Aucun examen médical ou génétique ne permet d'identifier le trouble développemental du langage (TDL). C'est un trouble neurologique présent dès la naissance.
Souvent, on ne connaît pas les causes des difficultés de langage. Elles peuvent être héréditaires ou liées à l'environnement (ex. : un enfant qui a très peu d'occasions d'interagir avec les autres pourrait avoir des difficultés langagières). Souvent, il n'y a pas un seul facteur responsable, mais plusieurs.
Dans ce cas, l'implication de la famille ainsi qu'une collaboration étroite et une communication régulière entre le ou la jeune présentant un TDL, ses parents, son enseignant ou enseignante et l'orthophoniste seront des ingrédients clés de son succès scolaire (Bergeron et al., 2019; Gallagher et al., 2019; Valera-Pozo ...
Quelques enfants dysphasiques sont hyperactifs ou au contraire hypoactifs en réaction à leur entourage. L'enfant dysphasique soutient difficilement son attention ne sachant quelle cible il doit focaliser ou, au contraire, il s'intéresse démesurément à un détail sans importance.
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
Le diagnostic :
Une dysphasie peut être diagnostiquée dès l'âge de 5 ans.
Une conclusion de TDL est généralement posée par un orthophoniste ou un neuropsychologue. Dans le cas d'un trouble du langage associé à un diagnostic médical, il faut l'avis conjoint d'un autre professionnel de la santé.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
Un choc ou un traumatisme psychologique, qui « bloque » l'enfant et le développement de son langage ; Un problème de santé plus grave (traumatisme crânien ou cérébral, épilepsie, sclérose en plaques, etc.).
Au-delà de l'âge de 5 ans...
Quand les parents ou les enseignants rapportent qu'un enfant a des difficultés à suivre les consignes, à produire des phrases grammaticales, à exprimer des idées et à trouver les mots au-delà de l'âge de 5 ans, une référence devrait être faite à l'orthophoniste de leur école.
Sur la base d'études épidémiologiques réalisées à l'étranger, on considère que la dysphasie atteint 4 à 5 % des enfants et concerne dans sa forme sévère environ 1 % des enfants d'une classe d'âge. La dysphasie touche plus particulièrement les garçons (2 à 3 garçons pour une fille).
En France, 8 à 10 % des élèves sont concernés par ces troubles, soit en moyenne deux par classe. Selon une étude de la Fédération française des dys (FFDys), réalisée en mai 2019 auprès de 1 500 jeunes, 60 % ont déclaré être victimes de harcèlement scolaire.
Les établissements régionaux d'enseignement adapté (Erea)
Les Erea sont des établissements publics locaux d'enseignement (EPLE). Leur mission est de prendre en charge des adolescents en grande difficulté scolaire et sociale, ou présentant un handicap.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
L'intelligence de l'enfant dysphasique est rarement semblable à celle de l'enfant normal à cause de l'accès difficile à la symbolisation, à l'abstraction et à la généralisation. Les processus séquentiels du traitement de l'information sont rarement efficients. Les notions de temps s'acquièrent difficilement.
La plupart du temps, les personnes dysphasiques « manquent de mots » pour s'exprimer. Leur discours peut être haché, peu intelligible, les phrases mal construites, mais il y a aussi certaines formes de dysphasies qui peuvent passer inaperçues.
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.
Évitez de donner plus d'une consigne à la fois ; Reformulez avec d'autres mots si l'enfant n'a pas compris ; Faites reformuler pour être sûr que le message soit bien transmis ; Faites répéter à l'enfant pour être sûr qu'il a bien compris ce qu'on attend de lui.
De manière générale, tous les DYS sont des troubles cognitifs, qu'il s'agisse de dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, dyscalculie, dysorthographie ou de syndrome dysexécutif. Grâce à la loi n° 2005-102, depuis 2005, ils sont reconnus comme des handicaps.