décasyllabe, hendécasyllabe, alexandrin (ou dodécasyllabe).
L'alexandrin est, en métrique française classique, un vers composé formé de deux hémistiches (ou sous-vers) de six syllabes chacun, soit un total de douze syllabes.
On appelle rime masculine une rime où la dernière syllabe du vers n'est pas suivie d'un e muet.
− Rime léonine. Rime très riche dont l'homophonie s'étend à plusieurs syllabes. La rime léonine, très riche, présente au moins deux syllabes semblables : sultan, insultant (Gramm. Lar.
Le poème en prose est une forme poétique n'usant pas des techniques de rimes, de versification et de disposition de texte traditionnellement utilisées en poésie.
Assonance/rime
Elles se ressemblent, car elles peuvent utiliser toutes les deux l'accent tonique (la partie du mot la plus sonore) qui se trouve à la fin du mot. Par contre, leur principale différence est la suivante : l'assonance, contrairement à la rime, ne tient pas compte des consonnes entourant la voyelle.
Même lorsqu'un texte n'est pas incroyablement bien écrit, le mot qui amène la quatrième rime embrassée me donne l'impression d'être exactement celui qu'il fallait. Comme une évidence, un sentiment de justesse, qui boucle parfaitement la strophe.
Il y a rejet lorsqu'une partie de phrase se termine au début d'un vers. Plus particulièrement, le rejet se compose des mots qui terminent la phrase. De manière générale, le rejet sert à mettre ces mots en valeur grâce à sa situation particulière, au rythme, à la césure et à la ponctuation.
rimes plates ou suivies pour le schéma le plus simple : AA BB CC DD, etc.
Les deux mots ont deux sons communs, les sons [t] et [e]. - Si deux mots ont trois sons ou plus en commun, on dit que la rime est riche : La Fourmi n'est pas prêteuse : C'est là son moindre défaut.
Une rime est riche lorsqu'elle contient trois phonèmes en commun ou plus, dont la dernière voyelle.