un sol est acide si son ph est inférieur à 7. il est neutre si son ph est égal à 7. il est alcalin (ou basique) si sont ph est supérieur à 7.
Au fil du temps, tous les sols ont tendance à s'acidifier à cause des lessivages induits par les eaux de pluie et des acides présents dans cette même eau, de la décomposition de la matière organique ou bien encore l'apport de certains engrais.
Le pH d'un sol fertile propice au développement de la vie microbactérienne et qui permet une bonne assimilation des nutriments du sol par les plantes se situe trouve 6 et 7. Lorsqu'un sol dispose d'un pH en dessous de 7, on dit qu'il est acide, lorsque son pH est situé au-dessus de 7 alors il est basique ou alcalin.
Prenez un échantillon de terre sèche, ou pas trop humide, que vous déposerez dans une soucoupe. Versez dessus quelques gouttes de vinaigre. Si des bulles se forment, il y a dégagement de gaz carbonique du fait de la dégradation du calcaire : la terre est calcaire avec un pH supérieur à 7,5.
Le pH de ce type de sol est de 6,2 à 6,6. Le sol acide : la terre est d'aspect foncé, riche en humus (issue de la décomposition des matières organiques végétales). Cette terre n'est pas collante et demeure très facile à travailler. On parle d'un pH inférieur à 6,6.
La terre de bruyère
La véritable Terre de Bruyère est une terre généralement issue des forêt de Sologne ou du Val de Loire. Elle a la qualité d'être naturellement acide (pH de 5,2 environ). Le débutant de la terre de bruyère est que son niveau de pH peut varier d'un sac à un autre car la nature n'est pas parfaite.
Pour savoir si votre terre est calcaire ou acide, versez dessus un peu de vinaigre blanc. Selon la réaction vous pourrez identifier votre type de sol : Plus la réaction est effervescente, plus le sol est calcaire. Si la réaction est faible, le sol est neutre.
Qu'est-ce qu'une « terre de bruyère » ? L'origine de la terre de bruyère provient de la décomposition des bruyères, d'où son nom. Il s'agit donc d'un substrat acide, son pH avoisine 4 ou 5 et ne dépasse pas 6,5.
Les sols calcaires sont en général basiques, alors que les sols sableux ou très riches en matière organique (voir humus) sont plutôt acides. La plupart des plantes s'accommodent d'un pH autour de la neutralité (de 6 à 7,5).
Le châtaignier, lui, apprécie les sols acides, donc sableux, tout comme le figuier et la vigne. Enfin, certains arbres s'adaptent facilement à tous les types de sols. C'est le cas des cerisiers, des cognassiers, des néfliers, des noisetiers, des noyers ou encore des pruniers.
Grâce à sa teneur élevée en azote, en phosphore et en potassium, le marc de café constitue un véritable allié des plantes car il stimule leur croissance. En plus d'améliorer la qualité du sol, il fournit de l'énergie et des nutriments.
Connaître la nature de son sol par sa texture
s'il est impossible de faire un boudin : la terre est sablonneuse ; s'il est possible de faire un boudin sans pouvoir faire se rejoindre les 2 extrémités : la terre est limoneuse ; si l'on peut faire un anneau : la terre est argileuse.
Le soufre élémentaire demeure la façon la plus économique de baisser le pH des sols peu acides. Son efficacité repose néanmoins sur les facteurs que voici : l'incorporation du soufre au sol; la présence d'une population active de bactéries du soufre.
En présence d'une terre trop acide
On peut pratiquer le chaulage (en automne, avant de labourer), ou apporter du calcium et du magnésium (amendements, chaux agricole ou magnésienne). On peut aussi ajouter de la cendre de bois.
Le chaulage consiste à apporter des amendements ou produits basiques (à base de calcium et magnésium, c'est à dire des molécules chargées positivement) pour réduire l'acidité du sol (ions responsables de l'acidité : H+, Al3+, Fe2+, Mn2+).
Fruits et légumes : artichauts, carottes, piments, ciboulette, panais, rhubarbe, échalotes, épinards, framboises, mûres, myrtilles, canneberge... Les pommes de terre et les courges affectionnent tout particulièrement les milieux acides.
Les tomates préfèrent un sol riche en humus, léger et bien drainé, idéalement amendé avant la plantation. Plantez-les au jardin ou intégrez-les à vos platebandes. Elles sont très décoratives. Creusez de bons trous.
La vraie terre de bruyère, celle que l'on trouve dans la nature, est issue de la décomposition de bruyères (tiges, feuilles, racines). On la rencontre donc là où les bruyères poussent naturellement, comme les sous-bois riches en sable, au pied de résineux, ou bien dans les landes sableuses.
La plupart des légumes se développent normalement dans une terre neutre (pH compris entre 6,2 et 7,4) ou légèrement acide comme l'indique le tableau ci-dessous.
Pour une belle récolte, offrez-lui une bonne terre de jardin, riche en humus, fraîche et bien drainée. Il a une préférence pour une terre fraîche, légère et sans excès de calcaire. Il n'est vraiment pas difficile sur la qualité du sol mais une terre humifère sera un plus pour de belles récoltes.
Le marc de café acidifie le sol légèrement, en outre il enrichit la terre d'humus. C'est pourquoi, il convient de préférence pour fertiliser les plantes qui préfèrent les sols humifères, acides. C'est le cas par exemple des hortensias, rhododendrons et myrtilles.
Mais qu'est-ce qu'un sol pauvre ? Généralement, on met sous cette étiquette des terres superficielles (peu profondes), caillouteuses ou sableuses, sèches, peu humifères et peu fertiles. Le pH peut être fortement acide ou basique.
3 paramètres importants qui définissent un sol
Une terre équilibrée, que l'on nomme communément terre franche, se compose de 50 à 70 % de sable et de 15 à 20% d'argile ; elle possède un bon drainage mais également une capacité de rétention d'eau satisfaisante, ainsi qu'une fertilité élevée.